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Le 3e RHC entre Champs-Élysées, projections et transformation


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Ce vendredi à Paris, le spectacle sera aussi dans les airs. Entre deux projections au Sahel, le 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain conduira les modules de l’Aviation légère de l’armée de Terre situés au coeur du traditionnel défilé militaire du 14 juillet. Un exercice millimétré qui comporte son lot d’inconnues. 

L’inconnue de la météo
 

Quatorze hélicoptères représenteront l’ALAT cette année dans le ciel parisien, dont un H160 d’Airbus Helicopters annonciateur du futur Guépard. Régiment leader de ce module, le 3e RHC y prendra part avec une Gazelle, un Puma et trois de ses Caïman flambants neufs. Deux heures après avoir entamé l’unique répétition en vol au départ de l’aérodrome de Chartres, « tout le monde est prêt », estimait ce mardi le colonel Guillaume Briançon-Rouge, fraîchement arrivé à la tête du 3e RHC. 

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Réglé comme une horloge, le passage au dessus de l’Arc de triomphe est aussi grandiose vu du sol que complexe à mettre en oeuvre pour les équipages. « Aujourd’hui la météo est bonne et elle le restera normalement pour le jour J. Néanmoins, j’aime bien l’expression américaine ‘Plan for the worst and Hope for the best’ », déclarait le colonel Briançon-Rouge. 

Celui qui défilera pour la troisième fois devant la Nation se souvient parfaitement de l’édition 2010. « J’ai déjà vécu un 14 juillet pour lequel les répétitions se sont déroulées par très beau temps mais l’exécution par une météo catastrophique. Cela n’a fait que confirmer l’importance de répéter au moins une fois la manoeuvre », se remémore-t-il. 
 

Dans une manoeuvre conduite par des équipages en provenance de cinq unités et rassemblant huit machines différentes, le dialogue, la coordination et l’entraînement sont la clef. « Nous leur demandons d’être à plus ou moins trois secondes, c’est un exercice très précis réalisé à partir d’appareils qui n’ont pas les mêmes vitesses, pas les mêmes profils de vol. Pour bien s’aligner, il faut l’avoir fait au moins une fois. C’est un peu comme une danse », explique le commandant du 3e RHC. 

Dire adieu au Puma, accueillir le Guépard
 
Des pilotes français de NH-90 Caïman souffrent de problèmes auditifs -  Defens'Aero

Ce sera aussi la première fois que le 3e RHC défilera avec ses Caïman, un hélicoptère de manoeuvre de nouvelle génération qu’il perçoit depuis fin 2021. « Nous sommes dans une phase de montée en puissance. Nous avons actuellement six Caïman. En fin d’année, nous en aurons huit. Concrètement, la cible du 3e RHC est de 24 Caïman ». Une transition qui permettrait à première vue de retirer du service les derniers Puma régimentaires à compter de 2026.

À l’autre bout du spectre, ses Gazelle resteront en service jusqu’à l’horizon 2030-2035. Elles laisseront alors progressivement place au Guépard, un appareil interarmées que le 3e RHC sera le premier à recevoir parmi les unités opérationnelles de l’ALAT. Ce sera vers 2029-2030. Cela peut paraître lointain, mais « pour moi, cet horizon c’est déjà demain car, derrière le Guépard, il y a des infrastructures à préparer et des équipages à former », pointe le colonel Briançon-Rouge.
 
GUEPARD : Hélicoptère Interarmées Léger, HIL | Ministère des Armées

Si les livraisons tendent à reculer d’une année, le lancement des travaux d’infrastructures du Guépard sera quant à lui avancé de 2026-2027 à 2025. « En ce moment, non seulement le régiment transforme ses infrastructures Puma pour percevoir des Caïman, mais il s’apprête aussi à entamer en parallèle la transition vers le Guépard ». Et le diable se cache dans les détails. Un second point d’accès à la base meusienne devra être construit pour faciliter le travail des prestataires civils impliqués dans la maintenance des futurs hélicoptères, par exemple. 

De la Meuse au Sahel, en passant par cette parenthèse parisienne, le « régiment de la nuit » vole de chantiers en missions. Près de la moitié de ses 950 militaires – réservistes compris – ont été projetés sur un théâtre extérieur l’an dernier. Davantage encore seront mobilisés cette année pour assurer les deux relèves programmées aux premier et quatrième trimestres au Niger. 
 

« Cela fait beaucoup, mais nous avons une excellente équipe et, surtout, un excellent état d’esprit », relève son chef de corps. Sans oublier un environnement propice. « Étain, ce sont 485 hectares, ou l’équivalent de 27 fois le stade de France. Je dispose non seulement de cette base, mais aussi de zones d’entraînement extrêmement vastes dans la Meuse qui nous ont permis de consolider cette transformation. (…) Je considère que nous sommes un laboratoire vivant ». 

Crédits image : Gouverneur militaire de Paris

Ya Rab Yeshua.

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