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Ukraine/Russie : « Le risque d’un nouveau conflit est réel », estime le secrétaire général de l’Otan


BTX

Messages recommandés

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/24/des-pilotes-ukrainiens-formes-sur-alphajet-a-cazaux-24387.html

Des pilotes ukrainiens bientôt formés à Cazaux avec l'aide de Top Aces et de SDTS (actualisé)

 

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La France va bien contribuer à l’effort de formation de militaires de l'armée de l'Air ukrainienne, dont des pilotes qui seront lâchés en cours d’année sur des avions de combat multirôles F-16 face aux Russes (photos Top Aces).

Plusieurs des pays présents, le 23 janvier, à la 18e réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine tenue par le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd J. Austin III, ont annoncé des contributions. C’est le cas de la France qui va dispenser, à partir de février, une formation sur la base aérienne 120 de Cazaux (Gironde) au profit des pilotes (et des mécanos?) ukrainiens. Combien de personnes? Peut-être jusqu'à 25 en 2024/2025. 

Cette base aérienne a longtemps accueilli les avions Alphajet précédemment utilisés par l’armée de l’Air et de l’Espace pour la formation des pilotes français et, un temps, des pilotes belges. Des Belges qui devraient d'ailleurs, eux aussi, fournir des instructeurs pour la formation des Ukrainiens à Cazaux!

Les Alphajet français ont récemment été retirés du service. Dorénavant, l’essentiel de la formation se fait à Cognac, sur Pilatus PC-21. Toutefois, une cinquantaine d’Alphajet ont été conservés par l’armée de l’Air et de l’Espace. Ces avions pourraient donc être utilisés pour certaines phases de la formation.

Des privés mobilisés
L’Alphajet ne devrait pas être le seul type d’appareil mis en œuvre pour cette formation qui vise avant tout la conversion des Ukrainiens sur F-16.

Lors de la 18e réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine, le Canada a précisé sa contribution à la formation des pilotes ukrainiens. Son ministère de la Défense, qui ne dispose d'aucun F-16, a décidé d’externaliser une partie de son effort de formation aéronautique au profit des Ukrainiens. Il a donc fait appel à l’entreprise de services de sécurité et de défense (ESSD) canadienne Top Aces équipée d’Alphajet achetés à la Belgique et surtout de F-16 en provenance d’Israël.

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En janvier 2021, le ministère israélien de la Défense a effectivement confirmé la vente d’un lot de 29 F-16 à Top Aces. Quatre avions avaient aussitôt quitté Israël à bord d’un Antonov 124 à destination de Phoenix en Arizona. Ces appareils, qui conservent le camouflage israélien, ont été modernisés. Les F-16 AAF (pour Advanced Aggressor Fighter) disposent désormais d’un radar AESA (Active Electronically Scanned Array), d’un système de repérage monté sur le casque du pilote, de la liaison de données tactiques et d’une capacité de tir de missiles de combat hors de l’axe de visée.

Top Aces et SDTS à la rescousse
Le ministère canadien de la Défense a précisé que dans le cadre de ce contrat d’une valeur de 15 millions de dollars, Top Aces fournira avions, pilotes et maintenanciers et "contribuera à l’effort de formation du Danemark et de la France" (c'est moi qui souligne).

Des avions F-16 pourraient donc être déployés en France dans le cadre d’un contrat qui implique Top Aces, les Armées françaises mais aussi l’ESSD française SDTS spécialisée, elle aussi, dans l’entraînement aérien opérationnel.

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Cette entreprise nîmoise, prestataire de services au profit de l'armée française, dispose de huit avions biplaces d’entraînement MB 339 C. En collaboration avec Top Aces, SDTS va fournir ses instructeurs et ses compétences, à partir de Cazaux. Une base aérienne qui a déjà, en 2023, accueilli des stagiaires ukrainiens mais ce n’était que pour un stage de survie au Centre de formation à la survie et au sauvetage. 

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/02/deux-francais-de-l-entraide-protestante-suisse-tues-en-ukrai-24403.html

Deux Français, travaillant pour l’Entraide Protestante Suisse, tués en Ukraine

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Le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine, a annoncé jeudi soir qu’une frappe aérienne russe avec des drones armés avait tué deux humanitaires français et blessé trois autres ressortissants étrangers dans la ville de Beryslav. Une information confirmée, vendredi matin, par Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné. 

Il s’agit de deux collaborateurs de l’Entraide Protestante Suisse. Ils ont été tués le 1er février dans l'aprés-midi, a annoncé l’ONG, sans donner d’informations sur leur nationalité.

"Un groupe de collaboratrices et de collaborateurs a été attaqué (...) durant une intervention humanitaire. À cette occasion, deux des collègues estimés de l’équipe ont perdu la vie tragiquement et d’autres collaboratrices et collaborateurs ont été blessés", précise le communiqué de l’ONG suisse qui dispose d'une cinquantaine d'employés (Ukrainiens et expatriés) pour ses opérations dans le sud et l'est de l'Ukraine et dont le bureau principal est installé à Odessa.

L'un des deux Français tués serait un agent de sécurité d'origine biélorusse et de nationalité française après avoir passé 15 ans dans la Légion étrangère (1996-2011) dont au 3e REI. Il serait d'ailleurs toujours domicilié à Calvi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué "les courageux humanitaires français» et il a assuré que son pays sera «toujours reconnaissants pour leur humanité".

La ville de Beryslav, à 75km au nord-est de Kherson, sur la rive droite du Dniepr, est aux mains des forces ukrainiennes depuis le 11 novembre 2022. Elle est constamment bombardée par les Russes qui y envoient aussi des drones tueurs.

La mort de ces deux volontaires porte à une dizaine le nombre de Français (journalistes, humanitaires et mercenaires) tués en Ukraine depuis le 24 février 2024.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/07/ukraine-la-loi-sur-la-mobilisation-votee-en-premiere-lecture-24413.html

Ukraine: la loi sur la mobilisation votée en première lecture

 

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Le parlement ukrainien (le Verkhovna Rada) a voté mercredi en première lecture un projet de loi controversé sur la mobilisation (photo AFP).

Il s'agit de permettre à l'armée de regarnir ses rangs après deux ans de guerre meurtrière avec la Russie.

Pour ceux qui parlent ukrainien, voici un lien vers le texte

Un total de 243 élus ont voté en faveur de ce document contre un minimum requis de 226. 

Ce projet de loi devait être discuté au Parlement à partir du 11 janvier mais il a été retiré. Il devait permettre de mobiliser de 450 000 à 500 000 nouveaux combattants, de combler les pertes élevées sur lesquelles l’armée ne communique pas et de relever ceux et celles qui combattent les Russes depuis bientôt deux ans. Des Russes qui mènent une guerre d’attrition, tant sur le plan humain que matériel.

Le  texte voté ce mercredi prévoit de simplifier les procédures d'enrôlement et d'introduire des sanctions pour les réfractaires. A la différence du projet précédent, il prévoit cependant que ces sanctions doivent être approuvées par un tribunal. Il introduit aussi des périodes de repos obligatoires, même sous la loi martiale. La conscription reste obligatoire mais les 18-24 ans ont la possibilité d'avoir des sursis à condition de suivre 5 mois de formation militaire. A noter que les fonctionnaires ne bénéficieront plus d’un sursis à la conscription (à la différence des maires, chefs des conseils villageois et des dirigeants de collectivités territoriales).

La nouvelle version du projet de loi comprend des dispositions spécifiques sur la compensation financière fixée à un minimum de 20 000 Hr (526 dollars). La rémunération supplémentaire pour la période de loi martiale varie entre 30 000 et 100 000 Hr (790 à 2 600 $).

Pour être définitivement adopté, le texte doit cependant encore faire l'objet de débats parlementaires, de propositions d'amendements et d'un vote en deuxième lecture, une procédure qui peut s'étaler sur des semaines. Avant une signature présidentielle. 

Ya Rab Yeshua.

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On 2/2/2024 at 5:03 PM, BTX said:

La mort de ces deux volontaires porte à une dizaine le nombre de Français (journalistes, humanitaires et mercenaires)

J'aimerais bien savoir, par quelle moyen les volontaires francais tuees en Ukraine sont qualifiees comme "mercenaires" par ces imbeciles des journalistes.

Car toutes les combattants etrangeres au service d'Ukraine ont statut de "soldat des Forces Armees Ukrainiennes", au meme statut que les legionnaires de la Legion Etrangere Francaise ne sont pas mercenaires non plus, mais soldats de l'Armee Francaise.

 

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Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/07/des-f-16-pour-l-ukraine-le-point-sur-la-contribution-belge-24414.html

Des F-16 pour l'Ukraine: le point sur la contribution belge

 

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La formation des pilotes ukrainiens se déroule à la fois en Roumanie, au Danemark, aux États-Unis, au Royaume-Uni et bientôt en France. Mais plusieurs autres pays sont actifs au sein de la "coalition F-16" qui en rassemble treize, dont le Canada qui a externalisé sa contribution via l'ESSD Top Aces, et la  Belgique qui va consentir un double effort.

D'une part, la Belgique enverra deux F-16 biplaces au Danemark (sur la base aérienne de Skrydstrup, dans le sud où la Norvège déploie aussi deux F-16) et une cinquantaine de personnes entre mars et septembre prochains pour y participer à la formation de pilotes ukrainiens sur ces appareils très attendus par Kiev. Le personnel belge proviendra principalement des 2e et 10e wings tactiques, basés respectivement à Florennes et à Kleine-Brogel (Limbourg).

D'autre part, selon l'agence Belga, pour former les pilotes ukrainiens en France, "le ministère de la Défense prévoit d'envoyer deux pilotes instructeurs à la base aérienne 120 de Cazaux, tout au long de l'année 2024 pour soutenir la formation des pilotes ukrainiens sur Alpha Jet". Les pilotes ukrainiens y effectueront 150 heures de vol dans le cadre de leur conversion ultérieure sur des avions de combat américains F-16.

Ya Rab Yeshua.

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Les Anglo-Saxons changent de stratégie en Ukraine

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Suite au voyage du président Volodymyr Zelensky à Washington, à la mi-décembre, les Anglo-Saxons ont décidé de changer leur stratégie en Ukraine après l’échec de la « contre-offensive ».

L’armée ukrainienne a désormais de graves problèmes logistiques car elle est équipée de manière hétéroclite par les dons des Alliés, et non pas par l’acquisition de son propre arsenal de manière cohérente.

En outre, elle a aussi de graves problèmes de personnel. Il n’est plus possible de mobiliser et ses soldats actuels sont souvent âgés et malades. Surtout, elle souffre d’un manque cruel de formation. Ses soldats se sont certes formés au combat, mais ignorent les bases de leur métier.

Au contraire, l’armée russe dispose d’une ligne de défense infranchissable et d’armes nouvelles lui permettant de combattre au-delà et surtout de perturber les communications et les commandes de l’Otan. En outre la Russie s’appuie sur une industrie d’armement sans équivalent et sur une économie toujours florissante.

Dans ces conditions, les Anglo-Saxons sont contraints d’abandonner l’espoir de récupérer les territoires perdus. Ils doivent donc se focaliser sur la préservation de leur territoire actuel (notamment se préparer à une attaque russe sur Odessa) et se tourner vers des opérations de sabotage en Russie.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu à Washington, les 11 et 12 janvier. Il n’a pas été capable de convaincre le Congrès de voter de nouvelles subventions à l’Ukraine. Les Républicains pensent qu’il a perdu la guerre et qu’investir dans son pays est de l’argent perdu.

Immédiatement, les Anglo-Saxons ont changé de stratégie. Le département d’État s’est donc tourné vers l’UE pour compenser les dons US, tandis que le Pentagone a élaboré une « formule d’Athènes » pour fournir indirectement des armes (voir ci-dessous).

Le Premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak, s’est rendu à Kiev où il s’est exprimé, le 12 janvier, devant la Verkhovna Rada. Il a signé un nouvel accord de sécurité pour les 10 ans à venir et annoncé une augmentation du financement militaire de l’Ukraine pour l’achat de drones, aériens et maritimes. Il a annoncé que Londres s’engageait dans une guerre longue contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Victoria Nuland, secrétaire d’État adjointe, s’est précipitée cette semaine à Kiev pour résoudre la crise militaire et politique. Aucune photographie de ses entretiens n’a été publiée. Elle s’est contentée d’une conférence de presse improvisée.

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny, que Volodymyr Zelensky considère comme un rival, a accepté de démissionner et de devenir ambassadeur à Londres. Il est, de fait, rendu responsable de l’échec de la « contre-offensive », que tous avaient pourtant décidée ensemble. Cependant, avant son départ, il a publié une tribune libre sur le site de CNN posant que la guerre ne pourra pas être gagnée par des moyens classiques, mais nécessite une adaptation aux nouvelles armes de la Russie, particulièrement à ses drones et à ses moyens électronique de brouillage des communication et d’effacement des commandes de l’Otan.

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Il devrait être remplacé par le général Kyrylo Boudanov, actuel directeur du Renseignement militaire. Si cette nomination est confirmée, elle confirmera l’importance des opérations de sabotage en Russie.


Si les Ukrainiens les réalisent seuls, la Russie les frappera, mais si Moscou montre qu’ils sont aidés par les Occidentaux, ce sera la Guerre mondiale.

Cependant, le président Volodymyr Zelensky s’est exprimé à la télévision. Il a annoncé une vaste réorganisation des armées et de son gouvernement, sans précision.

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, s’est également précipité à Kiev. Il s’est enquis des changements des besoins militaires qu’impose cette nouvelle stratégie et a assuré le président ukrainien que l’UE lui fournirait un million d’obus durant l’année 2024. Les diverses instances européennes sont tombées d’accord pour une aide de 50 milliards d’euros (33 milliards d’euros de prêts et 17 milliards d’euros de subventions) pour les trois ans à venir. C’est évidemment loin du compte pour compenser les donations US.

Le président français, Emmanuel Macron, devrait prochainement se rendre à Kiev. Il devrait y révéler le rôle de son pays dans la stratégie anglo-saxonne.

https://www.voltairenet.org/article220404.html

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/ukraine-la-france-prend-la-codirection-de-la-coalition-defense-antiaerienne/

la France prend la codirection de la coalition « défense antiaérienne »

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Quinze pays ont officialisé hier à Bruxelles le lancement d’une coalition dédiée au renforcement de la défense aérienne de l’Ukraine, l’une parmi les cinq déjà créées et la seconde codirigée par la France. 

 

Après l’artillerie le mois dernier, la France a pris la codirection, cette fois avec l’Allemagne, d’une seconde coalition capacitaire constituée pour appuyer les forces ukrainiennes. Dans les cartons depuis l’automne dernier, cette « Capability Coalition Integrated Air and Missile Defense » (CC IAMD) pris forme hier avec la signature d’une lettre d’intention, document entériné une semaine plus tôt à Kiev par la partie ukrainienne. Au rang des signataires, la Belgique, le Danemark, la Lituanie, la Grèce ou encore le Royaume-Uni. 

« La défense aérienne est une capacité clé au combat, elle est une condition préalable au succès des forces armées ukrainiennes », rappelait en préambule le ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius. « Cette coalition est évidemment fondamentale, tant pour protéger la ligne de front en Ukraine que pour protéger les populations civiles », complétait son homologue français, Sébastien Lecornu. 
 

« La défense aérienne est d’une importance cruciale pour sauver la vie des Ukrainiens. Nous sommes reconnaissants de nos partenaires pour leur soutien indéfectible », soulignait pour sa part le ministre de la Défense ukrainien, Rustem Umerov, dont le pays est régulièrement confronté aux vagues de missiles et de drones russes. 

D’une coalition à l’autre, l’enjeu reste globalement identique : agréger les besoins, y répondre collectivement tant immédiatement que dans la durée et construire une architecture de défense aérienne pérenne et compatible avec les armées de l’OTAN. Le volet antiaérien désormais sur pied, la prochaine étape consistera à déterminer une feuille de route autour de « programmes de travail bien précis ». Les deux copilotes, de même que les États-Unis, ont chacun pris la tête d’un groupe de travail. 

Depuis le 24 février 2022, la France a livré deux systèmes CROTALE NG, un système SAMP/T MAMBA conjointement avec l’Italie, des systèmes MISTRAL 3 et les munitions associées aux militaires ukrainiens. Au 30 janvier, l’Allemagne annonçait avoir fourni trois systèmes IRIS-T SLM, 500 missiles Stinger, 57 systèmes de brouillage antidrones, ou encore 52 véhicules antiaériens Gepard. 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/06/formation-des-ukrainiens-24411.html

Formation des Ukrainiens: le second appel d'offres du MinArm a aussi été déclaré sans suite

 

Le fameux "appel à candidatures ayant pour objet la mise en œuvre d’une procédure relative à la formation militaire spécialisée et l'appui à la formation au profit des forces armées ukrainiennes (FAU)" connaît décidément une vie bien mouvementée. 

Pour rappel, la formation envisagée portait d'abord sur la mise en œuvre et la maintenance de systèmes d’armes, puis sur la formation des postes de commandement des unités de mêlée et enfin sur l'appui aux formations collectives des unités des forces armées d'Ukraine.

La première version de l'appel d'offres d'août 2023 avait donné lieu à quelques soubresauts juridiques puisque le marché avait en réalité été attribué à DCI dès le début d'année 2023. DCI dont le nom apparaissait à deux reprises dans un document qui accompagnaient l'AO!?

L'AO avait été très rapidement expurgé des deux références à l'opérateur DCI avant d'être tout simplement retiré.

Un second AO a été publié en janvier (voir mon post) portant sur le même type de prestations au profit de l'armée ukrainienne.

Or voici que l'on apprend que cette deuxième procédure est déclarée sans suite "pour motif d'intérêt général sur le fondement juridique de l'insuffisance des mesures de publicité mises en oeuvre, en raison d'un dysfonctionnement technique". Mais le document qui circule laisse perplexe les spécialistes qui y décèlent des incohérences.

Pourtant, le ministère des Armées a bien confirmé que ce document était authentique et que le marché du 11 janvier dernier était bien déclaré sans suite .

En attendant des réponses aux questions très légitimes suscitées par cette décision, le marché de formation des militaires ukrainiens va-t-il être:
Ο définitivement abandonné
Ο attribué de gré à gré
Ο relancé

Que ceux qui savent cochent la bonne case.

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.opex360.com/2024/02/19/le-danemark-va-donner-son-artillerie-a-lukraine/

Le Danemark va donner « son artillerie » à l’Ukraine

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Après avoir revendiqué la prise de la ville d’Avdiïvka, qui avait jusqu’alors toujours été sous le contrôle de l’armée ukrainienne depuis la proclamation de la république populaire de Donetsk [Donbass], la Russie a lancé ses troupes à l’assaut de Robotyné, une localité située dans l’oblast de Zaporijjia qu’elles avaient perdue lors de la contre-offensive de printemps lancée par Kiev.

Quelle sera la suite des évènements ? En attendant, ayant prévu de porter le montant de ses dépenses militaires à 118,5 milliards de dollars en 2024 [soit 30 % de son budget], la Russie est passée en mode « économie de guerre », ce qui lui a permis de d’intensifier sa production d’armes et de munitions.

Comme l’a expliqué Richard Connolly, expert de l’armée russe au Royal United Service Institute [RUSI], dans les pages du quotidien The Guardian [15/02], cela a été rendu possible par la mobilisation d’unités de production qui, bien que mises en veilleuse avant la guerre, ont toujours été subventionnées par l’État russe. « C’était économiquement inefficace jusqu’en 2022, et puis tout à coup, cela ressemble à une planification très astucieuse », a-t-il dit, en parlant « d’économie de la Kalachnikov ».

Le résultat est que l’artillerie russe dispose d’un stock conséquent d’obus de 152 mm, ce qui lui permet d’avoir une cadence de tir au moins six fois plus élevée que celle de son homologue ukrainienne. D’où les appels insistants de Kiev pour obtenir davantage de munitions auprès de ses partenaires occidentaux… lesquels ne sont pas en mesure de répondre à ses besoins. Faute d’accord au Congrès sur une aide militaire de 61 milliards de dollars, les États-Unis ne peuvent plus rien envoyer en Ukraine… tandis que les Européens n’ont pas réussi à produire le million d’obus de 155 mm qu’ils avaient promis en mars 2023.

Mais la livraison d’obus n’est qu’une partie du problème. Même s’il est pris en compte par la coalition « Artillerie pour l’Ukraine » co-dirigée par la France et les États-Unis, l’usure des pièces d’artillerie mises en oeuvre par l’armée ukrainienne constitue un enjeu crucial… alors que la Russie peut compter sur son industrie de l’armement pour remplacer les tubes hors d’usage.

Quoi qu’il en soit, certains pays pourraient être tentés de prendre des mesures radicales pour aider l’Ukraine… Tel est le cas du Danemark. En effet, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, la cheffe du gouvernement danois, Mette Frederiksen, a fait savoir que le royaume envisageait de céder « son artillerie » à l’armée ukrainienne.

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Pour rappel, le Danemark s’est déjà séparé des dix-neuf CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] 8×8 qu’il avait acquis auprès du français Nexter pour les donner à l’Ukraine.

Le propos de Mme Frederiksen concerne-t-il les obusiers ATMOS censés remplacer les CAESAr 8×8 et les huit lance-roquettes multiples PULS commandés auprès de l’israélien Elbit Systems, l’an passé ? A priori, elle parlait surtout des munitions…

Les Ukrainiens « nous demandent des munitions maintenant. De l’artillerie maintenant. En ce qui concerne le Danemark, nous avons décidé de faire don de notre artillerie », a-t-elle déclaré, le 18 février. « Je suis désolée de vous le dire, chers amis, il y a encore des munitions en stock en Europe », a-t-elle continué. « Il ne s’agit pas seulement d’une question de production, car nous avons des armes, des munitions, des systèmes de défense aérienne que nous n’avons pas besoin d’utiliser nous-mêmes pour le moment et qui doivent être fournis à l’Ukraine », a-t-elle estimé.

La déclaration de Mme Frederiksen fait écho à l’appel lancé par Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. En visite à Varsovie, il avait appelé les pays européens à cesser d’exporter leurs munitions vers des pays autres que l’Ukraine.

Cela étant, la veille, le président tchèque, Petr Paval, avait dit être en mesure de fournir à Kiev jusqu’à 500’000 obus de 155 mm et 300’000 obus de 122 mm, en expliquant que ces stocks avaient été identifiés dans « divers endroits du monde ». Et d’ajouter : « En coopération avec nos partenaires, principalement le Danemark, les Pays-Bas et le Canada, nous réunissons les ressources financières nécessaires pour couvrir la transaction. Ensuite, nous acheminerons l’équipement et les munitions en Ukraine grâce à nos propres ressources ».

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/de-bons-retours-pour-les-drones-francais-operes-par-lukraine/

De « bons retours » pour les drones français opérés par l’Ukraine

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Les drones d’origine française opérés par l’armée ukrainienne donnent satisfaction, apprenait-on ce matin lors du point presse hebdomadaire du ministère des Armées. 

« Effectivement, nous avons des bons retours du RETEX des drones d’industriels français », indiquait ce matin le général de division aérienne Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, doctrines et expérimentations (CICDE), lors d’un point consacré aux enseignements de deux années de conflit en Ukraine. 
 

Ces drones conçus en France sont « appréciés », a-t-il relevé, car « plutôt performants » et notamment « assez résilients face à la menace de la guerre électromagnétique ». Autant de retours positifs pour ce qui est considéré comme « la principale innovation que l’on perçoit sur le champ de bataille aujourd’hui ». 

Si des drones de reconnaissance font partie des cessions réalisées par la France, la filière industrielle s’est elle aussi mise en ordre de marche. « L’offre française sur les drones s’est accélérée depuis mai 2023 avec des industriels qui se sont rendus à Kiev », relève un rapport parlementaire citant l’attaché de défense français à Kiev. Avec quelques concrétisations et propositions à la clef. 
En septembre dernier, le droniste toulousain Delair annonçait la livraison de plus de 150 drones d’un modèle non détaillé. Fin novembre, Parrot signalait pour sa part progresser dans la conception d’un système adapté aux besoins ukrainiens, solution que l’entreprise se disait prête à livrer à compter du mois de janvier. 
 
Le ministère des Armées veut désormais franchir un nouveau jalon avec, cette fois, la fourniture de munitions téléopérées (MTO), scénario dévoilé le mois dernier lors du lancement d’une coalition artillerie co-dirigée par la France et davantage détaillé cette semaine par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. La MTO française dont pourraient bénéficier les forces ukrainiennes d’ici à l’été n’est pas connue, mais pourrait découler de l’appel à projet COLIBRI piloté par l’Agence de l’innovation de défense et la Direction générale de l’armement.
 
Ce qui reste jusqu’à nouvel ordre un effort de développement doit déboucher sur une MTO dotée d’une autonomie minimale de 30 minutes et d’un rayon d’action d’au moins 5 km. Deux duos d’entreprises avaient été retenus. D’un côté, MBDA et Novadem et leur système Sphynx, et de l’autre Delair et Nexter, dont la solution DARD semble reposer sur la plateforme UX11 du premier. 
 

L’annonce ministérielle intervient à l’heure où l’Ukraine fait un usage massif de systèmes certes consommables mais néanmoins considérés, parce que dotés d’une charge explosive et disponibles en nombre, comme un palliatif au manque de munitions d’artillerie. Le besoin annuel approcherait le million d’exemplaires, objectif également retenu par une nouvelle coalition capacitaire pilotée par la Lettonie et le Royaume-Uni mais dont la France ne fait pas partie. Du moins, pas encore. 

Crédits image : Parrot

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/27/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-n-exclut-pas-l-envoi-de-tr-24455.html

Emmanuel Macron n’exclut pas l’envoi de troupes au sol

 

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Affichant une volonté de mobiliser les Européens et de soutenir davantage l’Ukraine en moyens militaires, Emmanuel Macron a durci, lundi soir, sa position face à Moscou.

Mais deux phrases du président français témoigne d'un équilibre précaire:

"La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre"  a-t-il d'abord affirmé, avant de préciser qu'il faut "éviter toute escalade". C'est ce que l'on appelle maintenir "une ambiguïté stratégique".

Or, c'est bien une escalade qu'a préconisé le président français lundi soir, au terme de la réunion de Paris: "Tout a été évoqué ce soir de manière très libre et directe. Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumer et endosser des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. Je le dis ici avec à la fois détermination, mais aussi avec l’humilité collective que nous devons avoir quand on regarde les deux années qui viennent de s’écouler".

Le président français d’ajouter : "Beaucoup de gens qui disent : jamais, jamais, aujourd’hui, étaient les mêmes qui disaient : jamais, jamais des tanks, jamais, jamais des avions, jamais, jamais des missiles de longue portée, jamais, jamais ceci… Il y a deux ans. Je vous rappelle qu’il y a deux ans, beaucoup autour de cette table disaient : nous allons proposer des sacs de couchage et des casques. Aujourd’hui ils disent : il faut faire plus vite et plus fort pour avoir des missiles et des tanks. Ils ont l’humilité de constater qu’on a souvent eu 6 à 12 mois de retard. C’était l’objectif de la discussion de ce soir. Donc tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif"

Emmanuel Macron a ainsi annoncé la création d'une "coalition pour les frappes dans la profondeur" afin de fournir à Kiev des "missiles et bombes de moyenne et longue portée" (jetant ainsi un caillou/pavé dans la mare allemande puisque le chancelier Scholz refuse toujours de livrer des missiles Taurus à Kiev). 

Envoyer des troupes.
"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée, des troupes au sol. Mais rien ne doit être exclu, nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner", a déclaré Emmanuel Macron lors de la conférence de presse à l'issue de la réunion. Avant d'insister, un rien sibyllin: "Je n'ai absolument pas dit que la France n'était pas favorable (à l'envoi de troupes, ndlr)".

Envoyer des troupes françaises au sol ?

C'est déjà fait dans un certain nombre de pays voisins de l'Ukraine (En Estonie et en Roumanie).

En Ukraine même ?

La suggestion présidentielle suscite en ce mardi matin déjà bien des réactions allant d'un satisfecit polonais à une rage hostile de la gauche française. 

La conférence de presse est à voir ici

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/02/27/macron-24456.html

Des troupes européennes en Ukraine ? Emmanuel Macron a dégoupillé une grenade (actualisé)

 

Les petites phrases du président Macron, lundi soir, méritent une relecture à l'ambition explicative.

Deux phrases en particulier donnent le ton: "La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre" a-t-il d'abord affirmé, avant de préciser qu'il faut "éviter toute escalade".

C'est ce que l'on appelle maintenir "une ambiguïté stratégique".

Des ambiguïtés, ses déclarations de lundi soir, lors de la conférence presse de 28mn, n'en manquent pas. Autant tenter de les décrypter.

Un silence notable. Les Etats-Unis ont été les grands absents de cette réunion, même si des officiels US étaient présents (les Etats-Unis étaient représentés par le secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires européennes et eurasiennes Jim O'Brien). Nulle référence à un arrêt durable des aides américaines à Kiev à cause du blocage politique à Washington, nulle référence à l'éventuel désengagement américain d'Europe en cas d'élection de Donald Trump. Rien n'est acté mais les Européens font désormais preuve d'une maturité stratégique (ou du moins l'affichent) en refusant d'être les assistés de l'Oncle Sam.

Des troupes au sol. Lundi, une petite phrase de Robert Fico, Premier ministre de la Slovaquie, aurait dû alerter sur les intentions du président Macron. "Plusieurs États membres de l’Otan et de l’UE envisagent d’envoyer leurs soldats sur le territoire de l’Ukraine sur une base bilatérale", a ainsi dévoilé le politicien slovaque.
Effectivement, le président français a soulevé la question de troupes au sol. "Tout a été évoqué ce soir de manière très libre et directe. Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumer et endosser des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu."

 

Pas de consensus donc du côté des Européens !

Et du côté de la France ? Une embrouille rhétorique plutôt: "Je n'ai absolument pas dit que la France n'était pas favorable (à l'envoi de troupes, ndlr)", a lâché le Président. Nous voilà bien avancés! Mais l'intention est là.
On s'en doute, l'idée n'est pas du goût de Moscou: le Kremlin a averti ce mardi que l'envoi par les pays européens membres de l'Otan de troupes en Ukraine conduirait à un conflit "inéluctable" entre la Russie et l'organisation transatlantique.

Cinq points de consensus. Lors de la conférence de presse, cinq points ont été énumérés par Emmanuel Macron, sur lesquels il y a un "consensus" entre les participants après une "discussion très stratégique et prospective":
1) le cyberdéfensif,
2) la coproduction d’armements, de capacités militaires, de munitions en Ukraine,
3) la défense de pays menacés directement par l’offensive russe comme la Moldavie,
4) la capacité de soutenir l’Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires, 
5) les opérations de déminage.

"Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil de belligérance", a précisé le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, mardi après-midi, dans une forme de rétropédalage après les paroles présidentielles. 

Clarifier sous dix jours
Les pays présents à l'Elysée doivent maintenant se retrouver autour des ministres français de la Défense et des Affaires étrangères pour "décliner opérationnellement" ces initiatives.  "Dans dix jours, nous aurons une réponse claire avec un agenda sérieux", a promis Emmanuel Macron. Effectivement, des réponses "claires" sont attendues sur la coproduction d'armements, la défense de pays menacés par les Russes et surtout sur ces "forces non militaires" déployées à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie...

Toutes les initiatives qui découlent de ces cinq points laissent présager un déploiement effectif de personnels militaires (ou non: salariés d'équipementiers, contractuels de sociétés militaires privés etc.) sur le théâtre est-européen. Le ministère français des Armées a déjà confirmé "l’envoi de conseillers de défense en Arménie".

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/la-piste-colibri-confirmee-pour-lukraine/

La piste Colibri confirmée pour l’Ukraine

 

Des deux projets lancés par les armées pour progresser sur les munitions téléopérées, c’est bien Colibri qui sera privilégié pour une éventuelle livraison aux forces ukrainiennes, confirmait hier le ministre des Armées Sébastien Lecornu. 

 

« Là où il y aura quelque chose de spectaculaire, ce sera sur les munitions téléopérées », déclarait hier le ministre des Armées en audition parlementaire, à l’occasion d’un point sur les innovations dont pourrait bénéficier l’allié ukrainien. 

« Nous avons lancé un appel à projet qui s’appelle Colibri avec la DGA [Direction générale de l’armement] et dont je souhaite que l’Ukraine soit le premier bénéficiaire », relève le ministre des Armées, complétant au passage l’objectif annoncé plus tôt d’un envoi en Ukraine avant l’été. 
 

Colibri, c’est l’un des deux appels à projet lancé par la DGA et l’Agence de l’innovation de défense (AID) pour faire progresser l’industrie dans un secteur jusqu’alors inexistant en France. Deux concepts avaient été retenus au printemps 2023, l’un porté par Nexter et Delair (DARD) et l’autre par Novadem et MBDA (Sphynx). 

 

Les performances fixées au lancement de l’appel à projet ?

Au moins 30 minutes d’autonomie sur zone d’intérêt, une portée minimale de 5 km et la capacité de neutralisation d’un véhicule léger avec une précision métrique. Sphynx a pris son envol en novembre dernier, DARD devait suivre au printemps. Les premiers essais à partir d’une MTO dotée de sa charge militaire devaient intervenir autour de l’été, calendrier que les annonces ministérielles contribueront peut-être à accélérer. 

Un déploiement en Ukraine « nous offre aussi un retour d’expérience sur une nouvelle gamme de munitions qui participe à ce qu’est l’artillerie de demain ». Des RETEX d’autant plus importants que les armées cherchent à rattraper leur retard en la matière et sont aujourd’hui au milieu d’une procédure d’acquisition de MTO, un effort visant le segment courte portée de Colibri mais non limité aux seuls industriels impliqués dans cet appel à projet. 

https://www.opex360.com/2024/02/28/pour-m-lecornu-les-armements-air-sol-modulaires-seront-plus-utiles-a-kiev-que-les-mirage-2000d/

Pour M. Lecornu, les armements air-sol modulaires seront plus utiles à Kiev que les Mirage 2000D

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En janvier 2022, alors que les mouvements de troupes russes s’accentuaient aux abords de l’Ukraine, l’Estonie demanda à l’Allemagne d’autoriser l’envoi à Kiev de 42 obusiers D30 d’origine soviétique. Ces pièces d’artillerie avaient été récupérées par la Bundeswehr après la réunification avec la République démocratique allemande [RDA], avant d’être revendues par la suite. Seulement, Berlin opposa un refus catégorique… et donna 5000 casques à l’armée ukrainienne.

Depuis, même s’il s’est montré réticent pour livrer certains types d’armements [comme les chars], le gouvernement allemand, dirigé par Olaf Scholz, se veut à la pointe de l’aide militaire consentie à l’Ukraine, tout en appelant les autres pays européens à accroître la leur.

Le 26 février, à l’issue d’une conférence internationale sur l’Ukraine organisée à l’Élysée, le président Macron a clairement fait une allusion à l’attitude allemande, après avoir dit que, « en dynamique », l’envoi de « troupes au sol » sur le territoire ukrainien ne devait pas être exclu, tout en admettant qu’il n’y avait pas de consensus à ce sujet parmi les pays occidentaux. « Je n’ai absolument pas dit que la France n’y était pas favorable », a-t-il ajouté. Mais « je ne lèverai pas l’ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options », a-t-il affirmé.

Mais il ne s’en est pas tenu là.

« Beaucoup de gens qui disent ‘Jamais, jamais’ aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient ‘Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée’ il y a deux ans. Je vous rappelle qu’il y a deux ans, beaucoup […] disaient : ‘nous allons proposer des sacs de couchage et des casques’. Et aujourd’hui, [ils] disent : ‘il faut faire plus vite et plus fort pour avoir des missiles et des tanks », a lancé le locataire de l’Élysée. Difficile d’y voir autre chose qu’une allusion à l’attitude adoptée par l’Allemagne en janvier 2022.

Le propos de M. Macron a cependant fait consensus… mais contre lui.

« Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l’avenir », à savoir « qu’il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens, ni par les États de l’Otan sur le sol ukrainien », a rétorqué M. Scholz. Cette position est partagée par le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, la Suède, les Pays-Bas [dont le Premier ministre, Mark Rutte, a assuré que cette question n’avait pas été à l’ordre du jour de la conférence], la Pologne ou encore la République tchèque. « Il n’y a aucun projet de troupes de combat de l’Otan sur le terrain en Ukraine », a soutenu un responsable de l’Alliance.

Plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné a tenté de rectifier le tir.

« Nous devons envisager de nouvelles actions de soutien à l’Ukraine. Celles-ci doivent répondre à des besoins très précis, je pense notamment au déminage, au cyber, à la production d’armes sur place, sur le territoire ukrainien », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien, sans franchir le seuil de belligérance. Rien ne doit être exclu. C’était et c’est toujours la position aujourd’hui du président de la République ».

Une telle hypothèse a été catégoriquement exclue par Washington.

Interrogé sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour la production d’armes, des opérations de déminage ou des missions liées à la cyberdéfense, John Kirby, le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a été limpide. « Le président [Biden] a été clair : il n’y aura pas de troupes américaines sur le terrain en Ukraine », a-t-il répondu.

Quoi qu’il en soit, comme cela a pu être souligné, les autorités ukrainiennes n’ont jamais réclamé, du moins publiquement, le renfort de troupes occidentales sur leur sol. En revanche, elles voudraient que l’aide militaire promise soit livrée plus rapidement. « Sur un million d’obus que l’Union européenne nous a promis, ce n’est pas 50 % mais malheureusement 30 % qui ont été livrés », a ainsi déploré Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, le 26 février.

Sur ce point, la France se veut irréprochable.

« Nous, depuis le début, on n’est pas pris en défaut de décalage entre ce qu’on dit et ce qu’on livre », a fait valoir, le même jour, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale. « Alors ça vaut ce que ça vaut, c’est moins spectaculaire. On aurait pu faire du tam-tam avec des milliards, etc. Mais à aucun moment, il n’y a un décalage entre ce qui est promis et livré », a-t-il insisté.

« Mieux que ça. […] Parfois, il est arrivé au président de la République d’annoncer des équipements militaires sensibles qui [avaient été] déjà livrés. On a attendu que la logistique soit faite pour les annoncer. On est les seuls à faire ça. Jusqu’à présent, ça a fait notre réputation de gens fiables […], en tout cas à Kiev », a expliqué le ministre.

Un autre point qu’il a souligné est la volonté de fournir des capacités « utiles » et « efficaces » aux forces ukrainiennes. C’est la raison pour laquelle il n’est pas question de leur livrer des Mirage 2000D.

« Sur la question de l’aviation, de manière globale, on cherche là aussi à faire de l’utile. Pour être transparent, je ne l’ai jamais dit publiquement, à la livraison de Mirage 2000, dont on en a peu et dont le MCO [maintien en condition opérationnelle] présenterait des défis terriblement compliqués, on a préféré démarrer la formation généraliste de pilotes », a développé M. Lecornu.

« Mais on ne s’est pas arrêté là », a-t-il poursuivi. « On a préféré mettre de l’argent et de l’ingénierie sur l’adaptation de bombes dites A2SM [Armement Air Sol Modulaire] sur des générations d’avions soviétiques Sukhoï [Su-24 « Fencer »] et MiG [MiG-29 « Fulcrum »] que les Ukrainiens ont déjà plutôt que de faire un coup uniquement autour des Mirage », a détaillé M. Lecornu.

Le dossier « Mirage 2000 » est-il clos, alors que certains responsables militaires ukrainiens ont récemment explicitement évoqué une possible livraison de ce type d’avion de combat ?

« Est-on complétement fermé à la question des Mirage ? Le président a toujours dit : ‘il n’y a pas de tabou’. […] J’essaie, à chaque fois, de faire des propositions qui sont, en mauvais français, des ‘game changers’ sur le terrain militaire. Les cinquante bombes A2SM, [livrées] tous les mois et désormais compatibles avec des avions de classe soviétique, ça, pour le coup, c’est un ‘game changer’. Après, sur l’aviation, on a des discussions. Mais ce n’est jamais le point central sur lequel nous sommes attendus », a conclu M. Lecornu.

Ya Rab Yeshua.

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Il faut arrêter Poutine avant qu'il soit trop tard.

Mes cours d'histoire m'ont appris que si on avait arrêté Hitler avant 39, alors que la Rhénanie était encore occupée, on aurait pu éviter une guerre terrible !

Mais ce ne sont que des "rêveries" d'un jeune officier français !

Militaire d'active

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https://www.lejdd.fr/international/la-cia-demasquee-en-ukraine-apres-la-decouverte-de-bases-americaines-142648

[…] Le 25 février, le New York Times révèle que pas moins de douze stations de la CIA ont été établies en Ukraine dès le lendemain de la révolution de Maïdan. « La relation était tellement proche, atteste le quotidien, que des officiers de la CIA sont restés dans des coins reculés de l’ouest de l’Ukraine même lorsque l’administration Biden a donné la consigne d’évacuer dans les semaines précédant l’invasion. Pendant l’invasion, ils ont relayé des renseignements précieux, qui incluaient où les Russes allaient frapper et quels systèmes d’armes ils utilisaient. » Aucun doute, les Américains étaient bien là, des Carl Larson un peu partout à la manœuvre, et depuis un moment. Cité par le quotidien américain, Ivan Bakanov, chef du SBU, le service de renseignement intérieur ukrainien va même plus loin : « Sans eux, nous n’aurions eu aucun moyen de résister aux Russes, et de les battre. » À noter que, bien avant la guerre, les habitants de Kiev parlaient de manière ouverte de ce drôle d’immeuble du centre-ville avec les camionnettes blanches garées devant. « C’est la CIA ! » disaient-ils. C’était connu. Mais cette présence ne devait pas dépasser le cadre de la rumeur.

L’association entre la CIA et le renseignement ukrainien causera d’ailleurs bien des tourments aux trois administrations américaines successives qui ont eu à la gérer. Elles voulaient à tout prix éviter qu’elle paraisse comme une provocation vis-à-vis de la Russie, mais aussi que les Ukrainiens, se sentant plus forts derrière l’étiquette de la CIA, n’en profitent pour frapper le territoire de la Russie, notamment via l’unité 2245, des soldats d’élite ukrainiens formés et entraînés par Langley, en Virginie. Ils ne s’en priveront pas pour des assassinats ciblés de commandants séparatistes pro-russes du Donbass, mais ça n’ira pas plus loin.

Après l’invasion, la coopération sera renforcée encore, la CIA mettant au moins à une occasion en échec une tentative d’attentat contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Elle n’hésitera pas à relayer des informations qui permettront aux Ukrainiens de « liquider » des personnalités pro-russes. Elle sera déterminante dans la mise à disposition de systèmes de surveillance pour l’armée ukrainienne, mais aussi dans l’activation d’un embryon de guerre de partisans dans certaines zones d’Ukraine occupées par la Russie. D’un point de vue américain, cette alliance sur le terrain permet une surveillance accrue du vieux rival russe, de ses mouvements de troupes et de ses installations civiles et militaires. Son réseau d’espions disséminés partout dans le pays est le véritable cauchemar de Vladimir Poutine, celui de voir l’Otan espionner la Russie à ses frontières.

Ya Rab Yeshua.

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Bah dit donc ... Les temps sont durs pour rendre publique cette partie-là.
Bien que je ne reconnais pas la légitimité de vlad pour sont entrer sur scène explosive, c'est une suite logique de l'exemption de dialogue de la part des Européens et de l'OTAN.
Avec des dirigeants plus soucieux de paix que de rapport de puissance, on n'aurait peut-être pas eu cette guerre de cent ans moderne. 
Ce ne sont pas pourtant les avertissements russes qui manquent ... Mais bon, l'union faisant force, tout le monde s'en ficher... Bah voilà le résultat.
Maintenant, chaque puissance est vexée, qui va oser faire le premier pas d'un rapprochement afin de trouver une solution à cet épineux problème ? 
Je ne suis pas partisan de l'avis de Macron, isolé heureusement, à vouloir à tout prix la guerre ... Ironique pour un homme n'ayant pas fait de services.


PS: ni pro russe, ni pro EU ou OTAN, juste un homme de terrain qui arrivait à s'entendre avec plusieurs partisans. 🤪

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Le 28/02/2024 à 20:25, Levy Pierre a dit :

Mes cours d'histoire m'ont appris que si on avait arrêté Hitler avant 39, alors que la Rhénanie était encore occupée, on aurait pu éviter une guerre terrible !

Je me cite parce que je ne suis pas d'accord avec Stvn :

Il y a 19 heures, Stvn a dit :

Je ne suis pas partisan de l'avis de Macron, isolé heureusement, à vouloir à tout prix la guerre ... Ironique pour un homme n'ayant pas fait de services.

1. il faut empêcher à tout prix Poutine de continuer à nuire, par les armes s'il le faut et avec des menaces de bombes si impossible de l'éviter. Détruire le pouvoir de Poutine est le seul moyen d'avoir la paix chez nous

2. accessoirement, Macron n'a pas fait de service parce que le SN avait été suspendu plus tôt (sauf erreur de ma part)

Militaire d'active

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Je ne suis pas d'avis que poutine ne comprennent que la force.
Il ne faut pas oublier que les US tout particulièrement sous protection des pays de l'europe, n'ont cesser de s'approcher des frontières russes.
Frontières qui était tout plein d'élément d'ultimatum de Poutine que nous avons franchis.
C'est surtout le fait d'ingérence US, mais nous sommes complices de ne pas avoir cherché à entretenir de saines relations avec la Russie.
Je persiste et signe, qu'avec un peu plus de compréhension et de dialogue, cette guerre n'aurai eu lieu.


D'autant que les territoires de l'est sont sujet à des massacres depuis de nombreuses années, ce qui n'aide pas à résoudre ce conflit.
Massacre commis de tout camp.
Les fautes sont multiples et la guerre ne résoudra pas le problème de fond.
Une guerre de toute façon, ne ferait que des perdants.


Voilà pourquoi je suis pour une autre voie, la guerre ne peut être la solution.
Pour ce qui est de Poutine, le tuer ou mettre hors de secteur ne changera rien, car il n'est pas seul aux commandes.

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Poutine NOUS a désigné comme ses ennemis -en sachant trés bien nos faiblesses européennes-et, quoique nous fassions nous tombons dans son piège...c'est pour cela que la phrase du Président Macron-souvent sortie de son contexte-est la bienvenue car elle est une réponse directe à Poutine en parlant le même langage que lui (je te désigne moi aussi comme mon ennemi) .  J'ai l'impression désagréable que l'Europe géographique et politique n'est pour les USA et la Russie de Poutine qu'un terrain de jeu pour s'affronter sans risques.

A mon sens bien sûr.

 

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21 hours ago, Stvn said:

C'est surtout le fait d'ingérence US, mais nous sommes complices de ne pas avoir cherché à entretenir de saines relations avec la Russie.

Cela m'a tue, pour de vrai. C'est donc de notre faute le fait que Putin a commence la querre?

Tres bien.

Essayez d'entretenir "de saines relations" avec un cannibale. Il vous mangerai pour diner, ni plus ni moins. Faut arreter de voir les russes (et leur prezident-tsar) comme egaux, - ce sont des cannibales, troglodytes, animaux.

Les deux annes de guerre nous parafitement illustree toutes les belles qualites de ce peuple.

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Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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On peut négocier avec n'importe qui. Exemple en ce moment avec l'Inde, dont nous savons très bien qu'il y a régulièrement des purges ethniques dans le pays.
Ça ne nous empêche pas de l'accueillir récemment, lors de notre défilé national.


La politique, c'est comme ça, un jeu habile pour essayer d'entretenir les meilleures relations possibles, y compris avec les cannibales.
L'absence de consensus, et plus grave que la morale.
Combien de fois nous avons au nom de la France, négocier avec des chefs africains sanguinaires faute de mieux.


Je ne dis pas que le régime russe est un allié, mais notre échec de négociation va nous mener vers des heures sombres.
Je ne comprends pas pourquoi nos diplomates n'ont pas su gérer cette crise, et c'est là notre plus grand échec, car comme déjà dit avant, nous n'en sommes pas à notre premier dictateur, et non plus au dernier avec qui nous auront des accords.


La paix se mérite, et ne se gagne pas que par les armes.

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1 hour ago, Stvn said:

Je ne comprends pas pourquoi nos diplomates n'ont pas su gérer cette crise,

Toute simplement car quand le cannibale arrive a l'heure du repas, toutes les blasblas vont se fondre dans la salive qui coule.

Vos mieux ne pas "negocier" avec un cannibale, mais lui tuer, afin de se securiser, au mieux.

Mais cela ne reste que mon humble avis.

Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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Tuer est valable dans certaines mesures... Les agents clandestins sont là pour ça.
Dans ce cas de figure, l'entité poutine n'est pas le vrai problème, le tuer ne sert à rien.
Il y a des milliers de remplaçants.
Donc il faut choisir une autre option.


Ce n'est pas le boulot des soldats ça, mais des politiques.
L'option militaire n'est pas la plus adaptée selon moi, comme d'ailleurs pour beaucoup d'Européens qui sont pour éviter une escalade qui nous mettrait à la perte à coup sûr.
Pour en revenir à d'anciennes actualités, L'Irak, Libye, etc... N'était pas de grande puissance militaires, d'où l'utilisation de la force.


Faire la même doctrine avec une puissance supérieure à nous, serais pure folie.
Car oui, l'Europe ne tient pas contre la Russie sans les Américains ... Sachant que leurs soutiens peuvent être temporaires (Trump) ... Je me méfierai pour ne pas tout perdre sur un coup de sang.

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Questions élémentaires, soumises à tout postulant candidat au concours du Quai d'Orsay, concernant les zones de conflit :

- quelle est la situation économique des "parties en présence" ?

- quel est leur situation politique interne et internationale ?

- quelles "crises" ont-elles traversé ces deux/quatre/dix/vingt dernières années ?

- quels sont les supposés intérêts respectifs des belligérants ?

- quelle est la légitimité des leaders impliqués dans le conflit ?

- quelles factions/organisations/entreprises/états, apparaissent impliqués, ouvertement ou non ?

Parmi ceux-ci :

- pour lesquels la voie diplomatique pourrait sembler favorable ?

- pour lesquels la prolongation voire l'extension du conflit est "bénéfique" ?

§§§

Canevas de base de toute formation aux Relations Internationales...

Quelles sont les parties en présence ?

Quelle est l'histoire ?

A qui profite la crise ?

...

"Vous avez deux heures"... :default_cool:

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Bien envie de répondre à chaque point en détailler, mais bon une thèse comme ça normalement est bien rémunérée ! Les fameux cabinets de conseils ... c'était 100k non ? J'ai bon ? 🤣

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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il y a une heure, dragunov a dit :

Questions élémentaires, soumises à tout postulant candidat au concours du Quai d'Orsay, concernant les zones de conflit :

Bonjour,

si la Russie pour avoir des vrais trains doit se servir de Siemens alors très humblement j’ajouterais cette question aux aspirants diplomates:

-quelle est leur aptidute vis-à-vis aux “biens de production”?

Les biens de production sont les objets qui servent à la conception, à la fabrication ou à la transformation d'un autre bien.

immagine.png.fa943c23a371e73e2e4924f9c2d21f14.png

Il y a 2 heures, Yann pyromane a dit :

Il faut 3 semaines de train pour la traverser de part en part. H24 7/7.

 

 

 

Bonjour,

trois semaines?

Ah ! je comprends.   immagine.png.e0ad9c27492d9a0d6a80086ab334473f.png

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13 hours ago, Yann pyromane said:

Il faut 3 semaines de train pour la traverser de part en part. H24 7/7.

Non.

Kenigsberg (Kaliningrad)  - Vladivostok en vehicule:

  • Distance 10 578 km
  • Temps du trajet 132 h 13 min
  • Carburant 846 l
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Moi legionnaire, moi pas bien francais parler.

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