Déjà AEGISE, je ne te permets pas !
Les moquettes des escaliers d'état-major sont traitres et un accident de bouilloire en salle pause est rapidement arrivé (j'ai déjà vu des choses horribles par le passé).
Plus sérieusement (et c'était le point final que je voulais éditer dans mon précédent message), je ne prône pas le mensonge mais j'attire simplement l'attention sur le fait qu'un excès d'honnêteté se conclue systématiquement par des résultats dramatiques. C'est simple, il est virtuellement impossible de remplir le questionnaire médical par la négative, et pourtant la moindre chose déclarée donne lieu dans 90% des cas à une inaptitude temporaire, voire définitive. Vous pensez que j'exagère ? Entretenez vous avec un CeR qui dépend du GRS de Rennes. C'est le GRS avec le plus haut taux d'inaptitude définitive de France pour tout et n'importe quoi sur chaque session (et je ne pense pas que la population de l'ouest de la France est atteinte d'un étrange mal). Le problème est tel qu'ils ont dû créer des procédures spéciales pour aider les candidats à s'en sortir, les MM étant souverains dans leur diagnostic initial. Nancy connait la même situation mais pour des inaptitudes temporaires. Au final, la plupart des candidats non découragés par le marathon des contre-expertises arrivent à casser les diagnostics, mais au prix de la perte de sessions de recrutement pour telle ou telle formation, quand c'est pas carrément un retour à la case départ en cas de recrutement annuel en école ... avec repassage au GRS pour la VM et ... aberration ultime, parfois de nouvelles inaptitudes ...
Exemple à Nancy : Un camarade à la question "Avez-vous déjà eu un point de côté en courant ?" (sérieusement, qui n'en jamais eu ?) avait répondu oui. Résultat au sortir du MM, inapte ... bataille de 6 mois pour prouver qu'il n'avait rien, et il a raté sa commission de recrutement.
Alors, certes, il ne faut pas jouer avec sa santé, mais il faut aussi avoir à l'esprit que la VM est davantage utilisée comme une méthode de sélection (et de protection pour l'armée) que comme un contrôle de bonne santé. Comme je l'ai dit plus haut, les critères se sont dramatiquement durcis sous le poids des candidatures et des décisions de réformes par complaisance pour faciliter les dénonciations (D'ailleurs suffit de voir le changement de ton une fois la porte d'une formation passée. Des choses qui auraient valu une réforme à l'engagement sont prises avec suspicion, on en a d'ailleurs des exemples assez régulièrement sur ce forum).
Bref, c'est le jeu de l'institution.