brucine

Elle a dit qu'elle ne voulait pas travailler assise, donc non, pilote, ça va pas l'faire....

Il est assez difficile d'obtenir des statistiques globales dans ce domaine. On trouve sur internet les moyennes, rangs du premier reçu et du dernier de toutes les banques de concours CPGE (CCP en ce qui nous intéresse), donnant un aperçu de la "sélectivité" de l'ESM par rapport aux autres écoles accessibles. Un document est assez instructif dans ce domaine (rapport du jury du concours ESM SES 2011: http://ecelma.files.wordpress.com/2012/05/rapport-du-jury-esm-2011.pdf). Page 4 est mis en avant le succès largement supérieur des candidats issus des lycées militaires, et ce dès l'inscription (mais ce qui n'empêche pas que, chaque année, y compris des prépas de province pas très côtées voient des candidats intégrer, rien n'est impossible, mais mettant surtout en avant le "juge de paix" que sont les épreuves sportives). Rien n'étaye, par contre, que tel lycée militaire soit supérieur à un autre, le contraire ayant même été avance pour la prépa lettres en 2009: "Selon les chiffres fournis par l'armée de terre, le taux de réussite de la corniche "lettres" du Prytanée au concours d'entrée à Coët (ESM) a été le plus mauvais des trois lycées (Aix, Saint-Cyr l'Ecole, La Flèche) : en 2009, ils représentaient 30% des candidats et 21% des reçus, et en 2010, 37% des candidats et 22% des reçus." La "technique" habituelle est mise en cause: contrairement à de grands lycées civils, le Prytanée n'aurait pas "gonflé" ses statistiques d'intégration en bouchant l'accès en 2ème année de ceux dont on n'est pas raisonnablement sûr de la réussite. Enfin, le même rapport que je cite écrit des choses édifiantes. Si, dans à peu près toutes les matières, certains candidats très brillants ont obtenu 20/20 (comment diable peut-on être noté 20 à un concours?), on y voit des perles indignes non pas d'un élève de prépa, mais d'un élève de lycée, amenant même à se demander comment ils ont été admis dans la première: Voir par exemple les curiosités relevées dans l'épreuve de culture générale (page 9) ou "l'indigence" (sic) de certains candidats à l'épreuve d'analyse économique (page 15). Mais quelque part, tant mieux: plus il y aura de "touristes" (que ce soit dans les matières économiques ou sportives), plus les gens sérieux et bien préparés auront de chances.

C'est d'ailleurs une réelle épreuve pour les personnels navigants débutants, puisqu'il s'agit sauf erreur de ma part d'une épreuve éliminatoire. Même parmi les personnels expérimentés, il est dit que certains en raffolent presque, un peu sur le thème "Luna Park", tandis que d'autres, ça ne se commande pas, en conservent toujours une appréhension terrible. Ces tests renforcent sûrement psychologiquement les personnels en question, restant à savoir qui, en cas de crash en mer, y survivra qu'il ait ou non accompli ces tests, et mettant donc en cause leur utilité.

Il a été considéré que sa condamnation, bien que "cruelle et absurde" l'a "justement reconnu coupable de ce qui était une infraction pénale à l'époque". En conséquence de quoi il n'a pas été réhabilité, et a encore moins vu sa condamnation annulée, mais a seulement vu la reine Elisabeth user de sa prérogative royale de grâce. Geste symbolique, certes, mais pas réellement un vrai progrès puisque, en droit, il continue d'être un coupable (gracié).

Puisqu'on parle de SIGYCOP, moi qui croyais que les pilotes n'avaient pas de problème avec le "Y"....: J'ai écrit: "certains" types d'engins volants. Cela dit, à propos de plus besoin de rien, je ne sais pas dans l'ALAT, dans l'aéronavale, il y a des exercices de simulation de crash et immersion d'hélicoptères, dont on se sait pas trop à quoi ils servent...

C'est sûr: tout cela revient au même (s'envoyer en l'air), encore que chacun le fasse comme cela lui fait plaisir. Maintenant, je n'ai pas vérifié, mais pas sûr que l'on puisse changer cette façon de s'envoyer en l'air en pilotant à I=2 et plus grand (et sans oublier que, sur certains types d'engins volants, on peut aussi être amené à pratiquer à l'insu de son plein gré le parachute ou le siège éjectable).

En théorie, le propre d'une table analytique est que chaque critère y est indépendant des autres, sans quoi d'ailleurs elle serait impossible à remplir, que donc 2+2 n'est pas 4, et que seul compte le chiffre le plus élevé retenu. Toutefois, en préambule, l'article 5 dispose: "(...)Toute affection, évolutive ou non, fut-elle localisée et par conséquent déjà cotée dans d'autres sigles, peut également influer sur le coefficient attribué au sigle G dès lors qu'elle est susceptible de retentir sur l'organisme dans son ensemble par des complications ou une diminution de la résistance et de l'activité du sujet." Ce qui est somme toute logique, puisque permettant au médecin d'estimer que tel sujet qui "souffrirait", prenons un exemple extrême, d'une dizaine de critères G2 vaudrait sans doute qu'il attribue un coefficient global G plus défavorable. Mais je ne lis pas dans le marc de café...

Merci.

Question "technique", par simple curiosité. De quand date la première photo puisque Madame de Galard, élevée à la dignité de grand officier de l'Ordre du Mérite en 2008 puis à celle de grand officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur en 2010 ne devrait, sauf erreur de ma part, porter que cette dernière en sautoir depuis au moins cette dernière date?

Concernant le clip de l'armée de Terre, je ne suis pas sûr qu'en faire un sur le thème "venez, les ch... sont sales" arriverait à ses fins. Parmi les jeunes, il y en a dont l'entourage est parfois militaire (ou qui y ont acquis l'idée de servir peut-être même pas le Drapeau, en tout cas la Nation). Il y en a d'autres, et plein les pages de ce forum, qui ont des "rêves de baston" ou d'adrénaline supposée et se voient commandos, services spéciaux, nageurs de combat, pilotes... alors que la réalité sera souvent toute autre. Reste l'immense majorité qui, à défaut d'être activement anti-militariste, ne songe pas une seconde aux métiers de l'armée. Et l'on se mentirait à soutenir que, parmi ces jeunes dont l'avenir professionnel est incertain et qui n'ont pas le "bagage" requis pour essayer de postuler directement à une école de sous-officiers, ils intègrent tous l'armée par vocation et non par calcul alimentaire ou à défaut d'avoir obtenu autre chose dans le civil. Leur reprocher de ne pas s'engager dans des contrats courts, pas bien payés (sauf primes éventuelles) et sans projection de carrière sauf pour certains qui se seront fait mal pour profiter d'un "ascenseur social" qui existe encore, c'est admettre qu'ils ont trouvé meilleur choix dans le civil, alors que beaucoup n'y effectuent au mieux, et du fait de ce même manque de qualification, que des missions d'intérim. Arithmétiquement, le contrat militaire court leur est sur la durée plus favorable que l'intérim en dents de scie, et il n'est pas forcément plus dévalorisant de nettoyer les ch... de temps à autre que d'égorger et dépecer des dindes à longueur de journée. Il est donc loin d'être sûr que (au moins à l'engagement) l'argument financier soit le responsable des baisses de recrutement.

Non, "juste le bac" ne suffit pas. Toutes les CPGE recrutent sur dossier des classes de première et d'une partie de la terminale, certaines ne valident les inscriptions y compris des très bons dossiers que sous réserve de mention B ou TB obtenue au bac. Les chefs d'établissement disent privilégier la "capacité à travailler": en clair, mieux vaut dans une CPGE scientifique avoir 15 en maths et 11 en français que respectivement 17 et 7 que l'on ne vous pardonnera sans doute pas. Par contre, mais je ne suis pas sûr, le contingentement (priorité aux ayant-droits de militaires, pupilles de la Nation, certains agents civils de l'état...) n'existe à ma connaissance que "pré-bac".

Sans vouloir perturber votre aimable discussion l'intégralité de la réglementation (y compris "les obligations de service") est là: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N287.xhtml Mais bien sûr sans discuter de militaires, policiers, douaniers ou autres agents de l'état qui détiendraient à leur domicile, porteraient ou transporteraient des armes pour des obligations de service plus ou moins bien déclarées. Le tireur sportif (et ne considérant pas ici la chasse comme un sport), comme il a été suggéré, et peu important son métier par ailleurs s'il s'y livre en temps que particulier, après avoir été autorisé à leur détention, l'est à celle du transport des armes des catégories B, C et D que si elles ne sont pas immédiatement utilisables, et jamais à les porter. Les armes et munitions de la catégorie D (y compris poignards ou gaz incapacitants en vente libre) sont interdites au port et au transport "sans motif légitime" et ne doivent pas être immédiatement utilisables au cours de leur transport même si une autorisation est accordée.

Des précisions, please? Même si la DGSE l'a fait par le passé pour les époux Turenge avec le succès que l'on sait, quel pouvoir a la Légion d'attribuer (ou de déclarer, ce n'est pas clair) une nationalité d'un pays francophone qui est réputé souverain?

L'attitude scoliotique côte de G1 à G3, mais une scoliose vraie de 15 à 30° G2 à G4.

ça ne risque pas. Si (à ce que j'en sais, ça ne me passionne pas), la donzelle en question n'est pas non plus spécialiste de géographie, politique ou non, on ne l'a jamais vue exprimer ses compétences ou ses interrogations dans des domaines autres que, ceux, certainement aussi fondamentaux, des shampooings ou des petites culottes. Je trouve également parfaitement anormal que l'armée, aussi bonne fille que la République, ne soumette pas les frais de transport à certaines conditions. A l'extrême (et je ne dis pas que c'est le cas ici), un moyen malin de voyager à l'oeil, mais c'est une autre question.

Je suis toujours sidéré (d'autant plus provenant d'un militaire dont le moins est qu'il connaisse les structures de base de l'état) de voir qualifier un DOM de "pays" et de s'inquiéter des règles de circulation en n'importe quel point du territoire, que l'on n'y ait ou pas de la famille. C'est sans doute confondre, pour les étrangers, la notion d'union européenne et celle d'espace Schengen (dont ne font pas partie les DOM mais qui, par définition, ne s'applique qu'aux extra-nationaux) et dont de toute façon aucune ne concerne les français sur le territoire national.

Ce n'est pas (en dehors du terrorisme) le Saint-Esprit qui est responsable de la désintégration d'un appareil à haute altitude (ici, 35 000 pieds), mais souvent la dépressurisation soudaine qui provoque un choc sur les structures aussi important que celui d'une bombe de forte puissance par appel d'air vers l'extérieur. Bien sûr, un indice est alors que l'on retrouve des débris sur une zone assez étendue, mais le fait que l'on n'ait pour l'instant rien retrouvé dans une zone immense ne prouve rien ni son contraire, non plus que le silence radio des pilotes plaide forcément pour une explosion ou désintégration. Cette situation a souvent reposé, dans le passé, sur des défauts de structure du fuselage (microfissures de fatigue), et son hypothèse peut être posée après les fissures découvertes sur les B777-200. A contrario, il s'agit d'un appareil récent, et dans la structure duquel les expériences du passé devraient permettre de rendre ce risque improbable. Bref, en effet, nous ne savons rien mais ne pouvons appeler à la rescousse le Saint-Esprit pour exclure une désintégration qui est une hypothèse parmi d'autres.

L'arrêté du 14 décembre 2007 dispose que le réserviste opérationnel (à l'exclusion du réserviste citoyen, sauf circonstances particulières ou s'il était précédemment militaire d'active ou réserviste opérationnel) est autorisé (notamment) "sur convocation de l'autorité militaire" au port de l'uniforme. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000017747167 Cette "convocation" inclut le trajet sans ambiguïté, ainsi qu'il est rappelé dans la plaquette de la Défense "Le savoir vivre", page 38, sous la plume du GCA Garrigou Grandchamp, commandant le COFAT: http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/VotreEspace/Savoirvivre/Guides/Guide_Cofat_web.pdf "L’ensemble de ces dispositions ne doit en aucun cas dissuader de porter l’uniforme en dehors du service, en particulier lors des trajets domicile-travail ou lors de déplacements plus longs: le militaire ne doit pas avoir honte de son état et de ses spécificités. Bien au contraire, en s’exposant aux vues, il témoigne que l’armée a toute sa place au sein de la Nation" Il convient toutefois de se souvenir que "le militaire ne se transporte que lui-même" (et donc pas par exemple avec les courses du marché), et que le chef de corps a pouvoir (essentiellement pour des raisons de sécurité, voir affaire Merah ou tout simplement agressions dans certaines villes) de "demander" (sic) que les uniformes ne soient pas portés hors des enceintes militaires.

Coïncidence ou pas, les américains s'inquiètent actuellement de fissures sur les 777-200 (un sujet déjà largement documenté sur d'autres types d'appareils, et pouvant provoquer, par dépressurisation de la cabine, la désintégration de l'appareil). A ce qu'on en sait, l'armée de l'air malaisienne a "envisagé" que l'appareil ait pu faire demi-tour. Cette hypothèse n'est pas confirmée à ce jour, et l'appareil était (contrairement à AF 447) en zone de couverture radar mais n'aurait envoyé (contrairement à AF 447) aucun message d'incident ACARS à sa compagnie, ce qui amène certains commentateurs à soutenir que cela est impossible, et donc que Malaysia Airlines mentirait. Il est prétendu que la compagnie, par ailleurs excellemment notée en termes de sécurité mais d'une envergure "régionale" relativement faible, aurait pu commettre des fautes de maintenance sur un appareil sujet, comme il a été dit, aux fissures, et éventuellement fragilisé par un accident d'aéroport dans le passé. Le patron de Malaysia Airlines a, lui, commenté ces rumeurs en déclarant qu'il était impossible à l'avion de faire demi-tour sans que les systèmes d'alerte du Boeing se déclenchent. On n'a pas tenté de nous faire avaler une piste terroriste, mais il est normal que l'on se soit interrogé sur des passagers avec de faux passeports (et curieux qu'on ne s'en soit aperçu qu'après). On semble exclure aujourd'hui une action terroriste de ces deux personnes, mais rien ne permet à ce jour d'infirmer ou de confirmer une telle origine, y inclus d'autre provenance, et visant indirectement la Chine dont la plupart des passagers étaient ressortissants. Concernant les portables, non, il n'y a pas de fantômes: les portables renvoient une sonnerie d'attente gérée par le serveur de l'opérateur, ils ne sonnent pas physiquement. Tout cela pour répéter que, aujourd'hui, tout le monde suppute mais personne ne sait rien, les seules choses à peu près certaines étant que l'avion n'a pas fait demi-tour et que les portables ne sonnent pas.

Mais si: une licence d'histoire, ça ne sert à rien d'autre en soi que d'être une licence, mais la licence de ce qu'on voudra est la porte d'entrée obligée d'un certain nombre ce concours. Le problème c'est que, même si elle est sans doute moins difficile que d'autres, elle ne s'obtient pas "en s'amusant" et que le taux d'échec avant un premier diplôme est considérable.

Je ne vois pas comment quiconque pourrait avoir un avis. L'absence de communications radio plaide a priori pour une désintégration en vol (et dont les causes ne sont pas forcément terroristes). Je rappelle que, concernant AF 447 (qui lui ne s'est pas désintégré en vol, mais a fait les frais d'une grossière erreur de pilotage suivant une panne technique), on a mis des semaines à en repérer les morceaux, des mois à les remonter. On ne sait donc aujourd'hui rien d'autre que ce que l'appareil a disparu sans appel radio, que les débris en sont pour l'instant introuvables (dans une zone de 400 km2 si j'ai bonne mémoire), et que des complotistes à la petite semaine soutiennent, toute honte bue, qu'il se serait posé "ailleurs" puisque "les sonneries des téléphones portables sont toujours actives " (sic).

Tout en se se souvenant qu'il n'y a que peu d'OSC externes "longs" chaque année, que la concurrence est rude, et que toutes les filières ne sont pas ouvertes chaque année (en 2012, il y avait 23 externes, aucun SECUR). Le niveau d'admission dans la pratique est sûrement plus volontiers master 1 ou 2 ou équivalent académique (école de commerce mais pas dans le cas qui nous intéresse, d'ingénieur...). Les rôles et attributions de l'OSC SECUR sont décrits convenablement sur le web, par exemple: https://etremarin.fr/r/uploads/offer/db/pdf/5157/074d644b416449da7fbbab0ec7cdbad9.pdf Voir par ailleurs les documentations sur le Bataillon des Marins Pompiers de Marseille.

On n'a en principe pas besoin d'accomplir des études supérieures pour intégrer l'école de Maistrance, et encore moins d'en être diplômé, encore que, si à critère essentiel jugé égal (la motivation), tel candidat a un diplôme technique jugé pertinent et que tel autre n'a pas... Et puis, si le candidat en question intègre, fait ses 8 ans et au revoir, peut-être sera-t-il content alors de disposer d'un bagage autre que "bidon". Mais s'inscrire, comme tu le dis toi-même, dans une "formation" pour glander, ça fait probablement désordre puisque tu n'es pas le seul à le savoir...

Je ne suis pas médecin au CSO, je ne fais qu'émettre des probabilités en lisant la "doctrine". ça ne coûte donc rien d'autre d'essayer que de se voir éventuellement opposer les articles en question...

A moins qu'ils ne s'en servent que pour emballer le poisson... Sauf erreur de ma part, et avant même instructions spécifiques TAP, l'instruction 2100 (article 98 alinéas f et g, laxité chronique du genou) dispose que, à l'engagement, le compte-rendu opératoire est indispensable pour les genoux opérés et que, quelle que soit l'ancienneté de l'opération et son absence de séquelles, le sigle I sera au mieux de 2. L'instruction 812 lit, elle, que le profil SIGYCOP minimal des TAP est 2123321 (I=1).