BTX Posted October 12, 2023 Author Report Share Posted October 12, 2023 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/10/11/les-premiers-mouvements-de-repli-francais-ont-commence-au-ni-24164.html Les premiers mouvements de repli français ont commencé au Niger "Conformément à la planification, à la coordination en cours", l’état-major des armées françaises a confirmé que les premiers mouvements de transfert et de retrait de troupes françaises ont eu lieu en début de semaine au Niger. Lundi, un avion de transport A-400M a quitté Niamey pour rejoindre la France avec un premier groupe d’une cinquantaine de militaires prioritaires. Mardi midi, un convoi d'hommes et de véhicules en provenance du poste avancé de Tabarey-Barey est arrivé à Niamey, avec des poids lourds transportant du matériel et des blindés (dont certains des forces spéciales. Voir ci-dessous). Il était fortement encadré par des forces de sécurité locales. Le retrait total des forces françaises avait été exigé par les putschistes nigériens rapidement après leur arrivée au pouvoir par un coup d’État fin juillet. Fin septembre, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le départ du contingent tricolore. Difficile de dire que le retrait se fait "conformément" puisque l’état-major des armées ne donne aucune indication sur la manœuvre logistique en cours et sur celle à venir. Seule certitude : l’évacuation de l’emprise de Niamey va suivre. Une partie des soldats et du matériel sera certainement évacuée par avion. Mais pour les lourds et nombreux conteneurs de matériel, la route terrestre, plus lente mais moins chère, sera privilégiée. La destination finale des convois français n’a pas été officiellement communiquée. Puisque les frontières entre le Niger et le Bénin sont toujours fermées, les convois tricolores pourraient prendre la direction du Tchad, via plus de 1 600 kilomètres de routes et de pistes pour atteindre N’Djamena, où se trouve le commandement des Forces françaises au Sahel. Ensuite, le port de Douala? Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted October 19, 2023 Author Report Share Posted October 19, 2023 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/10/19/le-premier-convoi-militaire-francais-parti-du-niger-arrive-a-24182.html Le premier convoi militaire français parti du Niger arrivé au Tchad "sans encombre" Les premiers soldats français ayant quitté leurs bases au Niger dans un convoi terrestre en direction du Tchad (dont le président était à Paris mercredi pour y rencontrer Emmanuel Macron et discuter, entre autres choses, du retrait français du Niger) sont arrivés à N'Djamena, selon le porte-parole de l'état-major français. Ce convoi est sorti du Niger "en sécurité et en coordination avec les forces nigériennes", a expliqué le colonel Pierre Gaudillière. Il est "bien arrivé sans encombre particulière" à N'Djamena, capitale du Tchad voisin, après neuf jours de trajet. N'Djamena a indiqué dans un communiqué "accepter d'offrir un corridor de son territoire pour le retour des troupes françaises en France". "Les forces tchadiennes assureront l'escorte de ces convois depuis la frontière nigérienne jusqu'à N'Djamena pour l'aéroport (...) et à la frontière camerounaise pour le port de Douala", a précisé dans ce texte le chef d'état-major général de l'armée tchadienne, le général Abakar Abdelkerim Daoud. Les rotations aériennes vers la France seront organisées "dans les prochains jours", selon l'EMA. Des avions de transport A-400M sont déjà positionnés sur le tarmac de Niamey, comme en témoignent une vidéo et une photo qui circulent sur X (crédit Servez Julien): Les drones Reaper et leurs postes de contrôle déportés seront du voyage visiblement. Une partie (non précisé par l'EMA) du matériel à faire sortir du Niger (l'équivalent de 2 000 conteneurs est à rapatrier) passera par la voie aérienne. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted October 21, 2023 Author Report Share Posted October 21, 2023 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/10/20/niger-les-gros-flux-logistiques-vont-veritablement-commencer-24186.html Niger: "Les gros flux logistiques vont véritablement commencer la semaine prochaine" Vendredi, le général Eric Ozanne, commandant des forces françaises au Sahel, a tenu une conférence de presse commune avec le colonel nigérien Mamane Sani Kiaou, chef d'état-major de l'armée de Terre. Cette conférence de presse faisait suite à la confirmation par l'EMA français que dans le cadre du désengagement du Niger, un premier convoi terrestre avait rejoint N'Djamena (voir mon post du 19 octobre). Sophie Douce, la correspondante de Ouest-France à Niamey fait le point sur le retrait tricolore: - A la date du 20 octobre, 282 soldats français ont déjà quitté le Niger et 400 autres soldats doivent être rapatriés "dans les jours à venir", a indiqué le chef d'état-major de l'armée de Terre nigérien, le colonel Mamane Sani Kiaou - "Deux gros convois avec des véhicules militaires qui étaient en zone nord" sont partis, tandis que plusieurs autres convois qui vont "transporter des conteneurs avec du matériel non sensible dedans", sans "armement" ni matériel "de transmission" seront organisés dans les prochaines semaines, a précisé le général Eric Ozanne, commandant des forces françaises au Sahel. - Au total, 2 500 conteneurs doivent être évacués hors du pays. Un défi logistique et sécuritaire de taille. - "Les gros flux logistiques vont véritablement commencer la semaine prochaine", a précisé le colonel nigérien. "C'est un transporteur externalisé et civil qui s'occupe de ça et c'est totalement transparent, notamment pour les populations qui verront juste des camions avec des conteneurs comme il y en a beaucoup" - A cause de la fermeture de la frontière du Bénin depuis le coup d’Etat au Niger et du fait des sanctions imposées par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) fin juillet, l’armée française devra transporter une grande partie de ses équipements lourds par la route en passant par le Tchad puis, dans un second temps, jusqu’au port de Douala, au Cameroun. Un voyage de plus de 3 000 kilomètres à travers des zones hostiles, où plane la menace des djihadistes de Boko Haram et liés à la filiale en Afrique de l'Ouest de l'Etat islamique (Iswap). - "On a travaillé ensemble pendant des années, on a demandé qu’ils quittent donc on voudrait que tout se passe bien", a insisté le colonel Mamane Sani Kiaou. En cas de "blocage", deux pays ont été choisis comme intermédiaires : les Etats-Unis et le Togo. - "L'objectif des annonces présidentielles d'un départ au 31 décembre sera tenu", assure le général Ozanne. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted December 13, 2023 Author Report Share Posted December 13, 2023 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/12/13/depart-selon-niamey-tous-les-soldats-francais-auront-quitte-24301.html Selon Niamey, tous les soldats français auront quitté le Niger d'ici le 22 décembre L'armée nigérienne a précisé, dans un communiqué lu à la télévision mardi soir, que "le processus de désengagement des troupes françaises se poursuit jusqu'ici de manière coordonnée et en toute sécurité" et que les derniers soldats français quitteront le territoire nigérien avant Noël. "1 346 français et 80% du matériel logistique ont été désengagés hors de nos frontières. A ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens", a détaillé la télévision nationale nigérienne, Télé Sahel, mardi soir. "D'ici le 22 décembre prochain, tous les soldats français ainsi que leurs (équipements) logistiques auront définitivement quitté le Niger", indiquent les Forces armées nigériennes dans leur communiqué. C'est l'aboutissement d'un profond divorce entre la France et le Niger, depuis l'arrivée au pouvoir des généraux à Niamey, lors d'un coup d'Etat le 26 juillet. Un premier convoi de soldats français avait quitté le pays le 10 octobre. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Stvn Posted December 13, 2023 Report Share Posted December 13, 2023 À voir s'ils vont trouver leurs bonheurs auprès des Russes et Chinois. Quote Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶 Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted December 13, 2023 Author Report Share Posted December 13, 2023 On peut logiquement en douter. Je crois au mouvement perpétuel et au balancier de l'Histoire. BTX 1 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted December 22, 2023 Author Report Share Posted December 22, 2023 https://www.opex360.com/2023/12/22/sahel-les-derniers-militaires-francais-ont-quitte-le-niger/ Les derniers soldats français ont quitté le Niger « Nous ne pouvons abandonner aucun théâtre d’opérations », a affirmé le président Macron, avant de partager un repas de Noël avec les militaires français déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, le 21 décembre. Pourtant, au cours de ces dix-huit derniers mois, la France a bien été obligée de se retirer militairement de la zone dite des trois frontières car située aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger… Et donc de mettre un terme à ses opérations de contre-terrorisme dans cette région. « Je pense au Sahel. J’ai décidé d’importantes reconfigurations et me suis exprimé à ce sujet en février dernier. Le putsch de cet été au Niger en confirme la nécessité et nous continuerons, là-bas, de protéger nos intérêts. Mais nos armées seront moins présentes en permanence, moins posées, aussi moins exposées », a rappelé M. Macron. Pour rappel, le 27 février, celui-ci avait dévoilé une « stratégie pour l’Afrique », laquelle proposait d’instaurer un « nouveau modèle de partenariat » selon deux axes : une « réduction visible des effectifs [militaires] français » associée à une « augmentation des effectifs de [des] partenaires africains » et une offre de « formation, d’accompagnement et d’équipements au meilleur niveau » plus conséquente. « Vos frères d’armes mettent en oeuvre ces orientations, avec courage, avec détermination, dans un contexte souvent difficile. Et le CEMA [chef d’état-major des armées] a donné des directives claires. C’est un immense défi logistique qui est relevé quotidiennement pour désengager nos éléments du Niger et les choses se déroulent avec professionnalisme, calme, respect », a ensuite déclaré le chef de l’État. Cela étant, lors de l’annonce de cette nouvelle « stratégie pour l’Afrique », personne ne se doutait que le Niger, dernier pays sur lequel Paris comptait pour tenir à l’oeil les groupes jihadistes actifs dans la région des trois frontières, allait être le théâtre d’un coup d’État… Et qu’il dénoncerait les accords militaires noués avec la France. Quoi qu’il en soit, fin septembre, après plusieurs semaine de bras de fer et de tractations diplomatiques au sein de la Communauté économiques des États de l’Afrique de l’Ouest [Cédéao], le président Macron dut se résoudre à annoncer le retrait des forces françaises de ce pays. Retrait qui fut amorcé durant la première semaine d’octobre. Ce désengagement du Niger aura pris trois mois. En effet, ce 22 décembre, une cérémonie organisée à Niamey a officiellement marqué la fin de dix ans de présence militaire française dans ce pays. Celle-ci s’est terminée avec la « signature » d’un « document conjoint » par le colonel Mamane Sani Kiaou, le chef d’état-major de l’armée de Terre nigérienne, et le général Éric Ozanne, le commandant des forces françaises au Sahel. « La signature de ce texte s’est faite en présence du Togo et des États-Unis », représentés respectivement « par le chef d’état-major général des armées et l’attaché militaire de Défense », a précisé l’armée nigérienne. Dans son dernier compte-rendu des opérations, l’État-major des armées a indiqué que « moins de 100 militaires français » étaient encore présents à Niamey à la date de 19 décembre. Et d’ajouter : « Il ne reste plus de troupe combattante, de véhicule blindé, ni d’aéronef de combat. Des rotations aériennes quotidiennes sont effectuées pour achever le désengagement du fret, avec le concours supplémentaire d’aéronefs alliés. En parallèle, des convois logistiques civils permettent d’évacuer du fret non sensible vers les ports de la région pour un acheminement par voie maritime ». À noter que la fin du retrait des forces françaises coïncide avec l’annonce de la fermeture de l’ambassade de France au Niger parce que celle-ci « n’est plus en capacité de fonctionner normalement ni d’assurer ses missions »… et aussi avec la reconnaissance par les Nations unies de la junte nigerienne comme « autorité légitime ». Ce qui est un désaveu de plus pour le président élu, Mohamed Bazoum, ainsi que pour la diplomatie française. Par ailleurs, alors que, dans le cadre de son alliance avec le Mali et le Burkina Faso, le Niger envisage un rapprochement avec la Russie, les États-Unis, qui maintiennent encore une importante présence militaire dans ce pays [même si elle est passée de 1100 à 648 soldats, ndlr], ont récemment dit avoir l’intention de reprendre leur collaboration avec Niamey… mais en procédant « par étapes », c’est à dire en fonction des décisions prises par la junte pour restaurer l’ordre constitutionnel. D’autres pays européens sont sur la même ligne, même si Niamey a aussi coupé les ponts avec l’Union européenne [UE], en dénonçant les accords relatifs à la mission EUCAP Sahel Niger et à la mission de partenariat militaire de l’UE au Niger [EUMPM]. Tel est ainsi le cas de la Belgique. « Au Niger, l’opération New Nero a pris fin à la suite d’un coup d’État. La Défense reste présente pour continuer à surveiller les activités et la situation générale dans la région », a en effet indiqué le ministère belge de la Défense, le 19 décembre. Le même jour, en visite à Niamey, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a laissé entendre que l’Allemagne souhaitait continuer à coopérer avec le Niger. « Nous avons clairement indiqué quelle position était la nôtre, ce qui est envisageable et ce qui ne l’est pas. Et nous allons désormais préparer sereinement les prochaines étapes. J’ai dit, au nom de la partie allemande, que nous souhaitions reprendre les projets de coopération. Même après la prise du pouvoir, nous n’avons pas tout arrêté », a-t-il déclaré. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted December 27, 2023 Author Report Share Posted December 27, 2023 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/12/26/au-niger-le-depart-des-soldats-francais-celebre-par-les-part-24324.html Au Niger, le départ des soldats français célébré par les partisans de la junte Voici un reportage effectué par Sophie Douce, la correspondance de Ouest-France au Niger; il a été réalisé vendredi dernier, jour du départ des derniers soldats français. Ce sujet paru le 24 décembre sur ouest-france.fr est à lire ici. Un extrait pour donner le ton: "L’ambiance est à la fête devant la base aérienne 101 de Niamey. Dans la foule, un groupe de femmes en robe coloré dansent et chantent, un petit balai brandi à la main. « C’est pour chasser les Français ! », glisse l’une d’elles, en riant. C’est désormais chose faite." Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
piranha Posted December 28, 2023 Report Share Posted December 28, 2023 17 hours ago, BTX said: un petit balai brandi à la main. « C’est pour chasser les Français ! », glisse l’une d’elles, en riant. C’est désormais chose faite." En attente de EIGS et JNIM a venir faire cette nana porter le hijab, et utiliser son balai a la bon emploi. Ou encore, Ansaroul Islam ou FLM. Example de Mali avec remontee en puissance de l'AZAWAD avec toutes les acteurs comme GAS comme GAT, remise a pied. Et les amis russes sont trop occupee ailleurs pour venir aider a ces jeunes hebetee. 1 Quote Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted February 4 Author Report Share Posted February 4 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/03/l-essd-turque-sadate-deploie-des-formateurs-au-burkina-24405.html Des formateurs turcs déployés au Burkina Faso: l'ESSD Sadat serait en cours de déploiement Le président de la transition du Burkina Faso issu d'un coup d'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a assuré mercredi dans un entretien accordé au journaliste camerounais Alain Foka, diffusé sur sa chaîne Youtube, qu'"aucun Russe" n'était sur le terrain pour combattre les djihadistes dans son pays, en n'excluant pas qu'ils puissent le faire à l'avenir. "Il n'y a aucun Russe sur le terrain pour combattre. Pour l'instant, on se bat seuls, ils nous appuient en termes de formation sur le volet de la logistique, de la formation tactique", a déclaré le capitaine Traoré, qui a précisé que des formateurs d'autres pays, dont la Turquie (dans le domaine des drones entre autres) et la Chine, étaient également présents. Certains des Turcs présents au Burkina appartiendraient à l'ESSD Sadat Defense. Selon le compte de Stop Wagner sur X, les personnels de la Sadat pourraient être déployés sur deux sites miniers: Il sera intéressant de voir si la Sadat confie des missions de lutte informationelle/désinformation à l'ASSAM (Association of Justice Defenders Strategic Studies Center). Ce think tank a été fondé et est présidé par Adnan Tanriverdi, le fondateur de Sadat. L'ASSAM diffuse un discours belliqueux et anti-occidental. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted February 21 Author Report Share Posted February 21 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/20/mercenaires-sa-ou-mercs-inc-wagner-l-incubateur-de-smp-24441.html Mercenaires SA ou Mercs Inc.: Wagner, l'incubateur de SMP? En 1998, François Misser et moi avons publié un livre intitulé Mercenaires SA. Ce que l'on pourrait traduire en anglais par "Mercs Incorporated". C'est d'ailleurs ce titre qui aurait pu être choisi pour l'excellente étude du Royal United Services Institute (RUSI): "The Threat from Russia’s Unconventional Warfare Beyond Ukraine, 2022–24". Ce rapport tombe à pic, à un moment où la marque "Wagner" est revendiquée de toutes parts, comme l'avait été dans les années 2000 la marque sud-africaine Executive Outcomes. Mais ce phénomène d'accaparement du nom où les revendications d'héritiers opportunistes ne doivent pas faire oublier que ce qui importe, c'est le produit fourni ou le service rendu et pas le nom (d'ailleurs on a vu apparaitre des "Africa Corps", "Expeditionary Corps", à la place de Wagner). Le rapport spécial publié par le RUSI détaille les activités militaires non conventionnelles de la Russie, en dehors de l’Ukraine, qui sont pilotées par le Main Directorate of the General Staff of the Armed Forces of the Russian Federation (le GRU). Ces activités rassemblent les efforts de déstabilisation des pays européens, les opérations en Afrique pour prendre le contrôle des ressources naturelles et les manoeuvres informationnelles pour cibler des publics au Moyen-Orient. En fait, ce sont surtout les activités africaines des faux-nez du GRU qui méritent le plus d'attention. Les Russes profitent de l'inattention stratégique des Occidentaux, trop occupés/préoccupés dans le cas des Américains par l'Indo-Pacifique et trop obnubilés dans les cas des Européens par la guerre en Ukraine. D'où l'ambition de cette étude documentée. Ces activités russes sont détaillées et présentées comme "un projet colonialiste pour prendre le contrôle de gouvernements africains et exploiter les ressources naturelles du continent". Ce projet piloté par Andrei Averyanov, n° 2 du GRU (et ancien chef de l'unité 161 Intelligence Specialists Training Centre ), a vu la mise en place (en RCA, au Soudan et au Sahel par exemple) de ce que les auteurs du rapport du RUSI appellent un "kit de survie des régimes" ("Regime Survival Package"). Cliquer sur ce lien "The Threat from Russia’s Unconventional Warfare Beyond Ukraine, 2022–24" pour consulter l'étude. Un sujet de la BBC à lire ici. Il est titré: "Wagner in Africa: How the Russian mercenary group has rebranded". Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted March 17 Author Report Share Posted March 17 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/03/17/exit-l-oncle-sam-le-niger-rompt-avec-les-etats-unis-24490.html Exit l'oncle Sam: le Niger rompt avec les Etats-Unis Selon le porte-parole de la junte qui gouverne le Niger, le colonel Amadou Abdramane, les autorités locales ont mis fin à un accord militaire autorisant la présence des membres du personnel militaire et civil du département américain de la Défense (DoD) sur son territoire (photos DoD). Cette décision intervient après une visite effectuée cette semaine par des responsables américains et visiblement jugé infructueuse par Niamey. Amadou Abdramane a déclaré à la télévision publique que la délégation américaine n'avait pas observé le protocole diplomatique et que le Niger n'avait pas été informé de la composition de la délégation, de la date de son arrivée ou de l'ordre du jour. Il a ajouté que les discussions avaient porté sur la transition militaire en cours au Niger, la coopération militaire entre les deux pays et le choix des partenaires du Niger dans la lutte contre les groupes affiliés à Al Qaïda et à l'Etat islamique. "Le Niger regrette l'intention de la délégation américaine de dénier au peuple nigérien souverain le droit de choisir ses partenaires et les types de partenariats susceptibles de l'aider véritablement à lutter contre le terrorisme", a précisé Amadou Abdramane sans citer les "partenaires" choisis par la junte mais parmi lesquels figure la Russie. Les Etats-Unis disposent de plusieurs emprises sur le territoire nigérien. Ils ont en particulier accès aux bases aériennes 101 (Niamey) et 201 (Agadez) d'où ils déploient des drones (photo ci-dessus) et des moyens ISR. Ils disposent actuellement d'un peu plus de 600 hommes dans le pays (contre 1100 en milieu d'année 2023). Voir mon post de décembre 2023 sur ces effectifs. Des contractors américains sont aussi présents dans le pays, oeuvrant en particulier dans les domaines du transport aérien et du renseignement. 1 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted April 14 Author Report Share Posted April 14 http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/04/lafrica-corps-russe-au-niger.html L’Africa Corps russe au Niger Après le Burkina Faso, le Niger s’apprête à accueillir l’Africa Corps (avec un C)*, signe d’un nouveau marqueur russe en Afrique. La junte** au pouvoir au Niger, isolée sur le plan international, franchit donc une nouvelle étape en recevant des éléments russes. Après avoir rompu avec la France, le départ des Américains pourrait avoir des répercussions à long terme notamment auprès des bailleurs de fonds internationaux où un consensus pourrait entraîner un arrêt des financements. Il est à noter, selon diverses sources, que les campagnes de désinformation contre la présence de la base américaine et la mission européenne EUCAP Sahel n’ont pas été un franc succès, malgré l’utilisation, notamment, des médias d’état. Enfin la relation nigéro-algérienne a été mise à mal par les opérations de refoulement de milliers de migrants ouest africains par l’Algérie vers le Niger et leur "caractère violent". Alger avait été, jusque là, bienveillante avec la junte. *Structure créée par le ministère de la défense russe. **Qui a pris le nom de "Conseil national pour la sauvegarde de la patrie". Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
piranha Posted April 14 Report Share Posted April 14 1 hour ago, BTX said: Après le Burkina Faso, le Niger s’apprête à accueillir l’Africa Corps (avec un C)* Россия приступила к формированию так называемого «Африканского корпуса» (АК) на замену действовавшим на континенте структурам ЧВК «Вагнер» AK - Africa Korps. Donc, on fait, c'est bien avec un "K''. 1 Quote Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted April 21 Author Report Share Posted April 21 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/21/le-definitif-us-go-home-de-la-junte-nigerienne-24576.html Le définitif "US go home" de la junte nigérienne Les Etats-Unis vont bien retirer leurs troupes du Niger, comme je l'avais écrit dans un post du 17 mars. Un accord a finalement été trouvé entre le secrétaire d'Etat adjoint américain, Kurt Campbell, et la junte au pouvoir au Niger, lors d'une rencontre à Washington avec le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine qui a formellement confirmé que Niamy avait choisi le camp de Moscou L'accord prévoit l'envoi d'une délégation américaine au Niger dans les prochains jours pour s'accorder sur les détails du retrait de ces troupes engagées dans la lutte antidjihadiste. Les forces US sont principalement déployées sur des bases aériennes, à Niamey et Agadez. Jusqu'au coup d'Etat survenu en juillet 2023, le Niger était un partenaire clé en matière de sécurité dans la région pour la France et les États-Unis. Mais les nouvelles autorités du Niger ont décidé, comme les juntes du Mali et du Burkina Faso voisins, de mettre fin aux accords militaires avec leurs anciens alliés occidentaux, de quitter la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de favoriser des liens plus étroits avec la Russie. D'ailleurs, le mercredi 10 avril, des instructeurs russes sont arrivés à Niamey, tandis que les autorités du pays réceptionnaient leur première livraison de matériel militaire russe dans le cadre de la nouvelle coopération sécuritaire avec Moscou. Deux jours plus tard, Africa Corps -- perçu comme le successeur de la société paramilitaire Wagner en Afrique -- a confirmé son arrivée dans le pays. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Yann pyromane Posted April 21 Report Share Posted April 21 Ils ont gagné au change ...Des humanistes arrivent .. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted April 26 Author Report Share Posted April 26 https://www.opex360.com/2024/04/26/les-forces-speciales-americaines-ne-sont-plus-les-bienvenues-au-tchad/ Les forces spéciales américaines ne sont plus les bienvenues au Tchad Quand les forces françaises ont dû se retirer du Niger après que Niamey a dénoncé les accords de coopération militaire conclus avec Paris, elles ont pu s’appuyer sur la base « Sergent-chef Adji Kosseï », à N’Djamena [Tchad]. Qu’en sera-t-il pour les troupes américaines ? En effet, malgré une attitude plutôt conciliante à l’égard de la junte désormais au pouvoir à Niamey, les États-Unis ont dû se résoudre à retirer leurs forces du Niger… et donc à faire une croix sur la base aérienne 201 d’Agadez, réhabilitée à grand frais pour y exploiter des drones MALE et autres moyens ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance]. Mais ils ne pourront sans doute pas compter sur le Tchad pour maintenir une présence militaire au Sahel. Dans un courrier daté du 4 avril et signé par le général Amine Ahmed Idriss, le chef d’état-major de la force aérienne tchadienne, N’Djamena a demandé aux États-Unis de cesser « immédiatement » leurs activités militaires sur la base aérienne « Sergent chef Adji Kosseï », estimant que ceux-ci n’avaient pas fourni les documents justifiant la présence sur place de leurs forces. Et de menacer, en outre, de dénoncer l’accord sur le statut des troupes américaines au Tchad [SOFA]. Selon CNN, la Force opérationnelle d’opérations spéciales [SOTF] américaine est principalement visée. Celle-ci est effectivement présente sur la base de N’Djamena, considérée comme étant une plaque tournante importante pour les activités de contre-terrorisme et de renseignement dans la région. Pourtant, en janvier, rien ne laissait présager une telle évolution. À la tête du commandement militaire américain pour l’Afrique [US AFRICOM], le général Michael Langley, avait rencontré le général Abakar Abdelkerim Daoud, le chef d’état-major des forces armées tchadiennes, pour évoquer les « défis sécuritaires régionaux et les efforts du Tchad pour lutter contre l’extrémisme violent au Sahel ». L’US AFRICOM « reste déterminé à établir des partenariats durables avec le Tchad et d’autres pays africains du Sahel pour répondre aux préoccupations mutuelles en matière de sécurité et contribuer à promouvoir un avenir pacifique et prospère dans la région », avait commenté le général Langley, à l’issue de cette rencontre. « L’instabilité au Sahel menace les intérêts américains, rendant la collaboration essentielle au partage de renseignements et au renforcement des capacités. De plus, l’engagement américain contribue à la stabilité régionale, essentielle à la croissance économique et aux efforts humanitaires. En favorisant les partenariats, les États-Unis visent à lutter contre le terrorisme et à promouvoir les efforts collectifs de sécurité au Sahel », avait par ailleurs soutenu l’US AFRICOM, via un communiqué. Reste que, le 26 avril, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder a confirmé le départ de N’Djamena des forces spéciales américaines [soit 75 opérateurs]. Et d’ajouter qu’elles allaient ainsi se « repositionner » en dehors du Tchad, « dans le cadre d’un réexamen des modalités de la coopération sécuritaire » avec les autorités tchadiennes. Réexamen qui « reprendra après l’élection présidentielle du 6 mai », pour laquelle Mahamat Idriss Déby, actuellement président du « Conseil militaire de transition », est candidat. Ce changement de ton des autorités tchadiennes à l’égard des États-Unis annonce-t-il un revirement d’alliance, alors que, récemment, M. Déby a dit vouloir renforcer la coopération militaire avec la Russie, qu’il a qualifiée de « pays frère » ? Ou est-ce un moyen pour N’Djamena de faire monter les enchères, sachant que le Tchad est le dernier allié des Occidentaux au Sahel ? Photo : USSOCOM / Archive Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted May 4 Author Report Share Posted May 4 https://www.opex360.com/2024/05/03/au-niger-les-forces-americaines-et-les-instructeurs-militaires-russes-cohabitent-sur-la-base-de-niamey/ Au Niger, les forces américaines et les « instructeurs » militaires russes cohabitent sur la base de Niamey Ayant ménagé la junte désormais au pouvoir à Niamey afin de préserver leurs intérêts militaires au Niger, les États-Unis ont connu le même sort que celui qui avait été fait à la France quelques mois plus tôt. En effet, en mars, les putschistes ont dénoncé les accords de coopération militaire conclus précédemment avec Washington. Et cela, après avoir scellé un rapprochement avec Moscou. Un mois plus tard, les États-Unis ont fini par se résoudre à retirer leurs troupes du Niger [soit environ un millier de militaires] et, par conséquent, de renoncer à la base de Niamey et à celle, stratégique, d’Agadez. Cependant, les modalités de ce désengagement restent encore à préciser, la junte nigérienne n’étant pour l’instant pas disposée à autoriser les vols militaires américains, selon CNN. « Les États-Unis enverront une autre délégation au Niger […] pour discuter plus en détail du retrait des troupes américaines », a d’ailleurs précisé Sabrina Singh, une porte-parole du Pentagone, lors d’un point de presse, le 1er mai. Pour le moment, l’échéance de ce désengagement n’a pas été fixée. Cependant, les premiers « instructeurs » militaire russes, dont on ignore s’ils appartiennent à l’Africa Corps [ex-Wagner] ou s’ils relèvent des forces régulières, sont arrivés à Niamey à bord d’un Iliouchine Il-76. Ils vont « installer un système de défense anti-aérien » capable « d’assurer le contrôle total de notre espace aérien », a indiqué la télévision publique nigérienne, le 11 avril. « Nous sommes ici pour former l’armée du Niger et l’aider à utiliser le matériel militaire qui vient d’arriver. C’est du matériel de différentes spécialités militaires. Nous sommes ici pour développer la coopération militaire entre la Russie et le Niger », a expliqué l’un de ces instructeurs russes, sur les mêmes ondes. Selon un responsable du Pentagone et une autre source « proche du dossier » sollicités par CNN et l’agence Reuters, le contingent russe a pris ses quartiers sur la base aérienne 101 de Niamey, où des troupes américains sont encore présentes. Même si les relations entre Américains et Russes sont actuellement tendues, en raison notamment de la guerre en Ukraine, cette proximité n’inquiète pas outre mesure Lloyd Austin, le chef du Pentagone. « Les Russes se trouvent dans un complexe séparé et n’ont pas accès aux forces américaines ni à nos équipements », a-t-il en effet déclaré, alors qu’il était interrogé à ce sujet lors d’une conférence de presse donnée à Honolulu. « La sécurité de nos troupes est essentielle à mes yeux… Mais pour l’instant, je ne vois pas de problème majeur ici », a-t-il ajouté. Cependant, si, effectivement, le contingent russe n’opère « pas dans le même espace que les Américains », la « zone » n’est pas non plus « très vaste », a souligné l’un des interlocuteurs de CNN. Cela étant, en septembre dernier, le Pentagone avait indiqué qu’il allait repositionner une partie de son personnel et de ses moyens de la base aérienne 101 de Niamey vers la base aérienne 201 d’Agadez, « par précaution ». Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted May 21 Author Report Share Posted May 21 https://www.opex360.com/2024/05/20/les-etats-unis-entament-leur-retrait-militaire-du-niger-ou-des-mercenaires-pro-turcs-ont-ete-deployes/ Les États-Unis entament leur retrait militaire du Niger, où des mercenaires pro-turcs ont été déployés Après que la France a mis fin à sa présence militaire au Niger, les États-Unis s’apprêtent à en faire autant, leur approche plutôt conciliante avec la junte au pouvoir depuis le 26 juillet dernier n’ayant pas empêché la fin de leur coopération sécuritaire avec ce pays, par ailleurs aux prises avec la mouvance jihadiste, comme le Mali et le Burkina Faso voisins. Pour rappel, en mars, n’ayant pas accepté la menace de sanctions en cas de vente d’uranium à l’Iran, le nouveau régime nigérien a dénoncé les accords de coopération militaire conclus précédemment avec Washington. Accords qui avaient notamment permis la réhabilitation – à grands frais – de la base aérienne 201 d’Agadez, utilisée par les forces américaines pour des missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] menées du sud de la Libye au nord du Nigeria. Un mois plus tard, les États-Unis ont dû se résoudre à annoncer le départ de leurs troupes du Niger, où des « instructeurs militaires » russes venaient d’arriver. Mais ils restaient encore à en définir les modalités. Ce qui vient d’être fait, Washington et Niamey ayant indiqué, via un communiqué commun, avoir trouvé un « accord de désengagement » des forces américaines. Celles-ci, qui ont entamé leur retrait, devront avoir quitté le pays « au plus tard le 15 septembre 2024 ». Les deux parties sont ainsi convenues de mettre en place des « procédures » visant à « faciliter l’entrée et la sortie du personnel américain, y compris les autorisations de survol et d’atterrissage pour les vols militaires ». En outre, des « garanties de protection et de sécurité » ont été données aux forces américaines durant leur désengagement. Pour autant, il n’est pas question pour Washington de rompre avec Niamey. « Le retrait des forces américaines n’entache en rien la poursuite des relations entre les États-Unis et le Niger dans le domaine du développement », est-il affirmé dans ce communiqué. D’ailleurs, l’aide américaine devrait se poursuivre, grâce à un nouvel accord de près de 500 millions de dollars sur trois ans. En attendant, après avoir formé l’Alliance des États du Sahel avec le Mali et le Burkina Faso, déjà en affaire avec Moscou, le Niger a noué une coopération militaire avec la Russie, dont l’influence ne cesse de s’étendre dans la région. Mais la Turquie n’est pas en reste. En janvier 2021, Florence Parly, alors ministre des Armées, avait de nouveau dénoncé les attaques informationnelles menées par Moscou et Ankara contre les forces françaises au Mali. « Il est clair que le Sahel est, comme beaucoup d’autres régions dans le monde et de zones de crise, un enjeu d’influence entre les grandes puissances. Alors certains de ces acteurs, dont il faut souligner qu’ils n’y sont pas engagés militairement, cherchent néanmoins à nous concurrencer. Et c’est dans le domaine informationnel que nous voyons se développer cette compétition », avait-elle expliqué. Et d’ajouter : « Pour citer quelques pays, il y a évidemment la Turquie et il y a la Russie. L’une comme l’autre cherchent à s’imposer, s’infiltrer dans les interstices et toujours à nous discréditer ». L’influence turque dans la région est à la fois religieuse [avec la construction de mosquées et le soutien à certains courants de l’islam proches des Frères musulmans], économique et militaire, comme en témoignent les livraisons de drones Bayraktar TB-2 aux trois membres de l’Alliance des États du Sahel . Mais cette influence a pris une autre dimension au Niger, avec la présence de cinq cents à un millier de mercenaires recrutés parmi les groupes rebelles pro-turcs actifs en Syrie, dont la « Division Sultan Mourad ». Ce n’est pas la première fois que la Turquie a recours à ce mode opératoire : en 2019, par l’entremise de la société militaire privée [SMP] Sadat, elle avait stipendié des combattants syriens alignés sur ses intérêts pour renforcer les troupes du gouvernement d’unité nationale libyen [GNA], avec lequel elle venait des signer des accords militaires. Puis elle en avait fait autant un an plus tard, pour soutenir l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme [OSDH], les premiers mercenaires recrutés par la Sadat pour 1500 dollars par mois ont été envoyés au Niger dès août 2023, avec la mission d’y « protéger des intérêts et des projets turcs ». Au moins neuf ont été tués, dans des circonstances inconnues. D’après le témoignage recueilli par l’AFP auprès de l’un d’entre-eux, le rôle de ces mercenaires ne se limite pas à la protection des intérêts turcs dans le pays… puisqu’ils seraient aussi engagés contre le groupe jihadiste Boko Haram, actif dans le nord du Nigéria ainsi que dans le sud du Niger et du Tchad. D’autres auraient été « chargés d’une mission à Lomé, au Togo », avance l’agence de presse. « Il n’a pas été précisé d’où venaient les instructions qui leur ont été données », a-t-elle ajouté. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted May 22 Author Report Share Posted May 22 https://www.opex360.com/2024/05/21/le-retrait-des-forces-francaises-du-niger-a-coute-au-moins-92-millions-deuros/ Le retrait des forces françaises du Niger a coûté au moins 92 millions d’euros Le 24 septembre dernier, après un bras de fer avec la junte ayant pris le pouvoir à Niamey et de vaines tractations diplomatiques au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest [Cédéao], le président Macron annonça le départ des forces françaises du Niger. Ce désengagement militaire commença quelques jours plus tard, dans des conditions rendues compliquées par la fermeture de la frontière entre le Niger et le Bénin, celle-ci ayant rendu impossible le transfert de fret via le port de Cotonou. Aussi, les convois français furent contraints de rejoindre le Tchad, ce qui n’était pas le chemin le plus court. Quoi qu’il en soit, ce retrait fut achevé trois mois après l’annonce de M. Macron. Cette manœuvre a évidemment un coût, que le ministère des Armées a détaillé dans une réponse à une question écrite posée par la députée Marie-France Lorho [RN]. Ainsi, la valeur totale des équipements rapatriés en France – soit 1929 conteneurs, 600 véhicules et 22 aéronefs – s’est élevée à « plus de 820 millions d’euros », a d’abord indiqué le ministère. Comment est-il parvenu à ce résultat, sachant que figuraient cinq drones Reaper et trois Mirage 2000D dans cette liste ? Toujours est-il que des équipements ont dû être laissés sur place, pour une valeur de 12 millions d’euros. « Il s’agit d’infrastructures non démontables ou vétustes, dont la valeur résiduelle est inférieure au coût de démontage et de transport, notamment 500 bungalows et 3 réservoirs de carburant aérien modulaires [3,4 M€], d’infrastructures type ‘structures métallo-textiles’ trop complexes à démonter [environ 5 M€] cédés après démontage de leur matériel d’environnement [climatisation, système électriques, etc.] et enfin de divers petits matériels de vie en campagne [tentes, bureaux, etc.] », a précisé le ministère des Armées. Quant au coût « direct » du désengagement, il s’est élevé à environ 80 millions d’euros. « Les grandes catégories de coûts sont le transport effectué à 65 % par voie aérienne, 32 % par voie routière et 3 % par voie maritime [70 M€], les indemnités T2 dites ‘OPEX’ [0,6 M€] et enfin diverses dépenses concernant les zones de stockage, contrats d’externalisation, taxes aéroportuaires, etc. [10 M€] », a-t-il poursuivi. Au total, si on tient compte des équipements laissés au Niger, ce retrait aura donc coûté environ 92 millions d’euros… Seulement, et comme l’avait suggéré Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors d’une audition au Sénat, en octobre dernier, cette somme ne tient pas compte des coûts liés à la remise en condition opérationnelle des équipements rapatriés. Et ceux-ci sont susceptibles de faire grimper significativement la facture. « Les matériels rapatriés du Niger en métropole feront systématiquement l’objet d’un diagnostic approfondi au sein des ateliers industriels en régie ou privé, avant une éventuelle remise en condition. À l’issue, ces matériels seront redéployés dans leur unité d’origine. La durée de cette remise en condition demeure difficile à estimer [quelques mois à quelques années] car elle dépend notamment des capacités d’absorption des chaînes techniques », a en effet prévenu le ministère des Armées. En attendant, au-delà des aspects comptables, ce retrait des forces français du Niger [mais aussi du Mali et du Burkina Faso] oblige les services de renseignement – à commencer par la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] – à revoir son dispositif au Sahel. « C’est un problème majeur », a ainsi souligné Jean-Louis Martineau, l’adjoint au Coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, devant le députés, le mois dernier. « Ce que craignent les services, c’est la déstabilisation de la zone. Il s’agit d’éviter que le centre de l’Afrique devienne la Syrie de 2011 et que la menace remonte du Sahel vers le Maghreb, donc vers l’Occident. Les services travaillent à leur recomposition, qui est classifiée. Je ne peux en prédire le résultat faute d’avoir à en connaître », a-t-il confié. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted July 28 Author Report Share Posted July 28 https://www.opex360.com/2024/07/28/une-offensive-de-larmee-malienne-et-de-paramilitaires-russes-a-vire-au-fiasco-dans-le-nord-du-mali/ Une offensive de l’armée malienne et de paramilitaires russes a viré au fiasco dans le nord du Mali Après avoir repris la ville de Kidal aux groupes armées independantistes à dominante touareg, avec l’appui de l’ex-groupe paramilitaire russe Wagner [devenu « Africa Corps »], et dénoncé l’accord d’Alger de 2014 en accusant l’Algérie d’ingérence dans ses affaires intérieures, la junte malienne, dirigée par le colonel Assimi Goïta, a fait de la reconquête du nord du Mali [Azawad] une priorité. Et cela alors que les organisations jihadistes, comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda] et l’État islamique au grand Sahara [EIGS], sont toujours très actives dans le pays. Ainsi, le 21 juin, les forces armées maliennes [FAMa] et les paramilitaires russes ont lancé une vaste opération depuis Kidal en direction d’In-Afarak, un carrefour commercial situé à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Tessalit. Puis, deux jours plus tard, la colonnne russo-malienne s’est dirigée vers la localité de Tinzaouatine, située près de la frontière avec l’Algérie. Ce qui a donné lieu à des combats d’une ampleur inédite que l’on n’avait plus vue depuis plusieurs mois. Ayant duré pendant trois jours, ces affrontements ont visiblement tourné à l’avantage des combattants du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad [CSP-DPA], une organisation qui fédère plusieurs mouvements armés indépendantistes. « Les combattants de l’Azawad contrôlent la situation à Tinzaouatine et plus au sud dans la région de Kidal. Les mercenaires russes et les Forces armées maliennes ont fui. D’autres se sont rendus », a en effet affirmé Mohamed Elmaouloud Ramadane, le porte-parole du CSP-DPA, auprès de l’AFP. L’un des hélicoptères Mil Mi-24 envoyé dans les environs de Zakak, sur la route de Kidal, a dû faire un atterrissage d’urgence, sans que l’on sache s’il a eu une défaillance technique ou s’il a été touché par des tirs. À en juger par les nombreuses photographies et vidéos diffusées via les réseaux sociaux, les pertes subies par les paramilitaires russes et les FAMa sont importantes. Il serait question de plusieurs dizaines de tués et de prisonniers. Parmi eux figurerait Anto Elizarov, un commandant de l’ex-Wagner [indicatif : « Lotus »] ainsi que Nikita « Bely », qui animait le canal « Grey Zone » sur Telegram. Cela étant, les combattants du CSP-DPA n’ont pas été les seuls à avoir été impliqués dans les combats. En effet, via X [anciennement Twitter], le journaliste Wassim Nasr [France24] a indiqué que le GSIM avait tendu au moins une embuscade à ce qu’il restait de la colonne russo-malienne. « Pour les sources du CSP, le GSIM ment, il n’a pas participé et essaie de leur voler la victoire », a-t-il cependant ajouté. Reste que l’organisation jihadiste a publié des photographies à l’appui de ses affirmations. De son côté, l’état-major malien assure avoir le contrôle de la situation. « Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2024, les unités FAMa en patrouille dans le secteur de Tinzaouatine depuis trois jours, ont amorcé leur mouvement rétrograde [?]. Les violents combats continuent contre la coalition des terroristes. La zone est sous surveillance et la situation est particulièrement suivie […]. Cinq cibles terroristes ont été traitées avec succès par les vecteurs aériens FAMa », a-t-il soutenu dans un communiqué. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted July 29 Author Report Share Posted July 29 La SMP Wagner reconnaît de lourdes pertes au Mali sans les détailler La société paramilitaire russe Wagner a reconnu ce lundi avoir subi de lourdes pertes dans le nord du Mali au cours de violents combats contre des miliciens touaregs. Les mercenaires russes et l’armée malienne (FAMa) auraient subi des attaques « massives » de la part des rebelles anti-gouvernementaux et des combattants djihadistes. La chaîne Telegram « Razgrouzka Wagnera » a publié une déclaration attribuée au groupe Wagner, qui explique que « du 22 au 27 juillet 2024, les militaires de la FAMa et les combattants du 13e groupe d’assaut de Wagner (…) ont mené de violents combats avec des militants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et du groupe terroriste interdit en Russie +Al-Qaida au Sahel+ (JNIM) ». Les combattants de Wagner étaient commandés par Sergueï Chevtchenko, nom de code « Proud », selon cette source. « Le premier jour, le groupe de Proud a éliminé une grande partie des islamistes et a entraîné la fuite des autres. Cependant, une tempête de sable est survenue et a permis aux radicaux de se regrouper et d’augmenter leurs effectifs jusqu’à 1.000 personnes », poursuit la déclaration. Des renforts ont ensuite été envoyés sur place sur décision du chef du détachement de Wagner qui, toujours selon ce communiqué, a repoussé ensuite le 25 juillet une attaque de l’ennemi. Mais, les 26 et 27 juillet, « les radicaux ont augmenté le nombre d’attaques massives en utilisant des armes lourdes, des drones et des voitures piégées, ce qui a entraîné des pertes au sein de Wagner et des soldats de la FAMa. » Le dernier message envoyé par les combattants de Wagner à Tinzaouaten a été reçu le 27 juillet et disait : « Nous ne sommes plus que trois. Nous continuons à nous battre. » La SMP russe a même précisé que le chef de son détachement, Sergueï Chevtchenko, avait été tué au combat. Le mouvement récemment formé par les rebelles nordistes qui luttent contre le pouvoir de Bamako, le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), avait affirmé dès samedi avoir tué ou capturé des mercenaires russes et des soldats maliens près de la ville de Tinzaouaten, proche de la frontière avec l’Algérie. Selon les rebelles, qui ont diffusé de nombreuses vidéos montrant les corps de leurs victimes et du matériel capturé, des dizaines de mercenaires russes et soldats maliens ont été tués ou capturés au cours de cette bataille. Les rebelles ont aussi revendiqué la destruction d’un hélicoptère d’attaque Mi-24 de l’armée de Bamako. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted July 30 Author Report Share Posted July 30 https://www.opex360.com/2024/07/29/mali-des-commandos-ukrainiens-ont-ils-aide-les-combattants-touareg-contre-les-paramiliaires-russes/ Des commandos ukrainiens ont-ils aidé les combattants touareg contre les paramilitaires russes ? Ce 29 juillet, une chaîne telegram affiliée au groupe paramilitaire russe « Wagner » [ou Africa Corps] a confirmé l’ampleur des pertes subies par la milice, au cours d’une opération menée aux côtés des Forces armées maliennes [FAMa] contre le Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad [CSP-DPA], une organisation qui regroupe plusieurs mouvements armés indépendantistes à dominante touareg. Partie de Kidal, la colonne russo-malienne a été prise à partie dans le secteur de la localité de Tinzaouatine, près de la frontière avec l’Algérie. Les combats, auxquels a également participé le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda], même si le CSP-DPA s’en défend, ont duré trois jours. « Les radicaux ont augmenté le nombre d’attaques massives en utilisant des armes lourdes, des drones et des voitures piégées, ce qui a entraîné des pertes au sein de Wagner et des soldats des FAMa », a expliqué la chaîne Telegram en question, précisant qu’une tempête de sable aurait facilité la tâche des combattants du CSP-DPA. Via un communiqué, l’organisation indépendantiste a dit avoir « définitivement anéanti » les colonnes de l’ennemi. « Un important matériel roulant et armements a été saisi ou endommagé. Les rares survivants des rangs FAMAs et de la milice [russe] ont été faits prisonniers « , a-t-elle ajouté. Aucun bilan définitif et confirmé ne peut être avancé. Mais au vu des nombreuses vidéos et photographies diffusées via les réseaux sociaux, les pertes subies par les paramilitaires russes et les FAMa sont importantes. « Il y a eu des dizaines et des dizaines de Wagner et de [soldats des] FAMa tués et prisonniers », a affirmé Mossa Ag Inzoma, un cadre du CSP-DPA. Quant à l’implication du GSIM à la fin des combats, le CSP-DPA l’a fermement démentie… alors qu’elle ne fait pourtant aucun doute. « Aucun amalgame ou autres propagandes subtilement hostiles à notre engagement ne peut nous voler notre éclatante victoire », a-t-il fait valoir. Cela étant, il semblerait que des commandos ukrainiens aient pris part aux combats contre l’ex-Wagner. C’est en effet ce qu’a indiqué le Kyiv Post qui, ce 29 juillet, a publié une photographie « exclusive » sur laquelle on voit des rebelles touareg prendre la pose avec un drapeau ukrainien. Parmi eux, on remarque au moins trois combattants dont le visage a été flouté. En outre, le journal a reproduit des propos énigmatiques tenus par le Andriy Yusov, le porte-parole de la Direction générale du renseignement militaire [GUR]. « Les rebelles ont reçu les informations nécessaires qui leur ont permis de mener à bien une opération militaire contre les criminels de guerre russes. Nous ne discuterons pas des détails pour le moment, mais il y en aura plus à venir », a-t-il en effet déclaré. La présence de commandos ukrainiens parmi les rebelles touareg ne serait pas surprenante. En effet, le Kyiv Post a déjà rapporté que le GUR avait envoyé des éléments en Syrie et au Soudan pour harceler les troupes russes [qu’elles soient régulières ou non] présentes dans ces deux pays. Ce qui a été attesté par CNN, selon qui les services spéciaux ukrainiens furent à l’origine d’une série de frappes de drones près de Khartoum, en septembre 2023. Les affirmations du journal ukrainien et les sous-entendus du porte-parole du GUR ne peuvent pas être vérifiés pour le moment. Dans le même temps, les forces ukrainiennes se trouvent dans une situation compliquée dans le Donbass. « Les coutures craquent. Les Ukrainiens vont vers des problèmes majeurs », a confié une source militaire française au quotidien Le Figaro. Le 27 juillet, pendant que Wagner était aux prises avec les rebelles touareg, l’armée russe a dit avoir pris le contrôle d’un nouveau village, celui de Lozouvatské, situé à une trentaine de kilomètres de la localité de Pokrovsk, laquelle est stratégique pour le ravitaillement des forces ukrainiennes. « Il y a quelques mois, les Russes progressaient tranchée par tranchée. Aujourd’hui, ils prennent des villages. Le tempo s’accélère. Les Ukrainiens semblent de moins en moins capables de les arrêter », a relevé la source militaire du Figaro. Photo : combats à Tinzaouatine / capture écran Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
piranha Posted July 30 Report Share Posted July 30 22 hours ago, BTX said: et les combattants du 13e groupe d’assaut de Wagner Dans cet cas la - c'est plutot "bataillon d'assault", une "Штурмовой отряд" - en effectif est comparable a 1.5 - 2 CIE d'infanterie. Les batallions d'assault etaient eux divise justement en "groupes d'assault" d'effectif de 10-12-15-20 pax chaque. 2 Quote Moi legionnaire, moi pas bien francais parler. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted August 5 Author Report Share Posted August 5 https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-forces-americaines-ont-quitte-leur-base-dagadez-au-niger/ Les forces américaines ont quitté leur base d’Agadez, au Niger Photo AFRICOM Les Etats-Unis ont « achevé » ce lundi leur retrait de la base d’Agadez, leur dernière au Niger, le régime militaire au pouvoir depuis un an à Niamey leur ayant demandé en mars dernier de quitter le territoire. « Le retrait des forces et du matériel américains de la base aérienne 201 à Agadez est achevé », a déclaré dans un communiqué commun le Niger et le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom). Le retrait des soldats américains du Niger est une exigence du régime militaire au pouvoir dans le pays sahélien. Début juillet, les soldats américains de la base de Niamey avaient tous quitté le pays et il restait quelque 200 éléments de la base de drones importante d’Agadez, dans le nord. La France a déjà retiré ses troupes et l’Allemagne va terminer à la fin de ce mois d’août le retrait de ses derniers soldats. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted August 19 Author Report Share Posted August 19 https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/08/nouvelles-exactions-russes-en.html Nouvelles exactions russes en Centrafrique La technique commence à être connue en Centrafrique et sert d’alerte. Avant de mener une opération, les mercenaires de Wagner brouillent les réseaux téléphoniques ou les coupent. C’est ce qu’ils ont fait le 13 août dernier avant d’attaquer deux chantiers miniers Roquette et Bangui, situés dans le nord-ouest du pays, à proximité de Markounda. Des sites sous la protection des 3R, Retour, Réclamation et Réhabilitation, groupe rebelle auteur de nombreuses exactions. Il semblerait, comme le rapporte le site d'information corbeaunews-centrafrique que les miliciens russes soient tombés dans une embuscade à proximité du chantier Roquette. « Bien que moins équipés face aux équipements sophistiqués des Wagner, les 3R ont réussi à infliger de lourdes pertes aux mercenaires russes, détruisant 5 de leurs motos et tuant deux d’entre eux sur place, d’autres ont été blessés ». Sur l’autre site rapportent nos confrères, « sans présence de combattants, les civils ont été pris pour cible. Une dizaine d’entre eux ont été tués, d’autres ont réussi à fuir, mais les survivants parlent de véritables massacres perpétrés par les mercenaires russes ». Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted September 5 Author Report Share Posted September 5 https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/09/le-soft-power-russe-au-niger.html Le soft power russe au Niger La Russie en Afrique ce n’est évidemment pas que la diplomatie, les « hommes d’affaires », Wagner et les groupuscules privés téléguidés par le Kremlin. C’est aussi le soft power, à l’image de ces missions sur fond humanitaire menées par des associations. Ainsi Ensemble Main dans la Main Niger-Russie, qui a lancé ses activités le 14 mai dernier. Cette association vient de mener une action dans un orphelinat de la capitale nigérienne, Niamey. Offrant aux enfants des produits de première nécessité et des fournitures scolaires. La presse locale témoigne « d’une grande générosité » d’EMMNR. Au-delà de l’aide matérielle, explique le site ActuNiger, l’ONG « a également mis en place une activité tout à fait singulière : un cours d’amitié entre le Niger et la Russie. Ce cours visait à présenter aux enfants l'histoire, la culture et les valeurs de la Russie, un pays lié par une profonde amitié avec le Niger. » Photo: Burkina24 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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