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Il y a 9 heures, Decurio a dit :

comme elle le faisait avec les appelés,

Exact et je n'ai jamais vu quelle différence il y avait entre le boulot qu'on nous demandait comme appelés et le boulot des evats d’aujourd’hui...professionnels à part le matériel c'est la même chose et les pertes en ligne étaient moindre .T'avais pas le choix ... Ils auraient du garder des régiments de volontaires à l'engagement bien pêchus et les signer sur pièces au bout de x mois .Une sorte de passage obligé , aller  vite vite on voit ou çà a conduit ... la culture de l'être consommable .

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Il y a 3 heures, Yann pyromane a dit :

Exact et je n'ai jamais vu quelle différence il y avait entre le boulot qu'on nous demandait comme appelés et le boulot des evats d’aujourd’hui...professionnels à part le matériel c'est la même chose et les pertes en ligne étaient moindre .T'avais pas le choix ... Ils auraient du garder des régiments de volontaires à l'engagement bien pêchus et les signer sur pièces au bout de x mois .Une sorte de passage obligé , aller  vite vite on voit ou çà a conduit ... la culture de l'être consommable .

C'est pareil partout, il faut aller vite et à  moindre coût . Moins de formation, épreuves dites ''professionnelles'' avant d'être dans la profession, précarité parfois pour tout ce qui est contractuel. L'armée n'échappe pas à la règle, et en plus il faut bien dire qu'elle ne fait plus vraiment partie du quotidien des français. Certes dans les années 80 il ne faut pas idéaliser, il y a avait beaucoup d'antumilitaristes, de magouillles pour être planqué ou réformé, mais on voyait des militaires partout dans les gares dans beaucoup de villes, l'obligation d'être en uniforme en perm avait disparu, mais il arrivait que dans certaines circonstances le règlement intérieur obligé à bsortir en tenue aux quartiers libres. Sur la quantité  sans cesse renouvelée on trouvait inévitablement parmi les appelés des volontaires pour les troupes un peu particulières, je pense aux TDM et aux TAP et j'en oublie sûrement . Peut-être le service dans la gendarmerie aussi. On signait un volontariat, je me souviens bien. Aucune raison de ménager des gens obligés de faire leur service d'une part, volontaires en plus pour des troupes spécialisées d'autre part,  avec une solde très superieure, et encore moins quand ils suivaient les pelotons pour les sardines.  Un gros écrémage avait lieu au PEG qui était une course d'élimination par l'arrière, un bon tiers ne finissait pas, au doigt mouillé. Et je suis persuadé que personne n'arrivait faisant je ne sais combien de pompes, tractions ou 8kms en moins d'une heure. Mais l'entraînement intensif y pourvoyait assez rapidement, on reconnaissait à peine certains gv deux mois après, après 4 ou 5 mois et le peloton n'en parlons pas, et en fin de service après plusieurs manœuvres, campagnes de tir, un stage commando ce n'était  plus les mêmes . Évidemment parallèlement il y avait ceux qui étaient dans une caserne à côté de chez eux , dans un bureau, et dont le plus grand déplacement étai d'aller au foyer, et le plus gros effort de lever le coude.

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''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement  de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).

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Oui j'ai travaillé avec un ancien adjudant para en fin de carrière   , VSL 12 au 9 RCP ( Pamiers à l'époque ) réengagé caporal/chef depuis son grade de sergent appelé puis parcours semi-direct .En 2 ans de VSL il avait déjà un sacré parcours militaire y compris le Liban entre autres MCD et des sauts dans des armées étrangères , stage Tireur d'élite etc .. Pas de différence avec des pros ....

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On est réserviste dans le civil mais en période dans l'armée rien ne nous distingue de ceux d'active.

Même uniformes, même ordinaire, même OS, etc... donc au régiment on est tous d'active réserviste ou pas on est pareil à grade égal mais on a moins d'expérience du milieu c'est clair et là c'est pas comparable sinon c'est pas possible de faire la différence.

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Le 21/04/2025 à 13:56, piranha a dit :

Au hasard, j'ai croisé une FGI du 27 BIM récemment, ils étaient à moitié de la formation, et 25-30% des pertes (médical, abandon, désertion, etc.). C'est beaucoup. 

Dans la Légion, on a plus de sélectivité a l'engagement (encore), et, donc, pas autant de pertes sur l'étape d'instruction initiale. Il faut faire le même a la régulière, pour éviter les pertes en ligne. 

Nous faisons aussi de la sélection (entretiens individuels, habilitations etc), avec un "contrat moral" de s'engager sur à minima un nombre X d'activités lors du premier contrat. Malgré cela on ne peut empêcher un jeune de privilégier un emploi stable dans le civil. Comme le dit bien @Decurio, c'est la quadrature du cercle entre ceux qui ont un potentiel mais vont privilégier un emploi stable, et les autres qui n'ont pas le potard.

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Il y a 12 heures, Cephalyx a dit :

Nous faisons aussi de la sélection (entretiens individuels, habilitations etc), avec un "contrat moral" de s'engager sur à minima un nombre X d'activités lors du premier contrat. Malgré cela on ne peut empêcher un jeune de privilégier un emploi stable dans le civil. Comme le dit bien @Decurio, c'est la quadrature du cercle entre ceux qui ont un potentiel mais vont privilégier un emploi stable, et les autres qui n'ont pas le potard.

Evidemment, mais même ceux qui voudraient continuer ne le peuvent pas. Je le vois autour de moi : certains n'ont que ça à faire, et peuvent s'engager. Donc plus réservistes. D'autres font des études, et plus ils avancent moins ils sont disponibles. D'autres trouvent un emploi, et  l'employeur se moque totalement de la réserve. Le "contrat moral" ne peut fonctionner face au réel, et d'ailleurs l'expression est un oxymore.

''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement  de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).

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Le 24/04/2025 à 18:50, Yann pyromane a dit :

fonctionnaire c'est un pis aller quand tu as merdé complètement dans  ta vie ....

 C'est comme ça que que sont considérés les pompiers, les policiers, les enseignants, les personnels des hôpitaux ?

Le militaire n'est il pas un fonctionnaire peu particulier ?

Modifié par kazhkoad
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Le 06/05/2025 à 20:51, kazhkoad a dit :

 C'est comme ça que que sont considérés les pompiers, les policiers, les enseignants, les personnels des hôpitaux ?

Le militaire n'est il pas un fonctionnaire peu particulier ?

Les militaires sont, au sens large, des agents de l'Etat. Leurs grades, niveaux de recrutement, soldes et pensions sont alignés sur ceux des civils. Et même historiquement ce sont les emplois publics qui ont été inspirés de l'armée, notamment le système des corps (qui n'existe pas  partout).

Sinon l'auteur du post cite opinion de gens de milieux  très aisés, qui existent, et se comportent effectivement comme ça, regardant de haut les fonctionnaires en raison de l'unique critère des revenus. Des gens qui n'auraient parfois pas suivi dans une fac généraliste, auraient encore moins réussi le moindre concours où l'on se bat souvent avec énergie pour un poste bien en dessous du niveau théorique exigé (ça vaut aussi dans l'armée), mais  ont trouvé du boulot très bien payé directement à la direction du personnel par exemple, par carnet d'adresse de papa  avec un diplôme bidon, délivré par une école souvent très chère, axée sur des trucs et des machins avec des intitulés commerce et management.  Je schématise évidemment pour faire court, il y a des exceptions, mais c'étaient les mêmes profils qui à l'époque de la conscription utilisaient toutes les cartes pour être dispensés, ou au moins planqués pas loin de papa maman et crapahuter uniquement sur des moquettes.

Modifié par Decurio
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''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement  de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).

Posté(e) (modifié)
Le 04/05/2025 à 22:36, Decurio a dit :

Evidemment, mais même ceux qui voudraient continuer ne le peuvent pas. Je le vois autour de moi : certains n'ont que ça à faire, et peuvent s'engager. Donc plus réservistes. D'autres font des études, et plus ils avancent moins ils sont disponibles. D'autres trouvent un emploi, et  l'employeur se moque totalement de la réserve. Le "contrat moral" ne peut fonctionner face au réel, et d'ailleurs l'expression est un oxymore.

Ne pas oublier aussi les limites d'âge qui sont un frein à l'engagement. Sans aller dans le 3eme âge, j'ai pas mal de personnels entre 35/40, insatisfaits de leur vie civile, qui aimeraient bien bifurquer dans l'active. Dans l'état actuel des textes c'est rigoureusement impossible, et pourtant ils ont toute leur qualifications (parfois même rares) et de l'expérience qui n'a parfois rien à envier à l'active ...

Modifié par Cephalyx
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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Le 10/05/2025 à 13:45, Cephalyx a dit :

Ne pas oublier aussi les limites d'âge qui sont un frein à l'engagement. Sans aller dans le 3eme âge, j'ai pas mal de personnels entre 35/40, insatisfaits de leur vie civile, qui aimeraient bien bifurquer dans l'active. Dans l'état actuel des textes c'est rigoureusement impossible, et pourtant ils ont toute leur qualifications (parfois même rares) et de l'expérience qui n'a parfois rien à envier à l'active ...

Bonjour,

Oui en effet je ne serai pas contre signer en active aujourd'hui mais trop vieux... alors que mes formations et certifications sont valables et donc exemptes de tout frais annexes pour l'arme qui me ferai signer. mais 40 ans c'est trop vieux on est déjà à la retraite pour l'armée.

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il y a 36 minutes, Totonenabou a dit :

40 ans c'est trop vieux on est déjà à la retraite pour l'armée.

Carrément , certains sont déjà en retraite avant d'ailleurs à 37 ans ...40 tu serais une momie 😁

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Le 10/05/2025 à 13:45, Cephalyx a dit :

Ne pas oublier aussi les limites d'âge qui sont un frein à l'engagement. Sans aller dans le 3eme âge, j'ai pas mal de personnels entre 35/40, insatisfaits de leur vie civile, qui aimeraient bien bifurquer dans l'active. Dans l'état actuel des textes c'est rigoureusement impossible, et pourtant ils ont toute leur qualifications (parfois même rares) et de l'expérience qui n'a parfois rien à envier à l'active ...

C'est vrai, mais je pense que ce n'est pas seulement lié à des questions d'aptitude physique. Beaucoup de de trentenaires avancés, quadragénaires, et même plus,  bien entretenus tiendraient la route, sans compter les nombreux métiers de l'armée pas forcément exigeants physiquement, il n'y a pas que l'infanterie. Je pense que c'est en partie liée à la structure des carrières militaires, où il faut passer par le premier grade, lequel en plus ne présente parfois aucune évolution de carrière (voir par exemple les indices d'un sergent -sergent/chef) et où l'on reste un bon moment. Dans des métiers calquant les structures militaires, parce que leurs fonctions relevaient historiquement du domaine militaire ( eaux et forêts, pompiers, douanes, police... et j'en oublie sans doute), on peut entrer au premier grade parce qu'il présente une grande marge de progression : policier, pompier, douanier. La preuve est précisément que des militaires y entrent en seconde carrière, notamment des MDR  sous-officiers dont la durée dans l'armée est moindre. On peut  même entrer à des grades supérieurs par concours: un contrôleur des douanes entre avec le galon de lieutenant, mais il est bloqué capitaine. En revanche un inspecteur entre directement à quatre galons. Idem chez les pompiers civils,les ingénieurs eaux et forêts. De plus, quelqu'un venant par concours ou détachement d'un autre corps de l'Etat conserve son ancienneté, son indice de traitement.

Dans l'armée, rien de tout ça, et on imagine mal un quadra débarquer jeune sous-lieutenant, sergent, ou encore moins MDR. Qui plus est en ayant laissé tomber un boulot, pour généralement repartir en fin de contrat. Ce qui se fait assez fréquemment dans l'autre sens ne fonctionne pas du civil vers l'armée.

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''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement  de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).

Posté(e)
il y a 44 minutes, Decurio a dit :

C'est vrai, mais je pense que ce n'est pas seulement lié à des questions d'aptitude physique. Beaucoup de de trentenaires avancés, quadragénaires, et même plus,  bien entretenus tiendraient la route, sans compter les nombreux métiers de l'armée pas forcément exigeants physiquement, il n'y a pas que l'infanterie. Je pense que c'est en partie liée à la structure des carrières militaires, où il faut passer par le premier grade, lequel en plus ne présente parfois aucune évolution de carrière (voir par exemple les indices d'un sergent -sergent/chef) et où l'on reste un bon moment. Dans des métiers calquant les structures militaires, parce que leurs fonctions relevaient historiquement du domaine militaire ( eaux et forêts, pompiers, douanes, police... et j'en oublie sans doute), on peut entrer au premier grade parce qu'il présente une grande marge de progression : policier, pompier, douanier. La preuve est précisément que des militaires y entrent en seconde carrière, notamment des MDR  sous-officiers dont la durée dans l'armée est moindre. On peut  même entrer à des grades supérieurs par concours: un contrôleur des douanes entre avec le galon de lieutenant, mais il est bloqué capitaine. En revanche un inspecteur entre directement à quatre galons. Idem chez les pompiers civils,les ingénieurs eaux et forêts. De plus, quelqu'un venant par concours ou détachement d'un autre corps de l'Etat conserve son ancienneté, son indice de traitement.

Dans l'armée, rien de tout ça, et on imagine mal un quadra débarquer jeune sous-lieutenant, sergent, ou encore moins MDR. Qui plus est en ayant laissé tomber un boulot, pour généralement repartir en fin de contrat. Ce qui se fait assez fréquemment dans l'autre sens ne fonctionne pas du civil vers l'armée.

Bonjour,

Je suis entièrement d'accord je ne signerai pas dans l'active en tant que moquette ou Seconde classe... désolé mais j'ai 18ans d'exp dans mon domaine donc je ne recommence pas tout en bas. 

 

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il y a une heure, Totonenabou a dit :

Bonjour,

Je suis entièrement d'accord je ne signerai pas dans l'active en tant que moquette ou Seconde classe... désolé mais j'ai 18ans d'exp dans mon domaine donc je ne recommence pas tout en bas. 

 

Ben voilà, CQFD... Mon fils me rapportait que dans son régiment de réserviste (biffe) un gradé de la réserve ( caporal, peut-être sergent je ne sais plus, mais pas officier) est contrôleur dans un service du ministère des finances publiques, donc équivalent de deux ou trois barrettes. Il ne raffole pas de son boulot, donc fait tout ce qu'il peut dans la réserve, vient le plus souvent possible. Pour autant peut-il démissionner et partir MDR, et même sous-off ? Se retrouver chômeur cinq ans plus tard ? La réponse me semble être dans la question.  

Je ne vois qu'une solution, qui évidemment relève du voeu abstrait, car il faudrait une réelle volonté, pas seulement des déclarations : permettre à ces agents de prendre une disponibilité, un détachement (même à un grade et une paie inférieure à leur statut civil, comme dans le cas présent) en leur laissant la possibilité de réintégrer à l'issue, sans perte d'ancienneté.  Pour le privé, qui par définition ne peut dépendre d'un statut, ce serait encore plus compliqué, il faudrait modifier le code du travail.

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''Pour soutenir une guerre , trois choses sont absolument nécessaires : premièrement  de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent'' (Giangiacomo Trivulce à Louis XII).

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ça n'arrivera jamais , Les armées souffrent en France du culte du jeunisme et de l'origine de recrutement ...Sans cocher les cases, point de Salut ! c'est à croire que la doctrine croit que les pax vont faire toute leur carrière sous l'uniforme pourtant il suffit de constater la réalité du terrain .La durée moyenne du soldat c'est 8 ans ensuite retour civil.C'est acté et de toute façon dans le contexte actuel sans avoir de spécialités techniques transposables en sortie , donc de fait les gars non techniques se retrouvent dans des boulots de seconde zone deux bras deux jambes ..j'en ai vu plein ..ensuite ils pleurent leur vie passée ...croyant trouver l'herbe verte ailleurs ...Tout est à revoir ..

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  • 3 semaines plus tard...
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Concernant la réserve, les mecs à potentiel on essaye de les hisser au max de leurs capacités (j'ai pas mal de mecs dans la trentaine, quarantaine, voire plus, avec des hauts métiers civils). Toutefois on leur explique d'emblée qu'ils ne seront pas officier dans les mois et années à venir. Pas le besoin et les cursus sont quand même calqués sur l'active pour la promotion dans les forces. La plupart l'acceptent, puisque la volonté de servir prime sur celle d'être reconnu à un équivalent. Maintenant je prends le cas d'un maréchal des logis de chez moi, homme au foyer (par choix, sa dame gagne suffisamment), il a pu s'investir à fond et passer toutes les qualifs régimentaires et plus (instructeur commando, C3, pilote VBL/VAB, tireur Milan etc), a été projeté en OPEX et OPINT plusieurs fois et aimerai bien bifurquer dans l'active une fois que ses enfants seront grand (dans 3/4 ans). Problème, il a 38 ans, donc impossible et pourtant ce serait un pax de valeur vue son expérience et la pénurie de cadre dans l'armée. Il restera chez nous, mais j'aurai aimé pouvoir lui proposer cette alternative. Évidemment des orientations style "Légion" sont totalement hors de propos vu son profil. C'est dommage pour l'institution et pour lui-même. 

Modifié par Cephalyx
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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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il y a 1 minute, Levy Pierre a dit :

Il pourrait quand même s'engager maintenant dans la Légion !

Pas le profil, trop proche de sa famille. 

  • Sad 1

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Dans l'absolu il pourrait être directement activé servir dans notre régiment. Ca poserait aucun problème de compétence et d'image, vu qu'il est connu comme le loup blanc et apprécié par ses camarades d'actives pour ses compétences. C'est vraiment un "trou" dans la législation actuelle, et notre régiment - comme tous - se plaint de la perte de cadres. 

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Le 21/04/2025 à 12:41, Decurio a dit :

2/3, c'est effectivement énorme. Mais apparemment aucune solution : les jeunes sont ballotés entre études, concours, pour les diplômés, et les aléas qui vont avec, ils peuvent être contraints de cesser du jour au lendemain ( examens piriotaires, année de concours, et plus encore réussite à un concours où ils deviennent stagiaires...), je le vois autour de moi. De plus, il leur est difficile de consacrer suffisamment de temps, notamment pour prendre du galon.

  Les non-diplômés, eux,  sont dans les difficultés de trouver du travail, ou dans des emplois précaires où ils ne peuvent se permettre d'être réservistes sur le temps de travail, ce qui fait que la réserve ne peut être effectuée  que dans les trous.  De plus, ils sont moins susceptibles d'être le vivier de l'encadrement. Le recrutement dans l'active ne leur tend pas les bras non plus visiblement. La quadrature du cercle...

C'est un excellent résumé du vivier universitaire.. Toutefois, il faut aussi s'avouer que le recrutement des réservistes est catastrophique, et encore le mot est faible. Vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui finissent par abandonner.

L'armée nous fait des réunions, des réunions, des réunions, ou ils expliquent avoir besoin de réservistes, et encore plus qu'ils sont contents d'eux et de leurs recrutements. (Essayez de dire devant les gradés qu'on se moque de nous, je suis un peu près certain que notre dossier s'évaporera par la suite..)

Entre-deux, on a toute une faculté de médecine qui attend depuis 1 AN de se faire recruter voir ne serait-ce d'avoir une réponse négative comme positive. (on devrait avoir des dossiers plus ou moins interessants tout de même ????)

Comment voulez-vous fidéliser en traitant de cette manière les personnes ?

Comment expliquer une telle lenteur de l'administration militaire ? 

Je m'étais déjà pointé en personne pour aller au bureau du personnel demander des nouvelles de nos dossiers à 18 h après l'amphi. Le soldat a l'entrée m'avait rit au nez en disant que cela faisait déjà longtemps qu'il n'y avait plus personne..

Bref, il y a un an, nous aurions tous embrassé une carrière dans la réserve en parallèle de nos études de médecine. Dorénavant, cela s'approcherait plus d'un job étudiant de quelques années tout au plus. (si un jour, on se fait incorporer bien entendu)

 

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