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Parcours des OSC-E


Urek

Messages recommandés

Bonjour,

Le parcours OSC-E terre recrute ces dernières années environ 130-150 jeunes tous les ans et pourtant je trouve qu’il reste assez flou, ce qui s’explique par le peu de témoignages et également par les évolutions récentes : la création de l’EMAC et la redéfinition des parcours OSC. Je trouve aussi que parfois, la vision des OSC-E est soit trop négative, soit à l’inverse, naïve sur les possibilités d’activation.

Je ne suis personnellement pas OSC-E mais officier de carrière d’un service interarmées qui délègue sa formation militaire à l’EMAC. J’ai donc été formé une année dans cette école avec les OSC-E de l’armée de terre et ai développé une certaine sympathie pour ce recrutement. J'ai pu accumuler pas mal de connaissances récentes sur ce parcours qui peuvent être utiles à un jeune qui aimerait suivre cette voie, pour s’engager en connaissance de cause. Veuillez me pardonner s’il y a des erreurs, notamment sur la 2ème partie de carrière, étant encore jeune officier et en dehors de l’AdT.

Parcours d’un OSC-E :

Les OSC-E signent d’abord un contrat d’élève-officier à l’EMAC d’une durée d’un an durant laquelle ils sont au grade d’aspirant.
Si vous validez votre année à l’EMAC, vous obtenez votre galon de SLT et vous signez un premier contrat de 7 ans. 
Ce contrat englobe votre année en école d’application à l’issue de laquelle vous devenez LTN, environ 3 années de service en tant que chef de section et 3 années de service en BOI/adjoint CDU/encadrement d’écoles… Vous passez capitaine automatiquement après 4 années au grade de LTN (contre 3 pour les Cyrards).

Durant ce premier contrat, vous avez un premier bilan professionnel de carrière (BPC) au grade de CNE +1 (la sixième année donc). Ce bilan permet de faire le point et notamment d’envisager la suite de la carrière et le renouvellement. Vous pouvez soit décider de quitter l’institution et être accompagné dans votre reconversion par Défense Mobilité, soit décider de renouveler.

Dans ce second cas, vous signez un nouveau contrat de 7 ans et vous avez deux parcours dans un premier temps. Si vous en avez la volonté et la capacité, vous réalisez un TCUE (commandement d’une compagnie). Si vous n’en avez pas la volonté ou que l’institution juge que vous n’en avez pas la capacité, vous retournez en état-major occuper une fonction de niveau fonctionnel 4. Cette seconde option réduit considérablement vos perspectives d’avancement et d’évolution.

De 2015 à 2020, le taux de renouvellement de contrat est passé de 70 à 92%. Le non-renouvellement du fait de l’institution est passé de 19,7% à 0,9%. Donc à moins d’être une gigantesque merde et de ne même pas être capable de tenir un poste en EM, autrement dit être un danger ou un boulet, vous serez renouvelé quasiment automatiquement une première fois si vous en manifester l’envie.

La dernière année de votre TCUE et à CNE+5 pour les autres, vous avez un second BPC qui vous permet de définir avec l’institution votre départ ou votre seconde partie de carrière dans une des dominantes de carrière de l’armée de terre.

Si vous n’avez pas commandé une compagnie, l’aventure s’arrête là pour vous après 14 ans de services (15 en comptant l’EMAC) et au grade de CNE. Vous êtes accompagné durant votre dernière année dans votre reconversion.

Si vous avez effectué votre TCUE, vous avez un parcours pour obtenir le DEM (diplôme d’état-major), de l’enseignement supérieur de premier niveau (EMS 1). En cas d’échec, ou de non-passage, vous ne serez pas non plus renouvelé.

Si vous obtenez le DEM, à l’issue de votre second contrat, vous êtes à 14 ans de services (l’année d’aspirant n’est pas comptée) et vous pouvez obtenir un nouveau contrat de 3 ans pour vous amener à 17 ans de service, qui peut être lui aussi renouvelé jusqu’à 20 ans de service pour accéder à la PLD (retraite). Vous pouvez ensuite prolonger de 10 trimestres jusqu’à 22 ans et demi pour obtenir une retraite militaire à taux plein. Cette retraite est cumulable avec votre salaire suite à votre reconversion.

Seconde partie de carrière :

La seconde partie de carrière pour un OSC-E renouvelé est beaucoup plus variable selon les profils et va énormément dépendre de votre validation ou non de l’EMS 2.

Si vous remplissez les critères, notamment d’âge, vous pouvez passer les concours de l’EMS 2, l’Ecole de guerre et le diplôme technique :

  • En cas de réussite de l’EDG (concours ouvert depuis 2019 aux OSC-E dont une infime partie le réussit), vous êtes destiné à exercer des hautes responsabilités (nf 5c), avec notamment un temps de commandement. Vous avez vocation à finir COL.
  • En cas de réussite du DT (aussi ouvert depuis 2019 et plus abordable que l’EDG, même si toujours très sélectif et que très peu d’OSC-E réussissent) vous êtes aussi destiné à exercer des hautes responsabilités, de niveau fonctionnel 5b. Votre vocation est de finir LCL.
  • Si vous ne réussissez pas ou ne passez pas l’EMS 2, vous avez vocation à exercer des responsabilités de niveau fonctionnel 5a et à terminer CDT. 

Possibilités d’activation :

L’activation est automatique après la réussite de l’EDG ou du DT mais comme vu précédemment, cela concerne une poignée d’OSC-E / an. 

La seconde option est d’être activé sur dossier mais cela reste une procédure rare et concentrée sur les domaines en tension où l’armée a besoin d’officiers supérieurs qualifiés (renseignement, cyber, SIC, langues rares…). Elle n’est possible qu’aux grades précédant celui de LCL.

Dans tous les cas, l’activation reste quelque chose de très rare pour un OSC-E.

Cependant, si le passage au statut de carrière est vraiment votre but ultime, il existe des passerelles assez méconnues pour devenir officier de carrière dans certaines directions et services du ministère (SCA, DRSD, DGSE…) dans votre deuxième partie de carrière. Vous changez alors d'armée, ou êtes simplement détachés.

Cela se fait par voie de concours mais ils restent beaucoup moins concurrentiels que l’EDG ou le DT (également car assez méconnus). De toute manière, il est illusoire de penser que l’activation va vous tomber dessus un jour ou l’autre, sans efforts ni concours.

Reconversion :

Même si aujourd’hui, la plupart des OSC-E ont un bac +5, il ne vous sert pas à grand-chose si vous avez fait complètement autre chose durant les 15-20 années précédentes. Comme je l’ai dit, vous êtes accompagné durant votre reconversion, notamment la dernière année où le ministère peut vous payer une formation. 

De plus, après avoir commandé une trentaine de pax puis une centaine en cas de TCUE et après avoir passé 15-20 ans dans l’armée, vous avez forcément des atouts à faire valoir dans le monde civil. Etant donné que vous êtes contractuel, c’est aussi à vous d’être intelligent et de choisir une arme et des spécialités durant votre deuxième partie de carrière qui puissent être réemployables dans le civil.

Conclusion personnelle :

En conclusion, le statut d’OSC-E n’est pas la voie royale pour faire carrière et vous passerez toujours, à grade et compétences égales, derrière les ESM puis EMIA, notamment en raison de votre différence d’âge à grade égal et du retard que vous accumulerez à tous les passages de grades (hors CNE). Vous pouvez vous engager en tant qu’OSC-E et avoir l’espoir secret d’être activé mais ne comptez pas trop là-dessus, au risque élevé d’être déçu. 

Cependant, vous serez très loin d’être à plaindre (surtout au regard du parcours de certains de vos subordonnés) et à condition d’être malin et compétent, vous pouvez faire un très beau parcours dans l’institution et réussir une belle reconversion avec vos compétences initiales et celles développées dans l’AdT. Si les OSC-E sont en quelque sorte une « variable d’ajustement », je trouve que le terme est globalement trop dur, notamment depuis les réformes récentes du statut OSC.

Le tout est d’être conscient de votre statut et de vos perspectives dans l’armée de terre au moment de signer, pour ne nourrir ni frustration, ni rancœur. Il correspond au mouvement actuel qui n’est pas propre aux armées de « flexibilisation » du marché de l’emploi et qui pourrait peut-être d’ailleurs se poursuivre au profit des OSC. Mieux vaut s’adapter, prendre ce qu’il y a à prendre et repartir heureux de la richesse des expériences vécues que de repartir frustré, parce-que vous n’êtes pas devenu général. Je trouve aussi qu’il est sain pour une institution avec des nécessités opérationnelles critiques et des contraintes budgétaires, de ne pas accumuler des milliers d’officiers supérieurs pour compter les mouches au plafond.

Sources:

  • Point de repère OSC 2021
  • Notes officielles sur l'EMS + première et deuxième partie de carrière d'un officier terre
  • Discussions informelles
  • Thanks 6
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Très intéressant à lire , bien évidemment que la notion essentielle est de savoir pour quoi on signe de manière précise et raisonnée .Les données sont connues dès le départ évidemment si le gars croit qu'il va faire la même carrière que les autres recrutements il n'a rien compris .

Mais en théorie il est quand même présumé intelligent pour savoir ce qui l'attend, ton retex pourra servir aux futurs candidats .☝️ 

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Il y a 18 heures, Urek a dit :

Bonjour,

Le parcours OSC-E terre recrute ces dernières années environ 130-150 jeunes tous les ans et pourtant je trouve qu’il reste assez flou, ce qui s’explique par le peu de témoignages et également par les évolutions récentes : la création de l’EMAC et la redéfinition des parcours OSC. Je trouve aussi que parfois, la vision des OSC-E est soit trop négative, soit à l’inverse, naïve sur les possibilités d’activation.

Je ne suis personnellement pas OSC-E mais officier de carrière d’un service interarmées qui délègue sa formation militaire à l’EMAC. J’ai donc été formé une année dans cette école avec les OSC-E de l’armée de terre et ai développé une certaine sympathie pour ce recrutement. J'ai pu accumuler pas mal de connaissances récentes sur ce parcours qui peuvent être utiles à un jeune qui aimerait suivre cette voie, pour s’engager en connaissance de cause. Veuillez me pardonner s’il y a des erreurs, notamment sur la 2ème partie de carrière, étant encore jeune officier et en dehors de l’AdT.

Parcours d’un OSC-E :

Les OSC-E signent d’abord un contrat d’élève-officier à l’EMAC d’une durée d’un an durant laquelle ils sont au grade d’aspirant.
Si vous validez votre année à l’EMAC, vous obtenez votre galon de SLT et vous signez un premier contrat de 7 ans. 
Ce contrat englobe votre année en école d’application à l’issue de laquelle vous devenez LTN, environ 3 années de service en tant que chef de section et 3 années de service en BOI/adjoint CDU/encadrement d’écoles… Vous passez capitaine automatiquement après 4 années au grade de LTN (contre 3 pour les Cyrards).

Durant ce premier contrat, vous avez un premier bilan professionnel de carrière (BPC) au grade de CNE +1 (la sixième année donc). Ce bilan permet de faire le point et notamment d’envisager la suite de la carrière et le renouvellement. Vous pouvez soit décider de quitter l’institution et être accompagné dans votre reconversion par Défense Mobilité, soit décider de renouveler.

Dans ce second cas, vous signez un nouveau contrat de 7 ans et vous avez deux parcours dans un premier temps. Si vous en avez la volonté et la capacité, vous réalisez un TCUE (commandement d’une compagnie). Si vous n’en avez pas la volonté ou que l’institution juge que vous n’en avez pas la capacité, vous retournez en état-major occuper une fonction de niveau fonctionnel 4. Cette seconde option réduit considérablement vos perspectives d’avancement et d’évolution.

De 2015 à 2020, le taux de renouvellement de contrat est passé de 70 à 92%. Le non-renouvellement du fait de l’institution est passé de 19,7% à 0,9%. Donc à moins d’être une gigantesque merde et de ne même pas être capable de tenir un poste en EM, autrement dit être un danger ou un boulet, vous serez renouvelé quasiment automatiquement une première fois si vous en manifester l’envie.

La dernière année de votre TCUE et à CNE+5 pour les autres, vous avez un second BPC qui vous permet de définir avec l’institution votre départ ou votre seconde partie de carrière dans une des dominantes de carrière de l’armée de terre.

Si vous n’avez pas commandé une compagnie, l’aventure s’arrête là pour vous après 14 ans de services (15 en comptant l’EMAC) et au grade de CNE. Vous êtes accompagné durant votre dernière année dans votre reconversion.

Si vous avez effectué votre TCUE, vous avez un parcours pour obtenir le DEM (diplôme d’état-major), de l’enseignement supérieur de premier niveau (EMS 1). En cas d’échec, ou de non-passage, vous ne serez pas non plus renouvelé.

Si vous obtenez le DEM, à l’issue de votre second contrat, vous êtes à 14 ans de services (l’année d’aspirant n’est pas comptée) et vous pouvez obtenir un nouveau contrat de 3 ans pour vous amener à 17 ans de service, qui peut être lui aussi renouvelé jusqu’à 20 ans de service pour accéder à la PLD (retraite). Vous pouvez ensuite prolonger de 10 trimestres jusqu’à 22 ans et demi pour obtenir une retraite militaire à taux plein. Cette retraite est cumulable avec votre salaire suite à votre reconversion.

Seconde partie de carrière :

La seconde partie de carrière pour un OSC-E renouvelé est beaucoup plus variable selon les profils et va énormément dépendre de votre validation ou non de l’EMS 2.

Si vous remplissez les critères, notamment d’âge, vous pouvez passer les concours de l’EMS 2, l’Ecole de guerre et le diplôme technique :

  • En cas de réussite de l’EDG (concours ouvert depuis 2019 aux OSC-E dont une infime partie le réussit), vous êtes destiné à exercer des hautes responsabilités (nf 5c), avec notamment un temps de commandement. Vous avez vocation à finir COL.
  • En cas de réussite du DT (aussi ouvert depuis 2019 et plus abordable que l’EDG, même si toujours très sélectif et que très peu d’OSC-E réussissent) vous êtes aussi destiné à exercer des hautes responsabilités, de niveau fonctionnel 5b. Votre vocation est de finir LCL.
  • Si vous ne réussissez pas ou ne passez pas l’EMS 2, vous avez vocation à exercer des responsabilités de niveau fonctionnel 5a et à terminer CDT. 

Possibilités d’activation :

L’activation est automatique après la réussite de l’EDG ou du DT mais comme vu précédemment, cela concerne une poignée d’OSC-E / an. 

La seconde option est d’être activé sur dossier mais cela reste une procédure rare et concentrée sur les domaines en tension où l’armée a besoin d’officiers supérieurs qualifiés (renseignement, cyber, SIC, langues rares…). Elle n’est possible qu’aux grades précédant celui de LCL.

Dans tous les cas, l’activation reste quelque chose de très rare pour un OSC-E.

Cependant, si le passage au statut de carrière est vraiment votre but ultime, il existe des passerelles assez méconnues pour devenir officier de carrière dans certaines directions et services du ministère (SCA, DRSD, DGSE…) dans votre deuxième partie de carrière. Vous changez alors d'armée, ou êtes simplement détachés.

Cela se fait par voie de concours mais ils restent beaucoup moins concurrentiels que l’EDG ou le DT (également car assez méconnus). De toute manière, il est illusoire de penser que l’activation va vous tomber dessus un jour ou l’autre, sans efforts ni concours.

Reconversion :

Même si aujourd’hui, la plupart des OSC-E ont un bac +5, il ne vous sert pas à grand-chose si vous avez fait complètement autre chose durant les 15-20 années précédentes. Comme je l’ai dit, vous êtes accompagné durant votre reconversion, notamment la dernière année où le ministère peut vous payer une formation. 

De plus, après avoir commandé une trentaine de pax puis une centaine en cas de TCUE et après avoir passé 15-20 ans dans l’armée, vous avez forcément des atouts à faire valoir dans le monde civil. Etant donné que vous êtes contractuel, c’est aussi à vous d’être intelligent et de choisir une arme et des spécialités durant votre deuxième partie de carrière qui puissent être réemployables dans le civil.

Conclusion personnelle :

En conclusion, le statut d’OSC-E n’est pas la voie royale pour faire carrière et vous passerez toujours, à grade et compétences égales, derrière les ESM puis EMIA, notamment en raison de votre différence d’âge à grade égal et du retard que vous accumulerez à tous les passages de grades (hors CNE). Vous pouvez vous engager en tant qu’OSC-E et avoir l’espoir secret d’être activé mais ne comptez pas trop là-dessus, au risque élevé d’être déçu. 

Cependant, vous serez très loin d’être à plaindre (surtout au regard du parcours de certains de vos subordonnés) et à condition d’être malin et compétent, vous pouvez faire un très beau parcours dans l’institution et réussir une belle reconversion avec vos compétences initiales et celles développées dans l’AdT. Si les OSC-E sont en quelque sorte une « variable d’ajustement », je trouve que le terme est globalement trop dur, notamment depuis les réformes récentes du statut OSC.

Le tout est d’être conscient de votre statut et de vos perspectives dans l’armée de terre au moment de signer, pour ne nourrir ni frustration, ni rancœur. Il correspond au mouvement actuel qui n’est pas propre aux armées de « flexibilisation » du marché de l’emploi et qui pourrait peut-être d’ailleurs se poursuivre au profit des OSC. Mieux vaut s’adapter, prendre ce qu’il y a à prendre et repartir heureux de la richesse des expériences vécues que de repartir frustré, parce-que vous n’êtes pas devenu général. Je trouve aussi qu’il est sain pour une institution avec des nécessités opérationnelles critiques et des contraintes budgétaires, de ne pas accumuler des milliers d’officiers supérieurs pour compter les mouches au plafond.

Sources:

  • Point de repère OSC 2021
  • Notes officielles sur l'EMS + première et deuxième partie de carrière d'un officier terre
  • Discussions informelles

Bonjour 😄

 

Merci pour ces informations ;) Depuis la réforme EMAC en 2020, il est difficile de trouver des informations sur le programme de la première année à l'EMAC, autre que "Vous allez suivre les formations chef de trinome, chef de groupe, chef de section....". Quelque chose de très général. Auriez-vous des informations plus détaillées sur le programme d'un OSC durant sa première année à l'EMAC ?

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