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  1. https://www.opex360.com/2024/07/20/le-service-de-sante-des-armees-va-creer-des-unites-exclusivement-composees-de-reservistes/ Au regard de ses effectifs – environ 14’000 postes – , le Service de santé des armées [SSA] est la structure du ministère des Armées qui a le plus recours à la réserve opérationnelle. D’ailleurs, après les réformes dont il a fait l’objet entre 2014 et 2020 [avec le plan SSA 2020] et qui se sont traduites par une réduction significative de son format, il ne peut guère faire autrement pour tenir ses contrats opérationnels. En effet, dans un rapport publié en octobre 2023, la Cour des comptes avait estimé que, « face à la pénurie », la réserve constituait « l’assurance-vie » du SSA. Ainsi, entre 2014 et 2022, le nombre de ses réservistes est passé de 2994 à 4122, dépassant ainsi le plafond qui lui avait été fixé. Pour passer outre, il avait dû trouver un accord avec l’État-major des armées [EMA]. Selon les chiffres glanés dans plusieurs rapports, le SSA assure le soutien médical de 307’000 militaires d’active [gendarmes compris] auxquels s’ajoutent les 77’000 réservistes opérationnels de l’ensemble des armées, directions et services [toujours en comptant la Gendarmerie]. En outre, chargé des visites médicales des candidats à un engagement, il est aussi impliqué dans la médecine de proximité. En 2020, il avait ainsi effectué 715’680 actes médicaux et 985’807 actes paramédicaux, dans un contexte marqué par la pandémie de covid-19. Aussi, sans ses 4122 réservistes opérationnels, on voit mal comment il pourrait faire face à une telle activité, d’autant plus que ceux-ci ont réalisé environ 110’000 journées de réserve en 2022. D’après la commission sénatoriale des Finances, la moyenne est de 27 jours d’activité par réserviste. Moyenne, avait-elle souligné, qui « recouvre de grandes disparités de rythme de service ». Les professions les plus représentées parmi les réservistes du SSA sont les infirmiers en soins généraux ou spécialisés [32,6 %], les médecins [26 %] et les assistants médico-administratifs [11,6 %]. Viennent ensuite, dans des proportions moindres, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les psychologues ou encore les masseurs-kinésithérapeutes. Étant donné que la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit de développer significativement la réserve opérationnelle, avec l’objectif d’un réserviste pour deux militaires d’active, l’activité du SSA va encore augmenter… Et, pour y faire face, il n’aura guère d’autre solution que de recourir aux… réservistes. Aussi doit-il se mettre en ordre de marche sans tarder. Pour son directeur central adjoint, le médecin général inspecteur [MGI] Jean-Christophe Bel, le renforcement de la réserve opérationnelle est à la fois une « opportunité et un « défi » pour le SSA. « Opportunité » car il s’agira de « mieux organiser » sa réserve tout en « ‘l’ouvrant plus à des métiers ‘non santé’ grâce à l’engagement massif des armées et aux nouvelles possibilités offertes ». Mais aussi « défi » car « les armées, directions et services comptent sur le SSA pour assurer la visite d’aptitude des candidats ». « Nous devons être les premiers à recruter pour relever » ce défi, a fait valoir le MGI Bel. D’abord, il s’agira de regrouper la chaîne ‘réserve’ du SSA à Tours afin que son délégué aux réserves puisse avoir « tous les leviers et moyens à sa main ». Ensuite, la visite médicale initiale sera simplifiée, « en adoptant une logique d’employabilité », a-t-il ajouté. Quant au recrutement, le SSA compte s’appuyer sur la Garde nationale pour « identifier de nouveaux viviers de candidats » et ouvrir un dialogue avec les armées « pour recruter dans des métiers » qu’il n’a pas encore. Enfin, il va s’impliquer dans le « développement de l’outil SI-ROC [Système d’information de la réserve opérationnelle] qui doit faciliter les démarches administratives du réserviste dans tous les domaines », a détaillé le directeur central adjoint du service. Le recrutement de réservistes supplémentaires permettra de doter « chaque centre médical des armées d’une antenne médicale de réserve, miroir ou jumelle d’une antenne d’active », a ensuite annoncé le MGI Bel. « Les réservistes qui l’arment continuent d’exercer individuellement dans les antennes d’active mais doivent être capables de se regrouper en antenne de réserve autonome pour des missions d’opportunité [antenne de circonstance] ou en situation de crise », a-t-il expliqué. La même logique pourrait s’appliquer aux services hospitaliers. « Il nons semble intéressant de recruter une équipe complète pour armer par exemple une antenne chirurgicale », a conclu le MGI Bel.
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  2. Augure : Bravo ! Votre abnégation a payé 👍 Concernant les deux voies envisagées : Saint-Maixent, sans la moindre hésitation ! Quant au domaine de spécialité "TRS/RGE", vous ouvrira la porte de toutes les unités... (Dont certaines vous sont probablement inconnues...) Avec la volonté que vous avez déjà démontré : "Yapuka" !
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  3. Saint maixent suffira !😁 A 24 ans, tu es dans une bonne tranche d'âge pour l'admission directe comme tu l'as relevé certains mdr qui vont aller au semi-direct sont déjà à 5 ou 6 ans de service avec tout le parcours de vie militaire , une petite observation au 8 rpima ou au 21 rima on pousse le balai comme tout les 2eme pompe et c'est normal mais en même temps on a des séjours outre -mer de prévu entre autres missions en Europe . les pousse balais ad vitam aeternam savent pourquoi ...fallait bien choisir et réussir son recrutement .
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  4. C'est dommage que d'années en années ces stages rognent sur le savoir-être et le cérémonial militaire pour laisser plus de place aux formations. C'est aussi affreusement court, même - et je dirais surtout - pour servir en EM. Ne te fais pas trop d'illusion sur le SITEM, c'est peu ou prou la même limonade (je vois qu'ils ont mis du théorique alors qu'à l'époque c'était vraiment une sorte de FGI express); la vraie formation intéressante commence avec le CEM (QIA1-R), puis le CSORSEM (QIA2-R) qui est le Graal. Dans tous les cas ces formations (FIOR-EM / SITEM) ne sont que des vernis, l'essentiel va se jouer sur l'apprentissage sur le terrain. Ne toutefois pas hésiter à solliciter des formations d'actives qui sont ouvertes à la réserve pour peu qu'on ait du temps à y consacrer.
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  5. JohnDo, Le CER qui vous a reçu avait sans doute des "objectifs à tenir", (ou être quelque peu... Non, rien..😁), pour vous débiter de telles fadaises... Pour info/rappel : sans Transmissions, pas de commandement. Donc ni opérations, ni appuis, ni soutiens, ni renseignement évidemment, qu'il soit de niveau tactique ou stratégique... §§ Le monde des "SIC" est protéiforme... Il recouvre tant : L'opérateur/transmetteur intégré aux patrouilles des 2eRH/54eRT/1er RPIMa/13eRDP/GCP/GCM, etc... De fait : fantassin autant que transmetteur ! Exhaltant, mais praticable seulement quelques années : il faut pouvoir suivre le rythme, tant physiquement (facilement gérable), que vis-à-vis de la vie perso (déjà beaucoup moins...). Que le transmetteur déployant le réseau des transmisions tactiques "de théâtre", par liaisons hertziennes ou satellitaires: vie sur le terrain, et déploiement partout où sont déployées les forces. Que l'administrateur réseau affecté en CIRISI, dont le quotidien est beaucoup plus sédentaire et relève souvent du "soutien bureautique"... (En opérations : une fois le réseau déployé...) Que du "combattant cyber", affecté au sein des forces, en EM, ou en entités spécialisées... Disponibilité H24, formation de pointe perpétuellement renouvellée, reconversion des plus aisées. §§ Les trois sont par nature, à des degrés divers, sujettes à un potentiel aiguillage vers la fillière "RGE"...(En fonction des opportunités, aptitudes, et nécessités opérationnelles..) Autre sujet... §§ En synthèse : que vous vous projetiez en "commando d'élite", "administratif", ou "geek en kaki", il existe au sein de l'Arme des Transmisisons une multitude de fonctions dans lesquelles vous épanouir... Un progression logique : "au sein des forces" en tant que transmetteur tactique en début de carrière ; puis "admin" en état-major régimentaire/divisionnaire ; puis enfin "expert cyber" au niveau ministériel ou en agence/service spécialisé... Le tout avec une ouverture à "toutes les affectations", et une reconversion des plus aisées en cas de départ de l'Institution... Une carte maîtresse, sans nul doute ! §§ (La fillière "Maintenance" offre semble-t-il également de nombreuses opportunités, notament dans le domaine Aéro... Mais n'en étant pas issu, je n'ai aucune légitimité à en parler.)
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