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  1. Salut la team Terre ! Je profite d’un petit arrêt de travail qui va sans doute me valoir le statut si peu convoité d’IRP pour vous rédiger un petit RETEX de mes deux premiers mois à Saint-Maix. J’ai incorporé le 1e bataillon de la 372e promo en février dernier, la fameuse promo des JO. Au départ, nous étions 330 élèves dont 31 majors FGI, mention spéciale à l’arme du train qui compte dans ses rangs 10 majors FGI sur 14 élèves, autrement dit les 4 directs n’auront que peu de choix concernant leur affectation. Je complèterai plus tard avec les statistiques concernant le nombre de bac+2, féminines et ultra-marins quand je retournerai à l’école. Dans ma section, quasiment la moitié a déjà de l’expérience militaire, que ce soit en tant que major FGI, réserviste, voire active dans l’AAE mais leur avance s’atténue assez vite. Pour ce qui est des spécialités, les plus répandues sont sans conteste le génie combat, les SIC et la sécurité civile pour seulement une dizaine de fantassins et une dizaine de cavalos. Sans surprise, les spés sont réparties équitablement entre les sections (jamais plus de 2/3 représentants de la même spé par section). Avant de commencer le descriptif de mes premiers mois à l’ENSOA, quelques petits points concernant les récentes altérations de la formation des sous-offs. La promo de juin sera la dernière à suivre la formation de 8 mois avant que cette dernière ne passe à 6 mois. Le contenu a cependant déjà été fortement réduit avec notamment la suppression du stage en corps de troupe et des cours d’anglais, seul le TOEIC a subsisté. La promotion de novembre est la première à expérimenter cette réduction du volume de la formation et les cadres commencent à se demander comment ils vont réussir à combler les derniers mois. Un autre changement majeur est la suppression partielle du CM1 remplacé par du contrôle continu. A titre d’exemple, en deux mois, on a déjà eu 4 évaluations en topographie. Circuit d’incorporation La première semaine est exclusivement dédiée au circuit administratif (visite médicale, prise de mesures, coiffeur, perception paquetage, papiers,…) qui donne lieu aux premiers départs. On a malheureusement 5 inaptes d’entrée de jeu dont 2 rien que dans ma section, certains se sont par ailleurs lassés de l’attente ou n’ont pas supporté les premières contraintes telles que faire le lit au carré et un gars n’a pas supporté sa tête sans les dreadlocks et a préféré arrêter directement (c’est pas une blague). Le soir on retrouve notre section et nos cadres, en général 3 chefs ou adjudants appuyés de 2 sergents de promotion pour les premiers mois. En bref, ce sont des sergents de la promotion sortante diplômés quelques jours plus tôt condamnés à rester à l’école 4/5 mois supplémentaires car il y a trop d’attente avant leur rentrée en école de spécialité. Ils n’apprennent que quelques jours avant qu’ils sont sélectionnés et malheureusement, pour certains il est flagrant qu’ils ne veulent pas être là. Pour d’autres en revanche, ça leur permet d’avoir une expérience dans l’instruction, ce que leur futur affectation ne leur aurait pas permis. Début de la formation Les cours débutent le premier week-end avec énormément d’amphis et d’OS le soir ainsi que les tests sportifs initiaux (tractions, pompes, 2400m) mais le sport ne commence véritablement qu’après l’amphi sur les mutuelles, ce serait dommage qu’on se blesse avant d’être assurés. Dans notre cas, le moniteur qui nous a fait passé les tests n’avait clairement aucune attente concernant le niveau des féminines, c’en était limite insultant. Par contre, les gars qui se sont fait battre par une féminine dans ne serait-ce qu’une seule des épreuves ont passé un sale quart d’heure car, je cite, « ce n’est pas normal ». Le message est clair, préparez-vous. Les premiers temps les journées sont longues, on est régulièrement retenu après le diner pour des cours, du chant, de l’OS ou toujours plus d’administratif. On doit notamment désigner les responsabilités de chacun : - Administratif : lister ceux qui mangent à l’ordinaire le week-end et les adresses de ceux qui rentrent, ils ont toujours les chefs et l’ADU sur le dos, très grosse charge de travail (en général les élèves RH) - Tradition : chargés de prendre des photos, réaliser le film de fin, écrire le chant section, déterminer l’animal totem et créer tous les goodies qui en découlent - Optique : responsables du matériel d’optique (pourtant l’instant RAS) - Transmissions : pour l’instant on ne se sert pas encore des postes de radio, les élèves trans sont uniquement condamnés à porter ces 10kgs en plus de leur musette de combat pendant les marches (en général les élèves SIC) - TAM (Tir Armement Munitions) : aider les chefs lors de la réintégration et de l’entretien des armes à l’armurerie (meilleur rôle y a pas de débat) - Sport : suggérer des entraînements et échauffements (pour l’instant RAS) - Popotier : organiser les repas section sur le terrain - Trésorier : récolter l’argent pour les multiples commandes et cautions (oh vous allez en verser de l’argent… vous ne verrez que très peu la couleur de votre 1e solde entre l’achat d’équipements parfois obligatoires et les cotisations quant à elles toujours obligatoires) - Auto : laver les voitures au retour des terrains - Fourrier : responsables de tout ce qui va à la fourre - NBC (Nucléaire Biologique Chimique) : responsables du matériel NBC (pour l’instant RAS) - Santé : soigner les éventuels blessés, vérifier l’état des pieds après les marches - Informatique : aucune idée (pour l’instant RAS) - Chant : faire réviser les chants, rédiger le chant section, désigner de nouveaux chants Pour ce qui est de l’élève chef de section, la sélection se fait sur lettre de motivation, idem pour les élèves compagnie et bataillon qui auront en prime droit à un entretien avec le capitaine et le lieutenant-colonel. Pas de permission les deux premiers week-ends, juste un QL de quelques heures le 2e week-end pour faire le plein de fournitures avant le 1e terrain On ne ramasse que très peu et encore moins à l’école (« ça se paiera sur le terrain » comme disent les cadres), apparemment ce n’est plus vraiment la mentalité. Il y avait trop de désistement alors ils essayent de nous ménager un peu. Après tout dépend des sections, dans ma compagnie il y en a une en particulier qui ramasse régulièrement car les PAX reviennent saouls tous les soirs tous les week-ends. Sport Les premiers mois, les cours sont surtout centrés sur la topographie, le combat et la MOAL (puis le SITTAL et le tir après l’obtention du CATi à repasser plusieurs fois pour certains), avec bien entendu toujours un peu de sport à la clé. Le sport en question dépend de votre moniteur EPMS. Chez nous le modèle est clair : 1 séance = 50% de corde + 50% de cardio. Et par cardio, j’entends de la course sur piste, notamment du fractionné, le footing c’est sur votre temps libre. Pour ce qui est du reste c’est anecdotique : la natation (à part le test initial) et le PO n’arrivent qu’après 2 mois, les cours de CO sont rares et épars, le C4 (remplaçant du TIOR) ne démarre qu’1 à 2 mois avant la fin et vous ne verrez la couleur de la piste d’audace que 2/3 fois. J’avais noté le détail de chaque module en sport mais je l’ai laissé à l’ENSOA, je le posterai quand j’y retournerai. Pour ce qui est des évaluations de 2400m, pompes et grimpers de corde, vous serez évalués ¾ fois au cours de la formation et seule la meilleure note sera retenue. Terrains Pour ce qui est des terrains, ils sont assez condensés au début. On retourne passer trois nuits dans la boue toutes les deux semaines, des nuits avec des alertes à la clé dès le 2e terrain. Vous risquez d’ailleurs d’en faire des cauchemars de cette boue mais bon à Avon la seule météo possible c’est la pluie. Un point qui peut sembler anecdotique pour certains mais qui prend vraiment une ampleur considérable sur le terrain c’est les rations, ou devrais-je dire l’absence de rations. Les rations prévues pour l’ENSOA ont été envoyées en Ukraine et nous sommes pour l’instant à court. A la place nous avons droit à des sachets froids le midi et chauds le soir. Le contenu des sachets est digne des pique-niques d’école primaire, autrement dit on meurt de faim, vraiment. Les chefs ont été tellement sidérés en voyant notre petit-déjeuner (une madeleine et une brique de jus de pomme) qu’ils nous ont rapidement autorisé les amélios. Les terrains sont pour l’instant quasiment exclusivement centrés sur le combat en trinôme avec une marche en bonus à chaque fois. Les marches en question sont progressives : 5km, 10km, 16km puis la fameuse marche au képi de 25km, toutes uniquement avec la musette. Vie sur place Les sections sont regroupés par couloirs dans des chambres de 3 à 6 lits avec une chambre systématiquement réservé aux féminines. Chaque chambre comprend une douche, deux lavabos et une barre de traction. Pour les toilettes, c’est sur le palier. Niveau matériel, les éléments les plus indispensables vous seront indiqués dans le livret d’accueil remis par votre CIRFA mais vous pouvez déjà vous munir des éléments suivants : - Pour l’école : cadenas, cintres, PQ, lessive à main, baskets de course persos - Pour le terrain : lingettes, lampe frontale qui éclaire en rouge, sardines - Pour l’entretien de l’arme : chiffon, cure-dents, brosse à dents, coton-tiges Mis à part les premiers temps où le circuit d’incorpo rend l’emploi du temps assez instable, les journées fonctionnent toutes selon le même modèle, mis à part le vendredi où vous serez en général libérés vers 13h : - 5h30 : Réveil + TIG - 6h15 - 7h15 : Petit-déj (heure variant selon les semaines et les compagnies mais si vous passez à 7h15, soyez certains que vous aurez à courir au retour sans avoir pu avaler quoi que ce soit) - 8h à midi : Cours - Midi - 14h : Pause déjeuner (soyez certains que deux heures de pause sur le papier ne valent jamais deux heures en pratique) - 14h - 18h : Cours - 18h15 - 19h : Dîner - 22h30 : Extinction des feux En définitive, tout se passera bien. Le niveau demandé n’augmente que progressivement et de toute façon, cohésion oblige, on se sert les coudes dans la section. On a tous nos points forts et nos points faibles. Ceux qui ont besoin d’aide pour porter leurs sacs lors des marches / courses aident par exemple les plus endurants lors des évaluations de topo. Tâchez quand même de vous préparer un minimum physiquement et surtout (SURTOUT !) apprenez les grades avant votre arrivée si vous ne voulez pas vous prendre une râclée comme le bitos (désolé mais là y a pas d’autre terme) qui a appelé le général Didier « mon capitaine » en amphi… Alors bon courage aux futurs EVSO et comme dirait le capitaine, GARDEZ LA BANANE !
    11 points
  2. Bonjour tous le monde, après plusieurs mois d’attente j’ai enfin eu la réponse de la commission!! Je suis accepter au 21 rima a frejus 😍 Petit message pour toute les personnes ayant fait quelque bêtise étant plus jeune mais qui rêvent de rejoindre l’es rang de l’armée, n’abandonner jamais! Malgres un refus définitif en 2016, j’ai pas lâcher j’ai fait la demande de supprimer le casier b2 (ils voit quand même tout et même plus que les condamnations) j’ai effectuer un service civique et surtout je n’ai jamais perdu espoir malgres que tous le monde me disait que c’était mort. Si des personnes sont dans cette situation n’hésitez pas à venir me poser des questions peut importe lesquels je serrai content de vous aider. Et surtout ne négligez pas votre condition physique et votre motivation c’est un gros point qui m’a aider à ce qu’ont prenne mon dossier au sérieux!
    9 points
  3. La masse musculaire de l’adjudant BTX est supérieure à son poids total. Quand l’adjudant BTX dit qu'il va « jeter un œil », il ne parle pas du sien! L’adjudant BTX joue à la pétanque tout seul. On ne touche pas aux boules de l’adjudant BTX. Un jour le père Noël a frappé à la porte de l’adjudant BTX, depuis il passe par la cheminée. L’adjudant BTX ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe. L’adjudant BTX est capable de laisser un message avant le bip sonore. L’adjudant BTX n’essaie pas. Il réussit ! Le pitbull de l’adjudant BTX a mis une pancarte devant sa maison avec écrit dessus : « ATTENTION, ADJUDANT BTX» Quand l’adjudant BTX scrute l’horizon, il voit son dos. Quand l’adjudant BTX dit « Hein ? », personne ne dit 2… Quand l’adjudant BTX va au restaurant, c’est le serveur qui laisse un pourboire. Depuis que l’adjudant BTX joue, l’important c’est de participer. Quand l’adjudant BTX s’est mis au judo, David Douillet s’est mis aux pièces jaunes. L’adjudant BTX est le seul homme à posséder une Bible dédicacée. L’adjudant BTX peut encercler ses ennemis. Tout seul. Quand l’adjudant BTX pisse face au vent, le vent change de direction. L’adjudant BTX peut claquer une porte fermée… Il peut aussi enfoncer une porte ouverte ! L’adjudant BTX a déjà compté jusqu'à l’infini. Deux fois. Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama d’adjudant BTX. L’adjudant BTX ne porte pas de montre. Il décide de l’heure qu'il est. L’adjudant BTX peut diviser par zéro. Dieu a dit : « que la lumière soit ! » et l’adjudant BTX répondit «on dit s’il vous plaît » La seule chose qui arrive à la cheville d’un Adjudant BTX … c’est sa chaussette. Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande a l’adjudant BTX. L’adjudant BTX fait pleurer les oignons… Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit. Chez l’adjudant BTX, chaque testicule est plus large que l’autre. L’adjudant BTX sait parler le braille. Il n’y a pas de théorie de l’évolution. Juste une liste d’espèces que l’adjudant BTX autorise à survivre. L’adjudant BTX et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par-dessus son pantalon. Un jour, au restaurant, l’adjudant BTX a commandé un steak. Et le steak a obéi. Un jour, l’adjudant BTX a avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux. L’adjudant BTX mesure son pouls sur l’échelle de Richter. L’adjudant BTX connaît la dernière décimale de Pi. L’adjudant BTX peut taguer le mur du son. Quand la tartine de l’adjudant BTX tombe, la confiture change de côté. Dieu voulait créer l’univers en 10 jours. L’adjudant BTX lui en a donné 6. Si l’adjudant BTX dort avec une lampe allumée, ce n’est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui. L’Adjudant BTX est capable de laisser un message avant le bip sonore. Une larme de l’Adjudant BTX peut guérir du cancer ; malheureusement, l’Adjudant BTX ne pleure pas. Personne ne fait de blague a l’adjudant BTX. Quand l’adjudant BTX entre au Vatican, le Saint-Père se met au garde-à-vous. Clairon
    8 points
  4. Bonjour à tous, Comme annoncé dans mon dernier post, voici le Retex complet de ma PMP (Préparation Militaire Parachutiste). En espérant que cela soit utile ! N'hésitez pas à me corriger si vous remarquez une erreur ou si vous souhaitez apporter une précision. Si vous avez des questions j'y répondrai avec plaisir. CONTEXTE GLOBAL La PMP est un stage de 12 jours proposé par l'armée de Terre s'adressant aux civils souhaitant avoir une première approche des TAP (Troupes AéroPortées). Elle permet d'avoir à la fois une instruction initiale des fondamentaux militaires communs à toutes les armes et un volet orienté entièrement vers les TAP. En théorie (et comme nous allons le voir plus bas, c'est bien seulement en théorie), 2 sauts en parachute sont prévus durant celle-ci, sous réserve de la validation des conditions que je vais détailler ensuite. A l'issue, une PMP réussie débouche sur l'obtention du "Brevet PRÉmilitaire de parachutiste", aussi appelé "Brevet de PMP". Ce dernier ne doit pas être confondu avec le BPM (Brevet de Parachutiste Militaire), qui est quant à lui délivré aux personnels engagés dans un régiment TAP ou les officiers de toute arme lors de leur formation et qui consiste en 6 sauts dont 1 de nuit et 1 avec armement. Il est important de savoir ceci car de nombreux conseillers CIRFA ont une idée assez vague du contenu de la PMP, notamment concernant le nombre et la nature des sauts. Cela débouche sur le fait qu'au sein de ma PMP, certains pensaient que nous allions faire 0 saut, d'autres 1, 2 voire 6. Le nombre prévu officiellement est bien de 2 durant une PMP, réalisés de jour avec uniquement parachute dorsal et ventral (sans armement). Dans le cas de ma PMP (et j'imagine que c'est le cas pour toutes), la première semaine se fait au régiment et la deuxième à l'ETAP (École des Troupes Aéroportées) située à Pau afin d'y réaliser les 2 sauts. Le nombre de PMP est assez limité chaque année. Dans un mail reçu en novembre 2023, seule 2 étaient alors prévues en 2024 : l'une au 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers du 3 au 15 mars 2024, l'autre au 1er RTP (régiment du train parachutiste) à Cugnaux (près de Toulouse) en avril 2024. Le mail précisait qu'aucune PMP n'était prévue durant l'été (sûrement en raison des JO). Cela étant, j'ai entendu un cadre s'occupant des sauts à l'ETAP dire qu'ils recevaient 4 PMP par an. A voir donc si certains sont prévues durant l'automne 2024. Il convient donc de s'y prendre en amont. Enfin, il faut bien différencier la PMP de la PMP FS (Forces Spéciales) qui dure également 12 jours mais qui s'adresse à des candidats triés sur le volet et qui diffère sur de nombreux points dans son organisation (à vous de vous renseigner si cela vous intéresse, je n'ai pas plus d'information et ce n'est pas notre sujet ici). COMMENT S'INSCRIRE À UNE PMP Je tiens en premier lieu à contredire l'affirmation que j'ai souvent lue selon laquelle les PMP sont réservées aux élèves des lycées militaires. Dans ma PMP, moins du tiers de la section (30 stagiaires) était issu de ce type d'établissement. La plupart n'avait aucune expérience militaire. Vous pouvez donc tout à fait postuler pour ce type de PM en étant un pur civil, malgré ce que peuvent dire certains conseillers CIRFA. La première étape va logiquement consister à prendre rendez-vous en CIRFA. Le nombre de places étant tout de même limité (pas de stress là-dessus, il s'agit d'une formation qui reste largement accessible) et la tenue d'une telle PM engendrant un coût significatif pour le budget de l'armée de Terre (et donc pour nos finances publiques), à vous de montrer votre motivation, votre connaissance de l'institution, des TAP et d'inscrire cette opportunité de PMP dans votre parcours. Ceci est valable selon moi pour tous les types de PM : ne pas donner l'impression qu'on vient pour une colonie de vacances. Ensuite, il faut réaliser la visite médicale au CSO, en précisant bien au médecin de préciser l'aptitude médicale TAP (voir les autres Retex sur la médicale). Une fois validé, il faut fournir votre dossier médical à votre conseiller CIRFA pour qu'il puisse l'envoyer à son tour. Dans mon cas, j'ai parlé de mon intérêt à participer à une PMP à mon conseiller CIRFA fin octobre 2023, il m'a ensuite dit qu'il se renseignerait. Il m'est revenu quelques jours plus tard pour m'informer que deux PMP étaient prévues comme mentionné plus haut. J'ai déposé ma candidature pour celle organisée par le 1er RCP en mars 2024 (les dates m'arrangeaient parfaitement et mon grand-père habite à Pamiers). J'ai fait ma visite médicale le 23 novembre 2023, l'ai envoyé le soir même à mon CIRFA et j'ai reçu la confirmation que j'étais retenu pour la PMP le 8 décembre 2023. Il faudra ensuite obligatoirement réaliser une radio complète du rachis (la colonne vertébrale en gros) dans une clinique civile avec les commentaires (pas d'anomalies de telle ou telle partie) du radiologiste. Il faudra envoyer le tout à votre CIRFA qui le transmettra au régiment de la PMP ou le présenter au format papier lors de votre arrivée à la PMP. Pas de radio, pas de saut et le stage s'arrête immédiatement ! Il faudra ultérieurement convenir de votre horaire d'arrivée à la gare avec le régiment une fois que le CIRFA vous aura envoyer les billets de train. Des navettes sont organisées pour vous conduire au régiment depuis la gare. Idem pour le retour à la fin du stage. DÉROULEMENT DE LA PMP: A partir d'ici, il s'agit de mon expérience propre. Aussi, les éléments peuvent varier d'une PMP à l'autre (notamment sur la question centrales des sauts...) bien qu'un tronc commun existe entre elles. Ma PMP a donc été organisée par le 1er RCP du 3 au 15 mars, voici son déroulé: 1ère semaine : la vie au régiment Arrivé le dimanche 3 mars au régiment depuis la gare, en attendant que tout le monde soit là (les premiers sont arrivés en milieu d'après-midi, les derniers en fin de soirée), installation dans les chambres, on fait connaissance entre nous, un dîner sous sachet froid est offert par le régiment. Nous sommes au début 30 stagiaires, moyenne d'âge 18 ans (les plus jeunes avaient 16 ans, les plus âgés étaient dans leur vingtaine), que des garçons sauf une féminine qui a arrêté au bout de quelques jours (mais de ce que j'ai entendu en général il y a au moins 3 ou 4 féminines dans ce type de PM). Sans faire un exposé jour par jour de la semaine du lundi 4 au dimanche 10 mars, voici les éléments qui ont constitué nos premiers pas chez les paras du 1er RCP: - Instruction lit au carré / lit en batterie (la base de la base) - Perception effets militaires (treillis, chapeau de brousse, musette, rangers, etc.) - Instruction OS (Ordre Serré, donc apprendre à se mettre en rang, à se déplacer en formation, marcher au pas en chantant) - Présentation armement (HK 416 F, FN Minimi, SCAR H-PR, 12.7) - Instruction en salle de cours (grades, topographie, organisation régiment, parcours possibles dans l'armée, actes élémentaires du combattant) - Présentation du VBMR-L Serval (nouveau véhicule blindé récemment perçu par le régiment) - Atelier démontage/remontage FAMAS FÉLIN - Terrain (marche de 5km, atelier bivouac, poste de combat, dégustation des rations de combat) - SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes), un simulateur de tir sur FAMAS F1 - Visite du musée du régiment - Course d'orientation avec 20 balises à poinçonner dans tout le régiment, il faut revenir voir le cadre pour validation à chaque balise donc on court pas mal (les meilleurs ont fini en 35 minutes environ). Très sympa pour découvrir tous les recoins du régiment. - Sport (une à deux fois par jour, je conseille logiquement de bien se préparer pour ne pas subir tout le stage car le niveau est assez élevé) : course à pied, pompes, gainage, tractions, montée de corde, jumping jack (on en a fait littéralement 750 une fois... ceux qui arrêtaient avant devaient aller directement faire des pompes avec le caporal), exercices divers de renforcement musculaire, parcours du combattant, toute une matinée à crapahuter dans la boue en portant des poids comme des poutres, des tubes ou des camarades sur des brancards improvisés avec des branches en marchant sur des pneus et en passant dans des tunnels. Nous avons aussi fait un volley (avec gages pour les perdants) et une séance d'initiation à la boxe anglaise. Ceci avec bien entendu chaque matin durant tout le stage : habillement, rasage, lits en batterie (puis au carré après le déjeuner) et TIG A la fin de la première semaine, réalisation des tests physiques pour pouvoir sauter la semaine d'après. Il ne s'agit pas des vrais tests TAP, on vous demandera uniquement de valider les épreuves suivantes : - Courir 4 km en moins de 24 min (6:00/km, honnêtement à la portée de tout le monde) - Faire 8 pompes (idem) - Faire 20 flexions (squats) - Faire 30 abdos (type crunch) - Se maintenir 15 secondes sur la barre de traction avec menton au dessus de la barre - Monter 3 mètres de corde (si bien effectué, en 2 mouvements avec les pieds c'est plié) Tout le monde a validé ces tests, malheureusement un stagiaire s'est luxé le bras à la boxe (qui avait lieu juste après les tests physiques) et a dû arrêter le stage. Je dis ça pour bien montrer qu'il est primordial de ne pas se blesser et de se ménager sur les activités secondaires : vous êtes là pour sauter. Le samedi après-midi nous avons été en quartier libre, le dimanche nous avons faits tous nos sacs, les TIG de la compagnie et avons embarqué dans le bus pour nous rendre à l'ETAP située à Pau (3h30 de route en bus environ). 2ème semaine : immersion à l'ETAP Nous arrivons donc à l'ETAP en fin de journée. Installation dans les chambres. Il faut savoir que toutes les unités qui doivent faire valider le brevet militaire parachutiste à leur personnel passent par l'ETAP. Nous avons donc pu voir durant notre séjour le 8ème RPIMA, le 17RGP, les officiers de gendarmerie et même les FS du 1er RPIMA ! Les deux premiers jours (lundi et mardi) sont dédiés intégralement à l'instruction sur les sauts: - Amphithéâtre d'accueil avec toutes les unités venant passer leur brevet, vidéo de présentation sur le saut (parachute dorsal, ventral, incidents de sauts possibles et comment y réagir, procédure de sortie de l'avion et d'atterrissage). L'adjudant de l'ETAP en charge de la PMP nous annonce qu'ils vont essayer de nous faire sauter 2 fois comme prévu dans les textes, mais que logiquement nous sommes en dernier ordre de priorité vis-à-vis des autres unités pour sauter. Ce sera donc plutôt 1 saut, et il précise également qu'il est possible que nous ne puissions pas sauter si imprévu. Le saut est alors prévu pour mercredi en fin de matinée. - Multiples ateliers au sol avec un moniteur : comment vérifier son parachute dorsal et son ventral, comment les ranger après le saut, apprendre le roulé boulé pour bien atterrir, simulation dans des maquettes d'avion grandeur nature de l'entrée de l'appareil à la sortie, apprendre à se diriger une fois dans les airs, différentes procédures à suivre une fois sorti de l'avion (vérifier la coupole de la toile, les harnais, la vitesse de chute, la zone de ralliement, se mettre dos au vent, se préparer à l'atterrissage), comment réagir aux incidents de sauts, se placer maintenu en l'air à 2 mètres du sol pour simuler la sensation une fois dans les air. Beaucoup d'informations à retenir en peu de temps, mais le sommeil permet de digérer le tout et on se réveille plus à l'aise chaque jour. Une fois l'instruction terminée, il faut valider une dernière étape avant de prétendre pouvoir sauter : réussir l'agrée de synthèse (je vous laisse chercher sur internet, une image vaut mille mots) ou la tour de saut si ce dernier n'est pas fonctionnel. Il s'agit de simuler l'atterrissage en conditions proches du réel. Nous avons fait la tour de saut : suspendu à 15 mètres du sol, on vous suspend dans les air, vous chutez en diagonale comme si vous aviez le vent dans le dos et les instructeurs doivent valider votre atterrissage. 3 essais maximum, la plupart réussissent au premier coup. Seulement, arrivé le mardi en milieu d'après-midi, une fois la dernière instruction accomplie (simulation dans maquette d'avion au sol), l'instructeur nous dit "profitez bien car je crois que ça sera sûrement votre dernier saut". Il venait d'apprendre que l'avion (un CASA CN-235) qui devait nous faire sauter le lendemain devait finalement partir plus tôt que prévu (12h00 au lieu de 17h00 le mercredi), que la programmation des vols avait pris du retard et que donc des unités devaient encore sauter pour valider leur brevet, ce qui faisait que nous ne pouvions plus sauter...Le moral de la section s'est effondré. On nous a dit que nous ferions malgré tout la tour de saut mercredi matin au lieu de mardi en fin d'après-midi, pour que nous ayons suivi la formation dans son ensemble. Les cadres étaient tout aussi déçus que nous car ils voulaient vraiment nous voir sauter. Le sergent (ici notre chef de section) nous emmène faire un footing pour nous changer les idées et il a bien fait. Nous nous réveillons donc le mercredi dans une profonde amertume. Le matin nous faisons ainsi la tour de saut et nous partons déjeuner en se demandant même si nous n'allons pas rentrer à Pamiers directement. Symbolique implacable, nous rendons nos casques de saut. Les cadres nous conduisent néanmoins sur l'aérodrome pour que nous puissions voir les unités s'équiper, puis nous partons sur la zone de saut de Wright voir les parachutistes atterrir et rejoindre la zone de rassemblement. Rarement été autant frustré de ma vie que de devoir s'arrêter aux barrières sans monter dans l'avion alors que nous étions préparés pour cela. Nous sommes ensuite allé visiter le musée de l'ETAP, très intéressant. Nous avons même rencontré un ancien colonel de 90 ans qui a sauté sur Suez en 1956 !! Un monument de l'Histoire et une personne très sympathique. Le sergent nous rassemble à la sortie du musée, et nous dit "Je vous avais expliqué que la vie d'un para est faite d'imprévus, et bien c'est encore le cas pour vous. Finalement, l'avion ne part plus, vous allez donc pouvoir réaliser le saut qui était prévu aujourd'hui dès demain matin à la première heure et vous allez pouvoir en faire un deuxième l'après-midi". Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai rarement connu et vu un déchainement de joie de 28 personnes aussi intense. La section est gonflée à bloc, nous savons que rien n'est fait et que tout peut encore changer (pluie, vent, disponibilité de l'appareil), mais nous voulons y croire. On repart percevoir nos casques, le premier saut est prévu le lendemain à 8h00. Retour au bâtiment vie, nous faisons nos sacs et les TIG pour être prêts à rentrer à Pamiers jeudi en fin de journée. Ce changement de programme fait que nous nous couchons en sachant qu'une grosse journée nous attend le lendemain. Nous voilà donc arrivé en ce jeudi 14 mars 2024. Petit déjeuner, puis direction l'aérodrome. Quelle satisfaction d'y revenir dans un contexte opposé à celui de la veille. Nous nous équipons (le parachute dorsal pèse 15 kg, le ventral 7), 4 moniteurs différents vérifient notre équipement. Une fois cela fait, nous nous dirigeons en colonne vers le tarmac. Entrée dans l'appareil, nous nous asseyons, les moteurs vrombissent de plus en plus fort, les visages se font plus silencieux, chacun a sa réaction. L'avion s'élance enfin sur la piste, c'est le décollage (certains petit gars de ma section n'avaient jamais pris l'avion avant ça). Au bout d'un petit moment, détachement et rangement des ceintures, tout le monde debout, attachement du harnais avec une main le saisissant et l'autre en protection du ventral. Premier passage sur la zone de saut, ouverture des portes, largage d'un mannequin (pour évaluer la vitesse du vent entre autre). Lumière rouge, saut dans 30 secondes à 400 mètres d'altitude. Un camarade avait sa montre connectée sur lui, 188 battement par minute ! Lumière verte, l'alarme retentit, cette fois c'est parti pour de bon. Pour ce saut, j'étais l'avant-dernier du premier câble. Impressionnant de voir ses amis se faire happés par la porte, qui se rapproche de plus en plus et très vite ! C'est mon tour, il s'agit d'un saut dit "en position", donc je donne mon harnais au largeur, je me mets en position à la porte en la saisissant des deux mains, le regard vers l'horizon comme on nous a appris. Je reçois au bout de 1.5 seconde la tape du largeur dans le dos, je m'élance dans les airs en m'éjectant le plus loin possible de l'avion. Je souhaite à tout le monde de pouvoir vivre cet instant précis une fois dans une vie, car c'est réellement indescriptible. Contraste saisissant entre le bruit sourd de l'avion et le silence des cieux une fois sorti. Le parachute dorsal s'ouvre automatiquement en 3 secondes (on vous apprend à compter 331, 332, 333 dans la tête pour marquer ces 3 secondes, une fois passé ce délai il faut commencer à regarder s'il y a un problème et potentiellement déclencher le parachute de secours ventral à la main, mais ce cas reste très rare). Bref vous l'aurez compris, sacré moment de soulagement une fois que le dorsal s'ouvre. Je fais les vérifications qu'on m'a apprises, et je profite un instant de la vue (les Pyrénées sont magnifiques depuis Pau) et de la sensation fabuleuse. Arrivé à environ 50 mètres du sol, position d'atterrissage (pensez à bien serrer les jambes). La terre ferme atteinte, on réalise à peine ce qu'il vient de se passer. Vient ensuite le moment de plier et ranger sa toile, de rejoindre un camarade pour aller à la zone de ralliement en binôme en trottinant (sympa quand vous avez les 23kg à porter et que vous avez été largués au début ou à la fin du câble, vous pouvez en avoir pour presque 1.5km, les plus chanceux du milieu sont à 300m). Une fois la zone atteinte, compte rendu oral du saut à l'instructeur qui vous accueille (nom, unité, numéro de câble, état sanitaire). Vous devrez alors ranger votre équipement en position de réhabilitation (vu pendant l'instruction comme tout le reste bien sûr) et faire le compte rendu du saut par écrit sur une petite fiche. Ensuite, rendre votre matériel à l'instructeur avec nouveau compte rendu oral. Le deuxième saut a eu lieu à 14h00, cette fois-ci j'étais le deuxième à sortir et nous sautions "au numéro" : quand c'est à votre tour de sauter, au lieu de donner directement votre harnais au largeur et de vous placer devant la porte en attendant sa tape dans le dos, vous attendez face à lui, dès qu'il appelle votre numéro (l'ordre de votre sortie) vous lui donnez le harnais et vous sauter directement sans marquer de pause à la porte ! Si le premier saut est mémorable car vous découvrez plein de sensations nouvelles en moins d'une minute, le deuxième est génial aussi car on a le temps de se poser et d'appliquer correctement ce que l'on nous a appris (par exemple je n'ai presque rien senti à l'atterrissage du deuxième saut car j'avais fait ce qu'il fallait alors que pour le premier je me suis bien ramassé sur la jambe gauche, heureusement sans conséquence). On m'a souvent dit que le deuxième saut faisait plus peur que le premier car on savait ce qui nous attendait cette fois et que donc le cerveau avait un réflexe d'anticipation, mais personnellement je n'ai pas eu cette sensation. Peu importe le saut, on a toujours la pression et c'est normal. A l'issue du deuxième saut, cérémonie directement sur la zone de ralliement où l'on nous remet l'insigne de la PMP, un moment très fort surtout pour nous qui avions bien failli ne pas sauter. Vous obtenez également le brevet de PMP, document officiel à conserver. Nous avons rendu tout le matériel à l'aérodrome puis nous sommes ensuite revenu à l'ETAP (située à 10 minutes de l'aérodrome), dernier TIG dans les bâtiments puis départ en bus direction Pamiers. Arrivés au 1er RCP, nettoyage du bus, rangement des chambres, cirage des rangers, la PMP se finit le lendemain en fin de matinée. Avant d'aller dormir, notre chef de section nous rassemble et nous annonce que la capitaine de notre compagnie a exceptionnellement proposé que nous puissions participer à la montée des couleurs du lendemain avec tout le régiment sur la place d'arme. Vendredi matin, nous sommes donc les seuls à nous présenter avec nos chapeaux de brousse face à plusieurs centaines de bérets rouges, nous avons d'ailleurs été mélangés dans les rangs avec les paras de notre compagnie, geste qui m'a beaucoup touché. Cérémonie poignante, les compagnies défilent sur la place les unes après les autres en chantant, le colonel du régiment prononce un discours dans lequel il mentionne notre PMP et le fait qu'il était ravi que nous ayons pu sauter deux fois. Il a poursuivi avec un volet historique : le 13 mars 1954, débutait la bataille de Diên Biên Phu, soit quasiment 70 ans jour pour jour, événement primordial dans l'histoire des régiments paras et du 1er RCP. J'ai eu des frissons lors de la levée des couleurs lorsque tout le régiment à entonné La Marseillaise, poignant. Nous avons ensuite rendu tous nos effets militaires et de literie (draps, alèse, couettes, traversin, taies), passé un dernier coup de TIG, puis les départs vers la gare se sont échelonnés selon chacun, pour ma part mon grand-père est venu me chercher directement au régiment, ce fut un beau moment familial. Voilà donc mon témoignage sur la PMP. Je m'estime extrêmement privilégié d'avoir pu y participer et d'avoir réalisé 2 sauts. J'ai eu énormément de chance et cela m'a permis de vivre l'un des moments les plus merveilleux de ma vie. Je conseille à tous les intéressés de postuler pour réaliser une PMP, tout en sachant que oui, il y a plus de chances de ne pas sauter que de sauter (j'ai entendu dire que sur les 8 dernières PMP, 2 dont la notre avaient sauté 2 fois, 1 n'a effectué qu'un saut et les 5 autres n'ont pas pu sauter, voilà pour vous donner un ordre de grandeur). Merci de m'avoir lu jusqu'ici pour les plus courageux, ce Retex est particulièrement long mais je voulais vous proposer une vision exhaustive de mon expérience. N'hésitez pas si vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le Retex de ma FMIR au 24ème RI ! Bon dimanche à tous, Raphaël
    8 points
  5. La majorité des choses que vous citez ce sont des faux problèmes... Refuser les femmes à l'armée parce qu'il y a des chacals c'est ridicule surtout qu'unité de combat ou pas, il y en a partout. Donc faux problème. Concernant le physique, suffit d'exiger les mêmes normes physiques. Si une femme fait comme les hommes elle a autant sa place que les hommes. Si elle fait le boulot, elle n'a pas moins sa place que les hommes. Si elle répond à ce qu'on lui demande physiquement, il n'y a pas à blablater 50 ans, même si c'est une femme en 10.000, cette femme là a sa place. C'est un faux problème. Interdire l'accès à toutes les femmes juste parce que la majorité ne fait pas l'affaire n'est pas un argument. Sinon on interdit aussi aux hommes, car la majorité des hommes ne sont pas non plus capables, les gars qui ont ce qu'il faut pour aller dans les FS, ce n'est pas tout le monde non plus, même si le pourcentage sera plus élevé. Concernant les chambrées, encore un faux problème. Je n'ai jamais eu de souci à partager des chambres, tentes et trous de combat avec des hommes. Lors de mon stage Matou on dormait tous ensemble sous tente ou sur le terrain, il n'y a jamais eu de crise. On n'avait pas fe chambre et on n'a pas manqué d'idées pour se changer et débrouiller. Quand je suis partie en séance de saut au 2ème REP ils nous ont donné une chambre de 20 (je crois que c'était ça, elle était énorme) pour 6 dont moi une femme, j'ai dormi avec les gars sans problème (sans parler de leurs douches avec des belles fenêtres ouvertes vers l'extérieur et douches sans portes, mais bon on se colle un peu contre la paroi et ça passe). L'adjudant-chef légionnaire s'est excusé une fois me disant qu'il ne savait pas qu'il y avait une femme dans le groupe, j'ai demandé quel était le souci, au juste? Dans les centaines de gardes que j'ai déjà montées, souvent ils vendent qu'il y a une chambre féminine, que dalle. En garde, 99% du temps j'ai dormi avec mon groupe composé quasiment tout le temps que de mecs. Personne ne respecte la chambre féminine sauf sur ma dernière OPEX, le groupe dort ensemble et passe 24h dans la même chambre, encore une fois sans problème... ce n'est pas une nouveauté... on est pas stupides au point de se mélanger les groupes et se faire réveiller toutes les heures)... avant, pendant les validations avant projection, on était tous sur le terrain ensemble et on dormait ensemble, ça fait relativement peu de temps que cela à changé (tente féminine maintenant). Je ne saurais plus compté combien de fois j'ai du faire chambrée avec des hommes sans aucun problème... J'ai entendu beaucoup plus parler de harcèlement sexuel et autres dans les unités de soutien que chez nous! J'ai l'impression plus on isole les femmes, pire c'est. D'ailleurs c'est bien le fait d'être souvent tous ensemble qui va faire en sorte que les chacals vont vite se calmer et garder leurs ardeurs pour eux car dans un groupe de 6, 10, 20, il est impossible qu'ils soient tous des violeurs et agresseurs sexuels. Par contre en foutant la femme seule dans un coin, c'est souvent là où les agresseurs vont plus au contact car se sentent moins surveillés, plus discrets et confiants. Ça n'aide pas à l'évolution des mentalités et à l'éducation. La gestion à la française est encore très variable et de ce que j'ai pu observer, il est pire d'isoler les femmes que de les laisser en groupe... Bien entendu cela est valable pendant le travail, les sorties, les terrains, les missions, etc. En zone "vie" il reste pertinent de séparer un minimum quand cela est possible car bon, un peu d'intimité c'est bien aussi, et cela des deux côtés. Et si dans un groupe il y a un agresseur sexuel, c'est lui qui doit dégager, pas la femme...et le même va dans l'autre sens, si la femme est plus là pour se taper des mecs et faire la princesse que bosser, elle doit se faire immédiatement dégager.
    8 points
  6. Bonjour à tous ! Je suis très heureux de pouvoir vous présenter ce retex aujourd’hui car je m’en gavais avant de partir en formation et les lire est toujours un régal. Je suis âgé de 17 ans et je passe mes 18 en septembre. J’ai commencé les démarches en octobre et ma FMIR s’est faite en avril. C’est pour vous dire les délais… Enfin bref commençons sans plus tarder. Jour 0 : Nous arrivons au régiment, il était indiqué d’arriver avant 17h, donc je suis arriver à 15h 😆. Nous attendons que tout le monde en étant réuni près de la compagnie. 17h les cadres nous souhaite la bienvenue et nous font former directement l’ordre du toit que l’on gardera pour le reste de la formation. Chance pour moi (ou pas) je suis le plus grand. On enchaîne avec un cours sur les grades et un autre sur l’alphabet OTAN. Voilà pour le jour 0. Jour 1 : On a senti que c’était le début. Réveil 5h45, TIG (aucune surprise) et ensuite sport pour nous réveiller. Perception du paquetage, le plus attendu je pense. Honnêtement c’est un moment assez long, ça a pris la journée pour faire passer tout le monde. Pour midi nous avons appris ce qu’était « l’apéro » qui n’est donc pas une rondelle de saucisson accompagné d’une bière mais bien une série de pompes accompagné de gainage et j’en passe. Le repas du soir a l’ordinaire s’en suit par un digestif, tractions pompes et rampages. Jour 2 : perception du Famas, donc apprentissage sur la MOAL, démontage/remontage etc. Comme tout les autres jours qui vont suivre, cours de chant et OS. Nous passons directement au jour 4 étant donné que le jour 3 n’est pas très intéressant. Jour 4 : Camp de Caylus Aux alentours de 14h nous chargeons et embarquons dans les GBC pour partir sur le camp de Caylus ( camp de la 11BP) Arrivée à Caylus, les cadres nous font courir du parking jusqu’à la ferme (100m) avec nos musettes et sac d’alleg remplis. Arrivée à la ferme, l’adjudant nous dit de retourner au GBC et évidemment arriver au GBC on nous dit de retourner à la ferme (en courant ;)) L’ADJ nous montre comment fonctionne la ferme et comment nous allons vivre pendant 10 jours. Les toilettes sont dans des cabanes en bois, et sont seches. De ce fait nous devons remplir d’eau un pot pour nettoyer les traces de pneus. L’ADJ nous fait donc remplir un bidon de 300L que l’on doit déplace jusqu’aux toilettes qui se situe à 100m. Arriver la bas il nous dit qu’il s’est trompé et qu’on doit revenir au point de départ…. Bon accueil à Caylus et on enchaîne avec du sport. La douche quant à elle, un petit tuyau d’arrosage ahaha Jour 5 : premier tir avec le Famas Pour ma part, c’était pas la meilleure journée. Premier tir, position couché bipied- 1 cartouche demandée. Je tir et là c’est une rafale qui part. Autant vous dire que je me suis fait dessus, déjà une rafale est très impressionnante mais alors quand on s’y attend pas c’est pire surtout que je n’avais jamais tiré de ma vie ! A ce moment là j’entends la caporal derrière moi : « oh le con » on nous avait bien précisé que si on tirait en rafale on allait se faire écraser par les cadres. L’adjudant en charge de l’ISTC s’approche de moi, check mon sélecteur de tir et voit qu’il est réglé normalement. Alors il me demande de retirer UNE cartouche. Rebelotte, rafale de trois. Alors il me font changer de boîtier de mécanisme en le prenant sur un autre famas. Je tir et encore une rafale. Rien à faire, c’est un défaut venant du famas lui même. Nous allons tout de même voir la cible qui se situe à 75 m et elles sont toutes dedans ! L’adjudant me lâche un sacré bravo, moi étant dépité et assez bousculé de mes tirs en rafale je lui dit que je n’ai même pas fait exprès de toucher la cible, j’étais tout aussi surpris que lui. On m’avouera que je suis le seul personnel depuis longtemps à avoir tirer autant de rafale dans le régiment. Les autres jour s’en suivent par des cours, topo, course d’orientation, transmissions et NRBC, nous tirer encore une journée entière avant de passer le module Bravo deux jours après. Le dimanche, donc une semaine après notre arrivée, nous venons d’effectuer une journée sur le pas de tir, les cadres nous demande de nous laver et de prendre nos gamelles avec nous sans nous dire où nous allons. Nous embarquons dans les GBC et nous rejoignons une ferme située pas très loin où était rassemblée notre compagnie qui effectuait un terrain à Caylus. Ce fut un chouette moment où l’on a pu se relâcher complètement et apprendre à connaître les personnes de notre compagnie. Barbecue, bière, chants etc.. On a même fêter le pot de départ d’un sergent qui s’en allait dans l’active. Donc soirée qui finit assez tard mais vraiment un chouette moment. Lendemain, passage du module bravo et du SC1. Voilà rien à dire là dessus. C’était une journée assez chargée. Point que je n’ai pas abordée, les gardes de nuit, nous en effectuons tout les soirs depuis notre arrivée au camp. Et il s’avère que des vols ont lieu dans la grange où est stocké les petits déjeuners. Les cadres savait que ce n’était pas nous et nous on même dit de faire attention aux autres unités qui sont présentes sur le camp car il est déjà arrivé que des pax se fasse attrapés et câliné dans un buisson parce que des mecs en rallye avait la dalle. Alors pendant les gardes tout le monde était assez vigilant. Pendant une de mes gardes, j’étais en statique devant la fameuse grange avec mon binôme quand je vois un reflet de lumière dans le objets face à moi. Je me retourne et voit une lumière qui disparaît aussitôt. J’allume ma frontale et je vois un groupe de 8 pax entièrement équipé et qui ne viennent évidemment pas de chez nous. Nous somme tous figé en nous regardant pendant quelques secondes. Et le groupe envoie un fort signal lumineux dans ma direction et fait demi tour. J’ai pris ça comme (pas fait exprès, on passe par un autre chemin) 10 min à peine juste après, un autre groupe et même situation, ils font demi tour. Quelques autres nuit, différentes gardes ont entendu des bruits autour du camp. Sachant qu’était présent à ce moment là : le 13RDP, le 1er RPIMa et le 8RPIMa qu’on avait déjà croisé plusieurs fois en manœuvre aux alentours. Donc l’atmosphère était assez différente la nuit quand on sait qu’on est observé de partout. Vient une nuit très mémorable et qui est mon anecdote préférer. Garde de 00h à 1h, j’ai déjà effectué deux tours dans le périmètre avec mon binôme. Au bout du troisième, nous voyons une camionnette civil qui est habituellement utilisé par les cadres en train de sortir de la ferme. Elle se situe à environ 150m devant nous, mais c’est assez bizarre d’observer ça alors qu’il est 00h30, tout les cadres sont censé dormir. Je décide d’aller la voir, mon camarade se situe 10 à 15 m derrière moi étant donné que je marchais tres vite. Tout d’un coup, 3 personnel armées sortent des buissons dans une tenue que je n’avais jamais vu (tenues très sombres + visions nocturnes) et deux d’entre eux se dirge vers mon camarde derrière moi en le braquant. J’arrive à voir qu’ils l’embarquent dans la camionnette de manière assez sportive, de mon côté je m’échappe en hurlant ALERTE pour réveiller tout le monde (comme on nous l’a recommandé) je cours donc vers la ferme, j’aperçois deux cadres dehors qui font le tour de la ferme mais passé le mur je ne les vois plus. Je te tombe dans l’obscurité quand un homme grand et musclé s’approche très vite de moi et me dit de me mettre au sol. Voyant qu’il n’a pas d’arme et que moi si. Je décide de ne pas me mette à terre et nous nous tournons autour pendant quelques instants. Je retire la sangle de mon famas en le brandissant, mais heureusement pour moi, l’homme dit mon nom. À ce moment le stress redescend totalement. Il me dit son nom, caporal chef M*** je me sentais un peu con mais vraiment rassuré. Il m’ordonne d’aller réveiller tout le monde et qu’ils soient tous en tenue de combat dans 3 min Je fonce dans la ferme, tout le monde panique. S’en suit un très bon exercice d’infiltration de nuit et de libération d’otage en zone urbaine dans un petit village de combat. L’exercice a duré 4h. J’étais dans le groupe de reconnaissance de zone, entre prise à partie au milieu d’un découvert et grenade, j’étais très content de faire cet exercice que les cadres nous avait offert et où l’on a pu remettre en pratique tout ce que l’on avait appris auparavant. Nous rentrons au village en exflitrant un blessé sur brancard. Fin assez dynamique mais très sympathique. Un jour après nous changeons d’endroit pour un bois non loin de Montauban où nous allons effectuer notre rallye finale. Toute la journée a été un succès pour chacun d’entre nous. Repas du soir = ration. Puis à la tombée de la nuit nous partons pour une marche tout équipé selon leurs dire « 10km » nous arrivons aux alentours de 23h au régiment. Nos téléphones nous sont rendu à l’issue. Et nous partons en chambre nous coucher. Lendemain, nettoyage armement, donc ça prend la journée évidemment, plus entretien avec le lieutenant et l’adjudant chef. Fin de journée, remise des bérets sur la place d’arme, moment assez spécial et attendu de nous tous. Félicitations aux trois majors de promos qui ont roulé sur nos résultats. S’en suit un très bon barbecue avec des anciens du régiment et tout l’encadrement. L’ambiance de la section était vraiment super et tout le monde n’a pas eu une once de démotivation. Beaucoup de chouette profil surtout pour moi qui était le plus petit (en âge en tout cas). Merci à tous d’avoir lu ce retex, je prend vos remarques sans problème.
    7 points
  7. L'article en soi ne nous apprend rien. Le niveau qualitatif/quantitatif décline depuis plusieurs années. Et ce, à tous les étages. Je suis bien placé pour le reconnaître. Qu'y faire ? Les armées ne sont qu'un réceptacle de personnages multiformes, pour certains mûs par un vrai besoin/idéal d'être utile à son pays, de s'élever par l'effort et de s'émanciper de sa condition originelle. Pour d'autres, un pis-aller ne sachant quoi faire de leur maîtrise de psychologie ou de leur maîtrise de sociologie. Les armées feront bien qqchose de ces pauvres hères pour peu qu'ils montrent un minimum de "bonne volonté". Quant aux commentaires, ils reflètent la méconnaissance crasse de l'outil de défense. Beaucoup ne connaissent pas son organisation, ses multiples composantes, ses missions et ses matériels. Les enjeux géopolitiques ? La notion de "Défense européenne" ? Les Alliances ? Les menaces ? Parce que le sujet n'intéresse pas et n'est pas "vendeur" et encore moins "attractif". Un audimat de mouise. Ce l'a été de tout temps mais avec l'émergence des réseaux sociaux pollueurs, le message est quasiment inaudible. On préfère regarder "Les Marseillais à Los Angeles", on se prend moins la tête. M'enfin. BTX
    7 points
  8. Bonjour, je poste ici mon tout premier sujet (J'espère être dans la bonne catégorie par peur de me faire mordre par les fébrile aigri que j'ai pu constaté c'est dernière année a scruté ce forum en anonyme :3) Ceci est un coup de gueule car j'observe de nombreux déserteur, que ce sois dans mon régiment, dans des autre régiment, sur des topic, partouuuuut, avec toujours la même excuse "Je me sens inutiles/ On ne m'envois que en Sentinelle / Je marche toute la journée, je suis un pot de fleur blablablabla" L'excuse de la sentinelle ou on a l'impression de ne servir à rien, on l'entend 1000 fois, c'est jeune s'engage avec dans la tête qu'il vont faire des mission à la spec ops Battlefield 2042 Call of duty MW3, sans blague, les gars réveillé vous, sentinelle on n'est pas des pot de fleur, on dissuade, faut vous apprendre la définition de dissuasion ? donc si tu t'attendais a arriver à la gare et que ça parte en coup de lance roquette, Amx 10, Parachutiste et grenade frag les gars calmer vous, vous vous êtes trompé de métier ou suffisais juste faire mieux au CSO no joke. Voila mini coup de gueule parce qu'on en à mare des pleurnicheuse qui on trop jouer à black ops 2 et qui sont pas foutu de comprendre la raison pour laquelle ils doivent servir leur pays dès leur engagement. PS : CE MESSAGE SERT ESSENTIELLEMENT AU FUTUR ENGAGER/VOLONTAIRE A REFLECHIR 50 FOIS AVANT DE S'ENROLER DANS QUELQUE CHOSES QUI N'ONT VUE QUE DANS LES SERIE/JEUX.
    7 points
  9. Comme près de 52.357 autres forumeurs l'ont déjà fait, les questions par rapport au recrutement du 1er RPIMa ont été déjà abordées ici en long, en large et en travers, la fonction "recherche" est donc votre amie, sachez qu'un brin d'initiative plutôt que d'attendre que tout vous tombe tout cuit dans la bouche, est aussi une preuve de prédisposition pour ce genre de fonction ... Le détail d'une formation FS n'est pas toujours donné (je crois d'ailleurs que cela ne s'appelle plus RAPAS), car tout n'est pas "ouvert au public", parce qu'une formation évolue toujours dans le temps en fonction des retex, vous verrez bien si vous avez la chance d'être retenu. Concernant les commentaires "négatifs" suite à un non agrément FS, c'est comme pour les bagnoles, vous avez une mauvaise caisse, vous ch.ez sur la marque auprès de 25 personnes, vous êtes content de votre achat, vous ne le dites qu'à huit personnes ... Perso le mec qui dit sur un forum "j'ai pas été retenu parce que j'avais pas de copines et j'avais pas reçu l'agrément par manque de maturité ...", ben oui, déjà le fait de poster cela est un manque de maturité, donc en fait le recruteur a bien détecté le problème .... Les recruteurs ont une expérience batie sur des années et auprès de centaines de candidats, ils ont aussi des outils et des signaux bien spécifiques qui leur permettent généralement de ne pas se tromper dans leur choix ... Bien sûr le gars qui s'est fait recalé, ça sera parce que le recruteur est un pov con qui n'a plus qu'un travail de bureau .. Un conseil, n'écoutez pas ce qu'on vous dit sur les forums 🤣🤣🤣 Clairon
    6 points
  10. Bien le bonjour tout le monde ! Actuellement à l'ENSOA, je vous partage la liste des domaines de spécialités ainsi que les conditions de recrutement et durées de formation associées. A noter que pour les domaines de recrutement indiqués en orange, le choix de la filière de recrutement ne s'effectue qu'en fonction du classement à la fin de l'ENSOA. Par exemple, un élève RH ne pourra pas choisir la chancellerie d'entrée de jeu mais uniquement si son classement et le nombre de places disponibles en fin de formation coïncident. La liste d'origine comprenait 20 pages mais c'est impossible de téléverser autant de photos sur un seul article alors j'ai recopié l'essentiel dans un fichier, j'espère qu'il n'y aura pas de coquille. Par ailleurs, la liste comprenait aussi le détail des modules pour certaines spés mais j'avoue avoir eu un peu la flemme de recopier autant d'information alors n'hésitez pas à me le demander si ça vous intéresse. Bonne lecture Filières ENSOA.pdf
    6 points
  11. On envoie pas les paras précédés par la fanfare, les posts sur X et feux d'artifice avant qu'ils arrivent ... On envoie pas de paras si l'on a pas la quasi-complète maitrise du ciel (Juin 44) ou la quasi certitude qu'il n'y a pas d'opposition aérienne (Kolwezi), de même on s'assure d'un effet de surprise en éliminant/brouillant les moyens de détection aérienne si ces derniers existent. Généralement c'est de nuit, ce qui rend déjà le tir "à vue" depuis le sol nettement plus compliqué. La dépose de petits groupes (typique Forces Spéciales), se ferra généralement par haute altitude et vol sous voile permettant des distances d'infiltration de plus de 50 km, quasiment indétectables. De plus grosses unités seront larguées elles très près du sol (300 à 400 m du sol), avec un temps de chute généralement de moins de 2 minutes. Après, il est vrai que les opérations aéroportées "de masse" (plus de 100 à 200 paras) ne sont plus vraiment "de saison" ... Clairon
    6 points
  12. Bonjour à tous, Je poste ce sujet pour partager avec vous une plateforme d’entraînement, Exam Arena, que nous avons créé pour faciliter la préparation des candidats aux épreuves psychotechniques de l’armée. La plateforme comporte des entraînements pour ces 5 sous-tests: Arithmétique Raisonnement Spatial Vitesse de codage Attention La plateforme compte près de 1800 questions et nous avons fait en sorte de mettre les candidats dans des conditions les plus proches de celles qu’il rencontreront le jour j. Par ailleurs, les candidats peuvent générer leurs propres exercices qui s’adaptent à leur niveau. La plateforme est accessible gratuitement pour le moment. N’hésitez pas à faire un tour dessus et à me faire vos retours pour que nous puissions l’améliorer! Voici le lien d'accès à la plateforme: https://app.examarena.io/index/armee-francaise?m=signup Merci à tous et bonne préparation
    6 points
  13. Il y a déjà pas assez de monde au portillon, donc pas encore diminuer le nombre de candidats, car je ne crois pas que les ruptures de contrats durant la période probatoire soient essentiellement dues au physique ... Il s'agit plus de l'éloignement des proches, de la vie en groupe, de la discipline et des obligations Il faudrait peut-être arriver à avoir de formations initiales plus "différenciées" entre candidats, et se dire que certains nécéssiteraient 9 mois de FGI/FTS au lieu de 6 ... Une modulation de la solde aussi, les 6 premiers mois tu reçois une solde de VDAT, si tu es là au delà des 6 mois on te paie le rattrapage sur une base de solde d'EVAT. Clairon
    6 points
  14. Pour les candidats réservistes; les "ForAd" du CENZUB et du CENTAC sont, sans nul doute, les affectations les plus opérationnelles qui puissent être... Si Mailly et Sissonne évoquent davantage "de jolis ports de pêche" que de blanches plages de sable fin, ce n'est pas pour rien : on y s'éprouve, s'y aguerrit, et y pratique "au plus proche du réel" le combat collaboratif/inter-armes. Rien que du positif ! 👍
    6 points
  15. Bonjour, Voici mon Retex en espérant pouvoir aider les prochains candidats. Jour d'arrivée Après notre arrivée, nous avons été répartis en colonnes par armée. Il y avait environ 15 candidats pour l'armée de terre, 5 pour l'armée de l'air et 7 pour la marine. Je trouve que c'était vraiment peu pour une session. Enregistrement des candidats puis vérification des sacs et passage au détecteur de métaux. Puis nous nous retrouvons tous dans une salle pour recevoir les explications générales sur ce qui va se passer pendant notre séjour. Enfin monté en chambre, installation des affaires et extinction des feux à 22 h. Il est recommandé de manger avant de venir car le repas n'est pas fourni le premier jour. jour 1: réveil à 5h30 rassemblement à 6h, nous allons au petit déjeuner puis les tests psychotechniques pour mon groupe sont à 7h45. Nous sommes tous installés dans une pièce face à un ordinateur, on nous explique comment cela va se passer ( les gradés sont très pédagogues) puis nous sommes partis pour les tests. 1- Test de raisonnement Avec les fameux carrés noirs qui pivotent. 2- Test spatial Le même modèle que les carrés noirs, le seul changement est que les faces contiennent des petits carrés rouges. 3- Le fameux test de math Niveau 3e rien de très compliqué, puis des questions qui demandent plus de réflexion. 4- Puis test de rapidité 35 questions en 2 min30 le but est simplement de tester votre rapidité à réfléchir. 112452, 112452, 113452, 112452 trouver l'intrus. 5- Test de codage 45 questions en 1m30, similaire à celui d'avant, vous avez une liste de 6 mots, chaque mot à un code. Exemple Hélicoptère 6453, Avion 4512 etc.. Un mot vous saura donner. A vous de retrouver le plus rapidement son chiffre parmi 4 propositions. Quel code correspond au mot avion. 6453-4512-1783-9031. 6- Test de français Ce test consiste à trouver des intrus parmi une liste de 5 mots et de la conjugaison. 7- Test de personnalité 251 questions 5 réponses possibles exemple. Faites-vous confiance facilement ? 1- Cela ne me correspond pas du tout. 2- Cela me correspond peu. 3- Neutre. 4- Cela me correspond. 5- Cela me correspond tout à fait. Soyez le plus sincère et honnête possible cela se verra plus tard pendant l'entretien si vous aviez menti. 8- Test d'anglais 150 questions avec des textes à trou. A vous de compléter les phrases parmi 5 propositions. Tests psychotechniques fini ! 11h45 nous allons déjeuner. Puis 12h20 rassemblement pour aller passer les tests médicaux prévus pour 12h30. Nous sommes tous assis sur un banc avec une télévision devant nous (toujours très pédagogique) on nous passe un film pour expliquer la façon dont les tests médicaux vont se passer. Puis nous commençons. Pièce numéro 1 : Test urinaire, poids/taille, ECG. On passe à la pièce numéro 2 : 1- Test auditif On vous met un casque sur les oreilles puis on vous envoie un son à différentes fréquences vous deviez lever la main qui correspond à l'oreille où vous entendez le son. 2- Un test de vue en 3 étapes Étape 1- Consiste à mettre sa tête dans une machine où l'on voit un large chemin vert et une maison rouge, sans rien vous demander pendant cette expérience. Étape 2- Vous masquez un œil droit/gauche avant de lire les informations qui sont affichées sur le tableau devant vous. Étape 3- les pacman. On vous remet des lunettes de couleur rouge et bleue, vous avez 4 pacman sur une fiche à côté, l'infirmière vous présente des images et vous devez dire quel Pacman vous voyez devant vous. Dernière pièce numéro 3 : On finit par la visite médicale. Un médecin nous reçoit il regarde votre carnet de santé vos documents médicaux si vous en avez et fait une consultation intégrale et approfondie pour finaliser votre dossier. Mon SIGYGOP [1121110] apte pour toute spécialité ainsi que le parachutisme et les troupes de montagne. Je termine ma visite médicale aux alentours de 14 heures, puis je me dirige vers le foyer. (Un lieu où l'on peut se relaxer et se documenter en attendant nos camarades.) Vers 17 h, le dernier candidat nous rejoint au foyer. Plusieurs candidats sont déclarés inaptes définitifs, dont certains qui partent le jour même. Il y a également plusieurs candidats inaptes temporaires et inaptes TAP. À 18h, nous allons dîner avant de profiter du temps libre jusqu'à 22h. Jour 2 : Je me suis réveillé à 5h30 avant de me rassembler à 6h pour prendre le petit déjeuner. Les tests sportifs commencent à 7h45. Nous sommes placés devant une télévision qui nous explique en détail comment tout cela va se dérouler. Début du Luc léger Pour le candidat minimum sorti palier 2 et le dernier est sorti palier 10 (personnellement palier 8). ( Sorti par l'instructeur car j'avais un retard en cherchant mon rythme, pas du tout fatigué j'ai demandé à le recommencer mais nous avons pas eu le temps) Ne faites pas la même erreur que moi en vous entraînant sur un tapis de course. Les tractions : Minimum effectué 0 pour 3 candidats et 21 pour le maximum (personnellement 18). (Seulement 4 candidats sur 21 ont dépassé les 10 tractions) Pour les squats : Le minimum 32 squats et le maximum 63 (atteint par moi-même). Conclusion : 8 LL- 18 tractions- 63 squats. ( Le niveau général était bas beaucoup de candidats sortis entre les paliers 3 et 6 au luc leger seulement 1 candidat au palier 10. Et seulement 3 candidats ont atteint ou dépassé les 60 squats.) Les entretiens : Nous enchaînons avec les entretiens qui constituent l'étape finale. Une fois votre entretien terminé on vous raccompagnera à la sortie. Environ 1h avec un recruteur qui va vous poser des questions d'ordre personnel. 1 - Comment cela se passe dans votre foyer ? Êtes-vous soutenu par votre entourage ? 2 - Pourquoi l'armée ? Quels sont les inconvénients de l'armée pour vous ? Quelles sont nos missions ? 3 - Vos qualités et vos défauts ? Comment gérez-vous le stress ? (le recruteur à votre fiche de personnalité devant lui, d'où l'intérêt d'être honnête pendant les tests de personnalité.) 4 - Les questions sur les choix de vos régiments, Pourquoi ces régiments, que font-ils etc... ( j'ai vu et parlé avec énormément de candidats qui ne savaient pas quoi faire, quand on leur demandait où il voulait aller ou quoi faire il ne savait pas. Sauf pour la marine et l'armée de l'air qui eux étaient très peu mais savaient exactement ce qu'ils voulaient faire ainsi que tout ce qu'il faut sur leur armée.) Personnellement, j'ai présenté une double candidature terre et air. Une difficulté en plus pour les entretiens mais beaucoup de travail donc cela s'est très bien passé Un profil idéal pour ma part dans les deux armées. Des tests psychotechniques au-dessus de la moyenne et le profil recherché pour les 2 armées d'après les dire des recruteurs. Pour mes choix ADT- 4Rch 3RaMa 2RiMa Pour mes choix AAE- MTA maître chien et MTA fusilier de l'air. J'espère que cela pourra servir à certains. Si j'ai un conseil à vous donner pour L'ADT renseignez vous ! Sur 15 candidats armées de terre il y avait 10 touristes niveau connaissance 0. 90% étaient là sans savoir pourquoi ni où aller ni même ce que faisait l'armée de terre. Cela s'arrêtait juste à l'infanterie. La plupart ne se sont pas entraînés pour les épreuves sportives et psychotechniques Un mec voulait le 1 RPIMa je lui ai demandé où il est localisé il m'a dit dans le nord de la France... Étant déjà passé il y a 4 ans j'ai vu le niveau des candidats chuter considérablement je me demande vraiment ce que font les conseiller des cirfa ! Sur ce merci d'avoir lu ! Si vous avez des questions n'hésitez pas je répondrai plus en détails. Je ne voulais pas faire trop long ! Gaulois1
    6 points
  16. Le "fébrile aigri" (parmi tant d'autres) épingle et met en évidence votre "coup de gueule". BTX
    6 points
  17. La phobie de la cantine ... Problème de pays développé ! M'enfin, c'est comme ça maintenant ... 😂 Pardonnez-moi seigneur car j'ai jugé ! 🤭
    5 points
  18. C'est pas la quantite qui manque, mais la qualite. Amis de la reguliere m'en parlez du surpoid colossale entre les jeunes engagees, ainsi que niveau sportif pitoyable et attachement enorme au telephone portable. De fait, au bout de moment on ne peut pas non plus prendre n'imorte qui pour combler les places (oui, je sais, ca ce fait beaucoup). De plus, 14% - manquant aux recruitement, interresez-vous combien des 86% du engagees termine leur premiere contrat sans subir desertion, rupture de contrat ou encore PATC... Appres, l'armee a bien perdu toute son attractivite. Derniere vague des jeunes engagees date du 2015-2016 appres les attentas en France. Et encore, les jeunes qui ont venue "proteger leur pays" ont fini a faire les vigiles devant les lieux de culte et au metro. D'ou taux enorme de non-renouvelement du contrat. Personellement, je les comprend.
    5 points
  19. Le vainqueur est celui qui aura fait un tour avec la moto ! 🤭 BTX a raté avec sa rigueur légendaire, il a démonté et nettoyer le carburateur, car il a entendu qu'elle ne tournait pas rond, ça a gonflé l'examinateur qui était inquiet de perdre sa place ... 😂
    5 points
  20. Votre connaissance de l'armée et notamment de l'armée de terre est - et ce n'est pas anormal - limitée voire très limitée. Si vous vous basez sur l'avis de vos amis pour refuser d'intégrer l'ENSOA, l'avenir ne va pas être rose. Tenez compte du fait que plus tôt vous intégrez l'institution, plus votre parcours sera malléable. Il y a des moments dans la vie où l'atermoiement n'a plus sa place. BTX
    5 points
  21. @Lexm et @BOB46 : vous vous présentez en bonne et due forme dans la section qui va bien avant de poser vos questions à la ronde .... Le sergent de semaine à la gachette facile et va vous renvoyer fissa sans réponse si vous ne respectez pas les usages ... Clairon
    5 points
  22. Présentation: Zurola, féminine de 25 ans. Bac général puis école de photographie. 3 ans à travailler dans le monde du spectacle et de la télévision en tant que photographe, cadreuse et monteuse. RDV pris au Cirfa à l’été 2023 pour faire une inscription après m’être renseignée pendant plusieurs semaines sur l’armée de l’air, l’école de Rochefort et la spécialité Technicien de l’image en tant que sous-officier. Avec son approbation je prends un 2e choix (Ressources Humaines) au cas où ça ne marcherait pas car la spécialité a peu de places. Au niveau sportif, j’ai fait plusieurs sports à différents niveau jusqu'à la fin du lycée. Les études supérieures m’ont fait arrêter du jour au lendemain toute pratique. Pourquoi l’armée et cette spécialité ? Les valeurs, besoin de se sentir utile et d’être sur le terrain. Mon 1er choix était pour moi une continuité dans ma carrière. Les vidéos de présentation et les reportages m'ont vraiment aidé à concrétiser ce projet. Pour mon 2nd choix c’est le côté organisation, gestion et suivi des carrières qui m’intéressait le plus car indirectement c'est que je faisais aussi quand je travaillais. CSO VINCENNES: J’ai passé les tests vers la fin février pour avoir la dernière commission qui était fin avril. Médical: RAS à part une inaptitude temporaire pour un souffle au coeur qui a été enlevé le lendemain par un cardiologue donc apte partout. Sport: J’ai eu à peine 5 mois pour m’entrainer donc je savais que je n’allais pas retrouver la force et l’endurance que j’avais au lycée et en plus je me suis blessée 2 semaines avant le début des tests donc mes entrainements ont été très réduits. Donc résultats en deçà mais je suis allée jusqu’au bout: LL: Palier 5 Squats: 40 (15 enlevés car je me baissais trop) Poulie: 20 (mes bras ont fini par lâché littéralement) Psycho: 7/10 de moyenne + mention spéciale au codage/attention avec 10/10 Anglais: 89/150 (le test est vraiment vieux mais bon je suis satisfaite) Entretien: Bien passé, Bon profil malgré une note en sport faible. Les tests psycho, mon CV et ma motivation font remonter la barre. Le recruteur était aussi content que je sois venue le voir entre deux épreuves pour lui poser des questions. RÉSULTATS: Refusée en tant que technicien de l’image (il n’y avait qu’une seule place). Je m’en doutais donc réorientation vers mon 2nd choix, où là je devrais avoir plus de chances car il reste encore une bonne centaine de places. J’attends la commission qui devrait avoir lieu la semaine prochaine ou alors fin août. Mon contrat prend fin en août, et je sais qu'ils préfèrent faire une commission puis une intégration dans la foulée je pense que mon dossier passera à ce moment là. On croise les doigts et on reste positive ! Donc maintenant c’est patience et je continue mon entrainement hebdomadaire soit: 3x/semaine Crossfit, 2x/semaine course à pieds en fractionné (j’ai gagné un bon palier depuis les tests) et 1x/semaine natation. Je voudrais finir par remercier toutes les personnes qui ont contribué aux RETEX des CSO qui m'ont été d'une grande aide. En espérant rejoindre les rangs de Rochefort à la rentrée de septembre !
    5 points
  23. Bonjour a tous, Je salue tout d'abord les personnes qui m'ont déjà côtoyé lors de ma période de doute et de questionnement lorsque j'étais civil. Je n'ai pas énormément posté sur le forum mais j'ai eu l'occasion de parler a certains d'entre vous avant mon incorporation et même si les "statistiques" ne parlaient pas en ma faveur, je n'ai eu que du soutien sur ce forum. Mon histoire a donc commencée l'année dernière en 2023, lorsque que sur un "coup de tête" qui n'en était pas vraiment un j'ai décidé de tout plaquer (travail, situation etc...) pour m'engager a plus de 28 ans , presque 29 ans dans l'armée de terre. A ce moment la, les questions que je me suis posées étaient nombreuses et pour la plupart sans réponses. Chaque fois que je parlais de mon engagement tardif tout le monde me disait que les "vieux" ne tenaient pas, même mes cadres durant la FGI m'ont bien fait sentir que j'étais un peu le spécimen rare de la troupe. Il y a des avantages tout de même, tout dépend sur qui on tombe je dirais et je me sens chanceux, sans que cela n'enlève rien a ma fierté d'avoir été au bout des choses. Avec le recul ce n'est bien sur que le commencement. J'ai signé mon contrat d'engagement le 04 avril 2023, dès mon arrivée et encore a l'heure actuelle je me sens un petit peu appart. Les chefs d'équipes s'exclament en entendant mon âge et ma situation de famille (pacsé, 2 enfants), me demandent "ce que je fous la" (🤣). Ma réponse sera a chaque fois sans appel, je suis pas la pour rigoler, et pourtant j'ai rigolé, j'ai pleuré, et j'ai changé pendant cette période de classes, et je ne regrette rien. Mais j'y reviendrais plus tard tout au long de ce RETEX. La formation commence relativement tranquillement, nous apprenons a nous connaitre, je suis tout de suite mis en face de questions auxquels les autres EVI n'ont pas le droit. (Qu'est ce que ça fait d'être commandé par plus jeune ? C'est dur avec la famille ? C'est difficile la différence d'âge avec les camarades ? etc...) Puis vient l'entretien avec mon CDS (je salue cet homme formidable car lui aussi s'est engagé tard et du haut de son grade d'ADJ en fin de carrière il est le seul a n'avoir fait aucune différence entre moi et les autres camarades). Il me fait comprendre que je vais être un "guide" pour les autres au cours de la formation et que mes connaissances déjà acquises sur la valeur du travail dans la vie civile font de moi un modèle a suivre. Je me dois d'être exemplaire en tant qu'ancien, tout jeune en service. Pas de blabla inutile sur l'autorité, les règles a suivre, il compte sur moi pour ne pas faire d'écarts, et m'accorde sa confiance. Conséquences de cette décision, TOUT les cadres m'accordent également leur confiance et aussi du respect. J'ai découvert une facette de certains cadres lors de conversations privées qui en était la preuve et je les remercie de m'avoir fait confiance. La formation a commencée et la 1ère semaine n'est évidemment que l'introduction a la vraie formation initiale de MDR, nous percevons nos tenues, notre paquetage et tout ce qui va bien pour suivre l'instruction et nous faisons quelques séances de "sport" (sport voulu et sport non voulu 😆). Tout change dans ma tête, le déplacement en colonne, les rassemblements, les premières séances de maniement des armes, je ne le vois pas car je suis très investi mais je change également. Et puis vient le moment ou nous quittons le régiment direction Coëtquidan. Je pense que c'est sur cette période que je vais le plus apprendre sur moi même et évoluer. Je vais apprendre l'humilité, je vais me lier d'amitié avec un jeune homme qui sera meilleur que moi et sera mon épaule lors des nuits blanches, des exercices, qui me tirera en avant quand mon corps ne suivra pas, qui me rafraichira la mémoire lorsque j'aurais oublié les aspects théoriques de certains sujets d'instruction et me sauvera la mise devant un caporal chef qu'il ne valait mieux pas énerver. Il sera mon modèle mental et psychologique sur les mois qui suivront. L'âge a t'il vraiment son importance lorsque l'on se rend compte de tout ça ? (Je ne pense pas). Je vais également prendre conscience que mon niveau physique est loin d'être au top, même si j'ai certains atouts et je vais rencontrer d'autres personnes qui sauront m'encourager et mettre en valeur mes progrès au fil des terrains. Des hommes de 20 ans qui ont une âme de leader. Je ne vais bien entendu pas revenir en détail sur chaque jour de l'instruction car ce RETEX ferait la taille d'une bible. J'ai suivi l'instruction comme chacun, j'ai appris un connaitre un jeune chef d'équipe avec un charisme exceptionnel, qui, en une soirée a su transformer notre section et la faire passer de jeunes EVI dispersés a un groupe soudé prêt a tout endurer. Il nous a aidé a créer notre identité propre en tant que section, nous mettre en valeur et nous pousser jusqu'au bout. J'ai été félicité directement par mon chef de groupe, j'ai été "cité" en exemple pour ma détermination et mon professionnalisme par mon SOA et mon CDS lors de la cérémonie de remise de mon patch régimentaire (pour chaque groupe de combat un engagé volontaire avait été choisi également). J'ai reçu ma première tape sur l'épaule (celle qui fait vaciller) par mon SOA lors de cette même cérémonie et j'ai pu lui serrer la main avec admiration et respect car cet homme incarnait a ce moment la et incarne encore aujourd'hui un exemple de perfection militaire a mes yeux , tant sur le plan physique que mental et sur sa manière de faire son travail. Les terrains se sont succédés, les marches, les instructions, les cours, les MOAL, j'ai eu mal, j'ai eu peur, je suis tombé, je me suis relevé et j'ai appris ce qu'était la véritable fatigue physique lors du rallye de fin de FGI. Que de bons souvenirs. Retour au régiment. Place a la FTS. C'est en revenant au régiment seulement quelques mois après le début de cette histoire que je pris la plus grosse claque et que je compris que j'avais changé. Même si je n'avais effectué que la moitié de l'instruction je me sentais déjà militaire, et prêt pour les prochaines étapes. La FTS fut également une période d'arrivée et de départs, quand certains comprirent que la spécialité n'était pas pour eux, ou après avoir tâté le terrain et la fatigue qu'ils ne voulaient pas se faire mal et continuer. Certains changements dans l'encadrement brisèrent d'une certaine manière la cohésion que nous nous étions créer durant les mois qui précédaient. Mais pour moi pas question d'abandonner et j'appris a connaitre ma nouvelle cheffe de groupe qui est encore aujourd'hui un modèle sur le plan physique et qui n'as rien a envier aux hommes, qui prouve que même sans les barèmes sportifs "adaptés", a elle seule, elle aurait tout explosé. C'est elle également qui me fera le plus progresser sur le plan physique, proche de ses hommes elle saura gérer bon nombre de situations a son niveau et nous fera passer des journées géniales. Une Sergent direct qui continue encore aujourd'hui a se démarquer dans sa carrière en réussissant des tests de sélection pour aller dans des unités spécialisées. Les instructions se succédant, les terrains, le sport, les ramassantes a pas d'heure, le tout couronné de quelques jours au mythique fort de Penthièvre finiront de me forger et de me prouver que je peut en tant que "vieux", suivre le rythme comme tout le monde. Mieux encore, de faible civil, je faisais désormais les footings dans le groupe de niveau le plus élevé, l'occasion pour moi de me découvrir une petite passion et un profond engouement pour la course a pied. J'effectuais sans problème les séances de sport de tout type et je continuais de travailler l'aspect théorique avec acharnement. Me propulsant en fin de formation a la 5ème place du classement. C'est avec une immense fierté que j'enfilais la tenue de cérémonie le jour ou la formation s'arrêta pour recevoir la fourragère des mains d'un caporal chef que je respecte encore aujourd'hui énormément. Le message qu'il me donna alors restera a jamais gravé dans ma mémoire. Sous les yeux humides de mon père lorsque notre section marcha au pas, en chantant, je ressentis une des émotions les plus fortes et intenses qu'il m'ai été donné de vivre. Mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. La fierté dans les yeux de ma mère, l'amour dans les yeux de ma compagne, et la chaleur de son étreinte fit de cette belle matinée un souvenir inébranlable et marqué a jamais dans mon cœur. J'étais devenu militaire, au service de son pays, et j'avais devant moi une carrière prête a se dérouler. Je me suis découvert, mis a nu, j'ai appris l'humilité, la fierté, l'échec et la réussite. Ces mois de formation resteront inscrits pour toujours, et aucun mot ne pourra jamais décrire l'intensité du début de ma nouvelle vie qui avait commencée au moment ou l'encre de ma signature vint s'apposer sur mon contrat d'engagement. J'ai eu l'occasion de voir certaines personnes se demander si c'était "possible" de s'engager quand on arrive a 28 ou 29 ans, a ceux la je répondrais qu'au delà du possible il est surtout question de volonté, d'évolution, et de mental. Oui certaines choses sont plus difficiles que pour d'autres engagés plus jeunes, mais il y a aussi des choses plus faciles a appréhender selon son vécu personnel. La vie en communauté n'est pas toujours facile quand nous avons l'habitude d'être déjà autonome dans sa vie civile. Il faut savoir se mettre au second plan et apprendre des autres, la ou l'âge n'a finalement aucune importance lorsque l'on se pose la question de ce qui est vraiment nécessaire dans un métier opérationnel comme le nôtre. Pour tout ceux qui hésitent, n'hésitez pas, foncez, et n'ayez aucun regret. Tout est possible. Il suffit de le vouloir. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, loin d'être un RETEX sur la formation en elle même je voulais surtout vous faire part de ma vision des choses, l'aspect un petit peu psychologique de ce qui peut se passer dans nos têtes lorsque l'on arrive dans un milieu spécifique comme l'armée de terre. J'ai eu du mal a trouver les mots justes pour décrire ce que j'ai ressenti dans ces moments, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes (orthographe conjugaisons...) je ne suis pas un grand écrivain. Si jamais vous avez des questions j'y répondrais bien sur. Je vous souhaite a tous une très bonne continuation et comme on le dis souvent chez nous, "Bon vent, Bonne mer !" .🫡
    5 points
  24. C'est ça, il faut mieux que vous arrêtiez de donner des conseils. Quand vous aurez plusieurs années de paquetage on verra, et on pourra parler du rôle des cadres lors d'une FGI-R. Un bon reserviste est un reserviste régulier dans sa présence, qui se maintient en condition physique hors de ses periodes de convocation, et qui surtout ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas. Je conclue sur le niveau physique pré-FGI-r : -> sachez simplement courir 7-10km. On ne cherche pas des coureurs à allure 4'30. -> sachez faire 20-30 pompes -> sachez faire quelques tractions -> apprenez une routine sportive hors convocation Et ca sera déjà très très bien.
    5 points
  25. Une carrière dans les moblots, ça bouge bien, ça fait de la guerilla urbaine en se faisant sulfater à l'AK47, et les missions "chaudes" sont souvent dans de charmants pays baignés par le soleil (NC, Mayotte, Antilles, ...) La seule crainte serait des troubles à St Pierre et Miquelon ou vous pourriez aussi vous geler les miches ... Mais bon, d'ici là on sera sans doute au 24e ou 25e siècle et le réchauffement climatique aura fait son oeuvre Clairon
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  26. Bienvenue ! moi je suis le Maréchal Murat , 257 ans ...Grand cavalier devant l’Éternel au plaisir de faire du business ensemble ...
    5 points
  27. ( suppression du stage en corps de troupe et du CNEC si je ne m'abuse ). Ce n'est pas très malin surtout pour le stage en corps de troupe. J'apprécie de plus en plus le principe adopté à la Légion étrangère depuis des lustres de recruter et former ses futurs sergents. BTX
    5 points
  28. Encore une fois, je ne vois pas ce qui autorise la Cour des Comptes à écrire ceci dans son rapport : " « Même si la notation fait l’objet d’une présentation détaillée aux élèves-officiers au début de la formation académique et même si, selon l’AMSCC, le règlement de la notation est disponible pour tous, le dispositif manque de transparence et d’intelligibilité pour les élèves-officiers. Ceux-ci ne savent pas vraiment comment fonctionne la notation, et considèrent qu’elle peut être source d’iniquité »." Ras-le-bol de ces "juges" qui s'octroient des droits démesurés (Conseil d'Etat, Conseil Constitutionnel, etc.) et nous balancent des jugements péremptoires sans connaître les rouages de l'institution militaire. Et je suis d'autant mieux placé pour émettre cet avis que je ne suis pas issu de la "Spéciale". Donc, pas de conflit d'intérêt. Je vous livre ce commentaire que je trouve pertinent. De la part d’un « dolo » issu » du système.. Beaucoup de bon sens et de vérités dans les propos du commandant de l’AMCC mais attention aux mauvaises conclusions et, surtout, attention à ne pas détruire ce qui fait justement la finalité des armées : « tuer pour la France en évitant autant que possible de mourir pour elle », ce qui implique une grande agilité intellectuelle, des ressorts d’audace, de détermination et d’exigence, tant personnelle que vis-à-vis de ses subordonnés. Si nos meilleurs officiers élèves choisissent la colo, la légion ou les chasseurs alpins, c’est simplement parce que le « mythe » est hérité de l’aventure coloniale, ou des conflits post 1945. Si le mythe du « chat maigre » l’image de Bigeard, Saint Marc ou Morel fait vibrer, peut-on le leur reprocher ? On peut aussi parler de Kieffer ou d’Estienne D’Orves, de Fonck ou de Guynemer, on parlera moins des transporteurs qui ont largué sur DBP, ou moins des marins des FNFL qui ont fait la Bataille de l’Atlantique. Simplement parce qu’à 20 ans on aime les héros incarnés. Aux oubliettes les poilus de 14-18 ou les tirailleurs de la 3eDIA ! Un peu pour la même raison que l’image du soldat allemand véhicule une image de modernité, alors que la moitié de l’armée allemande en 44 était encore hippomobile. On peut critiquer cet état d’esprit, c’est celui d’une jeunesse qui apprendra bien vite (les 10 premières années à peine) que la nuance est nécessaire. Oui, on peut croire que la note de gueule a fait des ravages. Je n’en suis pas si certain. D’abord parce qu’elle n’est pas le fait d’un seul prince mais d’un travail collectif de l’encadrement de contact qui partage sa vision de tel ou tel élève au gré des activités. Je n’ai jamais été instructeur à Coet mais je le fus en Ecole d’Armes et je sais ce que je dis : c’est fondamentalement subjectif mais cette capacité à identifier les potentiels est une exigence attendue d’un officier qui doit savoir tirer parti des qualités de chacun de ses subordonnés. Ce rapport de la cour des comptes m’invite à deux réflexions qui « remontent à la surface » à la lumière du conflit ukrainien : Pourquoi notre système ne permet pas aux armes savantes d’être choisies par les majors de promotion comme c’était le cas avant 1940 ? Si cela avait été le cas, peut-être que notre armée professionnelle compterait moins de régiments de mêlée et plus de rgts d’appuis… c’est oublier que le modèle d’armée a été construit en 1997 (et notre système de formation en 1963) en tenant compte de contraintes politiques fortes (réduction des budget) et dans un contexte post guerre du Golfe qui fut pertinent pendant un quart de siècle. On aurait certes pu anticiper une évolution du format mais quand on sait que l’entretien des 200 LECLERC et des 15 hélicoptères de l’ALAT hypothéquaient 85% du budget Maintenance de l’Armée de Terre, quand on proposait de conserver des unités d’infanterie, tout le monde s’en contentait, y compris et surtout Bercy. C’est aussi oublier que, pour paraphraser Michel Goya, les sections d’infanterie (et les pelotons de cavalerie dans une moindre mesure) sont une « ressource stratégique dans l’hypothèse d’un engagement sur le territoire national (Sentinelle puissance 10) …" La 2e réflexion porte sur le questionnement sur la charge de travail des officiers élèves engagés dans deux cycles parallèles, un master/diplôme d’ingénieur et le métier d’officier. Ce me semble spécieux car il traduit une fois encore -ce que l’ancien CEMA, le GA LECOINTRE regrettait-, à savoir la méconnaissance profonde de nos élites politiques, médiatiques et administratives du métier militaire. Oui, il est normal à Coet de « bosser » 50 heures par semaine, car cela fait partie de l’école de l’aguerrissement du commandement, en apprenant à réfléchir et à décider quand on est fatigué. Enfin, les critiques sur le déterminisme du système de formation des officiers semblent occulter quand même que rien n’est acquis, même pour des têtes supposées bien faites. Le temps de commandement de capitaine est une épreuve quasi sacralisée que peu de grands corps de l’Etat osent pratiquer. J’attends encore le « brillant » de l’ENA ou de HEC, ou des Mines ou de l’X qui n’a pas choisi le métier des armes, élaborer un ordre d’opération et engager en opérations ses 150 soldats. Comparaison n’est pas raison mais ce « filtre » reste malgré tout exceptionnel et n’appartient qu’aux institutions en uniforme. J’aimerais que les membres du corps judiciaire (c’est un exemple) qui commettent des erreurs gravissimes engageant l’avenir de leurs concitoyens soient aussi sévèrement sanctionnés. Enfin, je n’ai pas entendu que les autres administrations imposent à leur « pointes de diamant » de repasser à mi-parcours sous les fourches caudines d’un second concours (EMSST ou ESG). On a beau être major de promotion, si on ne franchit pas l’obstacle – ça arrive, comme il arrive que le fils de personne puisse réussir- et bien on finira sa carrière comme lieutenant-colonel (même s’il faut reconnaitre que, dans ces cas-là, ces élites déchues n’hésitent pas à quitter l’institution pour se relancer, ce qui démontre une ambition et une détermination déjà identifiées à Coet.) Alors certes, on peut et on doit toujours innover et remettre l’ouvrage sur le métier. On peut aussi se poser la question de la pertinence d’un bagage universitaire quand on vient de passer deux années de préparation de pure culture générale. Mais là aussi, n’est-ce pas justement pour cette « équivalence » universitaire que l’université peine toujours à attribuer aux élites militaires… simplement parce que ce sont des militaires.". BTX
    5 points
  29. Bonjour, Il est décevant de constater que Mme Adaoust ait choisi de déformer le contenu de ce forum pour étayer sa thèse sur l'homophobie dans l'armée. En utilisant sélectivement un message isolé, elle ne présente pas une image juste de cette communauté. Il serait peut-être trop ambitieux de demander à Mme Adaoust de faire preuve de plus de rigueur dans son travail et de ne pas manipuler les propos des forums en ligne pour servir ses propres agendas. Le journalisme responsable exige de présenter une image fidèle et équilibrée des sujets abordés. Kaloume
    5 points
  30. Bonjour à vous tous, Je ne suis pas nouveau sur ce forum, j’ai fêté mes 11 ans de présence ce mois-ci🏅 Il y a 11 ans donc, je rejoignais ce forum et bénéficiais déjà des conseils avisés de ses membres, je me faisais d’ailleurs déjà cadrer par @BTX (L’homme immortel qui a réponse à tout et que je vois dans chaque légionnaire que j’ai pu rencontrer depuis) et d’autres bien entendu, la liste est trop longue pour tous les citer. Je constate avec enthousiasme qu’ils sont toujours là… Depuis, de mon côté, que de chemin parcouru, de sueurs, de feu, de voyages, de rencontres, d’expériences, anecdotes en tous genre et tout a commencé ici, alors que pour moi, rien n’était gagné. À coeur vaillant, rien d’impossible. Alors, je tenais à vous remercier, tous, pour votre implication, votre dévouement, à guider et accompagner ceux qui prennent la peine de s’inscrire et qui ont une vocation, afin d’obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent. « Pour faire un soldat, il faut défaire un civil ». Vous êtes des exemples et vous nous faites honneur. J’apporterai des réponses moi aussi, quand je le pourrais, sans jamais prétendre avoir la science infuse, la modestie étant l’une des valeurs les mieux inculquées dans notre institution et vous en êtes la preuve. Je suis fier ! Fier d’avoir le sentiment de vous connaître et d’avoir croisé votre route.
    5 points
  31. Je ne crois pas que les jeunes français de 2024 soient moins patriotes que leurs pères ou même grand-pères (qui avaient 20 ans en mai 68 ...) Les envies de voyages ... Ben on se fait foutre dehors d'Afrique et sans doute à raison, reste donc les forêts de bouleaux baltes et les marécages Roumains, ainsi que les champs de bettraves du nord-est ... Les reportages et les campagnes de pub, les jeunes de 2024 ne s'informent plus en regardant le 20h d'Anne-Sophie Lapix ... Mais sont sur les réseaux sociaux ... Faut bien aller les chercher là où ils sont ... Et ça sera pas en leur montrant des images de l'INA reprenant le journal de TF1 évoquant la manoeuvre "Moineau Hardi" en 1988 ... Faudrait peut-être aussi faire quelques efforts de base, quand on voit que certains régiments ont des batiments EVAT datant de 1974 et qu'ils n'ont pas été rénovés, ou que les casernes soient situés dans des trous du c.l du monde, sans gare sncf à moins de 30 km ... On va pas attirer un monde fou ... Quand il faut remplir x formulaires à la con et demander Y autorisations pour des exercices "simples" ou des activités "cohésion", faut pas non plus se demander pourquoi les mecs ne re-signent pas, car le problème est moins d'engager que de garder à court, moyen et long terme (30 % de défection durant la Form. Initiale), pas assez de renouvellement de contrat après 3 ou 5 ans ... Pas assez d'engagements jusqu'à 11 ans de service ou plus ... Clairon
    5 points
  32. Bienvenue De mon point de vue, on ne peut en aucun cas opposer l'état de sous-officier à celui de militaire du rang sous contrat aux seuls titres de l'isolement, la solitude, le déficit affectif et la carence amicale. Vous nous faites une crise d'adolescence ! Si on embrasse la vocation de sous-officier, c'est parce que l'on se sent capable d'endosser des responsabilités, de commander un groupe de combat de dix hommes au quartier et en OPEX, de prendre des coups moraux et physiques, et aussi d'en donner, parce que l'on se donne un objectif, celui de réussir, de se dépasser et avec le temps et l'entretien des compétences, de devenir un chef exigeant, exemplaire et respecté. Et cela n'entrave ni ne réduit les capacités à tisser des liens d'amitié, de confiance avec ses pairs voire avec ses chefs. Un sergent n'est pas isolé. Autour, des cadres officiers et sous-officiers sont là pour le guider. Au sein même de son groupe de combat, il a des petits gradés, caporaux et caporaux-chefs prêts à l'épauler. A contrario, si on est plutôt enclin à commencer son parcours comme EVAT, ce n'est pas la même chose. L'âge importe peu. Il y a des crétins à 17 ans et des types remarquables à 35 ans. L'âge n'est pas un gage de maturité. Par contre, on peut admettre qiue l'on soit moins sujet au questionnement en débutant EVAT. On se laisse conduire. On est un executant noyé dansla masse jusqu'au jour où l'on décide de franchir le pas, de se remettre en question et d'embrasser la carrière de sous-officier. En espérant qu'il ne soit pas trop tard. Quant à s'éclater avec des "gens de son âge", vous risquez d'être déçu. Chacun a sa vie et ses habitudes même EVAT. Vous pourriez risquer de vous retrouver seul. Je vous mets en conclusion ce que j'écrivais aux jeunes EVSO jadis : " Quels que soient au final vos domaines de spécialités et filières, vous avez choisi d'exercer le métier des armes. A nul autre comparable. Dur, exigeant, complexe, sous-payé et exposé aux critiques de tout bord, politique et militaire confondu. En prenant cette voie, vous n'avez pas choisi la facilité loin s'en faut. Vous serez pris entre l'enclume, les EVAT à l'image de la société, et le marteau, les officiers. Il faudra conquérir votre place, chaque jour et à chaque instant contestée. Un sous-officier commande. Lui seul commande les EVAT. Il commande parce qu'il a 1/la compétence 2/le savoir-faire L'officier doit rester à sa place, rien que sa place et toute sa place et l'occuper. Il commande des sous-officiers. Exiger de vos officiers des ordres clairs et précis, exécutables par la troupe càd les EVAT. Il vous faudra le rappeler INLASSABLEMENT à votre chef de section. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment pourriez-vous assumer vos responsabilités au combat si, dès le temps de paix au quartier, vous tolériez que l'officier prenne votre place et fasse votre boulot. Que penseront de vous vos EVAT ? Que vous êtes incompétent et paresseux. En prenant cette voie, vous n'avez pas choisi la facilité loin s'en faut. Il faudra cultiver l'exemplarité, ne pas se laisser aller au copinage. Soyez dur avec vous-même pour pouvoir l'être avec vos subordonnés. Bannissez le tutoiement. Exigez de vos petits gradés (caporaux-chefs et caporaux) le respect dû à votre statut et à vos compétences. En conclusion, bon vent. Le métier des armes est un beau métier, le plus beau à mon sens parce qu'il exige le sacrifice de celui ou de celle qui l'endosse et ce, en permanence, et parce qu'il donne au "petit" la possibilité d'être "grand" et ne pardonne pas au "grand" d'être "petit".". BTX
    5 points
  33. Comment s'étonner d'une moindre volonté d'engagement de nos jeunes, quand ils sont assiégés à flux continu de sollicitations aussi futiles que mercantiles, penchés H12 voire 18, tels des moutons en pâture, sur l'écran de leur smartphone... J'écris "nos jeunes" car c'est le sujet présent.. Mais prenez donc les transports en commun en Ile-de-France (ou ailleurs ?)... Près de 80% des passagers, de tous âges et conditions apparentes, sont "penchés" sur leur mobile... Avec comme facteur aggravant, les "pods", oreillettes, ou casque audio, les coupant de tout lien extérieur, et semblant les affranchir des relations sociales les plus élémentaires, comme laisser la place aux anciens, aux femmes enceintes (ou pas..), ne pas utiliser les strapontins en situation d'affluence, etc, etc... Quant à : "Pardon", "Excusez-moi", "Je descends à la prochaine", etc..., cela semble une utopie d'un autre siècle... ...
    5 points
  34. Bonjour tout le monde, voici le RETEX de ma FGIR effectuée au sein de la 13ème DBLE : 1er jour : Les supérieurs nous avaient demandé de venir 1 jour avant le début de la formation, conseil si cela vient a se reproduire, ne venez ni trop tôt ni trop tard. Je suis arrivé a 14h, j'ai trouvé l'après midi longue sachant que certains arrivaient a 20h. On discute avec le groupe, on découvre les chambres ca restait sympa. Petit discours des cadres pour nous souhaiter la bienvenue et rapidement le sommaire de la FGIR, puis instruction des lits (carré, bataille, à faire tous les jours) 2ème jour : Petit réveil a 4h30 avec instruction nettoyage des toilettes, histoire de nous mettre dans l'ambiance. Matinée cours il me semble et après midi direction Nîmes pour percevoir le paquetage (matos felin, au top) puis instruction rangement des armoires, donc pas énormément d'évènements. 3ème jour : Routine du matin : réveil 6h (plutôt 5h30 ou vous aurez pas le temps de faire les lits), 6h30 petit déjeuné, 7h TIG et 7h30 fin des TIG. Le matin Evaluations sportives : test cooper, tractions, pompes et abdos. Perception des FAMAS dans l'après midi , instruction au démontage remontage, et le soir comme toute la semaine, cours. 4ème jour : Footing matinal, début de l'instruction utilisation du FAMAS, règles de sécurité (va falloir bien les connaître sinon vous allez manger). Accrochez vous parce que vous serez debout toute la journée et le seul repos c'est l'ordinaire. 5ème jour : Marche avec la musette de 14kg, moins de 10km c'était pas insurmontable. Suivi de l'instruction, là c'était compliqué de rester debout. 6ème jour : PSC1 donc journée entière à apprendre le secourisme, long mais très intéressant surtout si vous avez de bons instructeurs. 7ème jour : veillée de Camerone, immense privilège. Donc repas avec la compagnie, y'a du vin de la bière de la bonne bouffe (c'était un barbecue) énormément d'officiers supérieurs, il fallait donc être irréprochables. On a fait la poussière en début de repas et pour finir toutes les compagnies se sont réunies dehors pour chanter le chant régimentaire, c'était vraiment formidable. 8ème jour : Remise en condition donc beaucoup de repos et du temps libre pour laver les vêtements etc. 9ème jour : Départ en GBC pour un bivouac sur la corne nord, arrivés là bas formation au lancé de grenades et cours de cartographie. Dans l'après midi c'était course d'orientation et montage du camp. Le soir on effectuait des rondes par intervales de 2h avec les instructeurs qui nous faisaient des guet-apens pour tester notre improvisation en situation de stress. 10ème jour : Marche retour au camp (environ 10km) sur le Larzakistan, après midi instruction combat. 11ème jour : Découverte du tir toute la journée 12ème jour : Combat en zone "urbaine" avec des balles a blanc, c'était vraiment trop bien. Après midi, tir et passage du module Bravo, nettoyage de l'intérieur des véhicule avant restitution. 13ème jour : Cérémonie de remise des bérets (pas de famille ni rien juste les cadres de notre compagnie), instruction secourisme de combat SC1 avec mise en condition. Evaluation écrite en fin de journée. J'ai faillit oublier le fameux nettoyage du FAMAS de 20h à 1h 14ème jour : Nettoyage des bâtiments et des véhicules, apéro de départ avec les membres de l'encadrement, séparation entre les camarades Pour conclure : C'était vraiment une expérience de fou ca donne un bel avant-goût du monde militaire. A nuancer par le fait que le degré de difficulté et de rusticité était en dessous de mes espérances. On m'a rassuré en me disant que par la suite la difficulté augmenterait. A tous les futurs réservistes qui s'attendent à un stage commando, ce n'est pas le cas, nous n'avons que 13j de formation, ils ne vont pas vous pousser dans vos retranchements dès le début pour ne pas dégoûter tout le monde, c'est normal. N'hésitez pas si vous avez des questions. Pour les membres de ma FGIR qui seraient sur le forum, n'hésitez pas à me corriger si j'ai oublié des trucs. Pascaaaal
    5 points
  35. Tout à fait Thierry ! Décidemment, ces dames tiennent à être "parfaites" - c'est tout à leur honneur - y compris dans leur apparence. Spécialiste de la "boule à z" et autres facéties capillaires, je peux vous certifier que la perruque et le toupet sont strictement interdits en service. Il faudra vous en accomoder. Dura Lex sed Lex. BTX (dit "le chauve").
    5 points
  36. https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites/item/1511-s-autoriser-a-etre-ambitieux-et-forger-son-avenir-le-lieutenant-romain-engage-comme-soldat-dans-un-escadron-de-circulation-aujourd-hui-officier-dans-les-ressources-humaines-au-2-rei © armée de Terre / DRHAT Le lieutenant Romain est adjoint au référent en ressources humaines du 2e Régiment étranger d’infanterie. Sa mission est d’appuyer le commandement dans le domaine RH tout en veillant à l’application des directives et au déploiement des outils numériques. Objectif ? Aider ses camarades lieutenants à disposer des soldats préparés au combat. Retour sur un parcours atypique de la réserve à l’active, du soldat à l’EMIA. Comment avez-vous rejoint l’armée de Terre ? Quel est votre parcours ? Après un court passage au sein de la réserve, j’ai signé un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 503e régiment du Train en 2011 à l’âge de 18 ans. Affecté dans l’escadron de circulation et d’escorte, j’ai rapidement été déployé en Afghanistan puis deux fois au Mali. J’ai réussi mes formations initiales et élémentaires et j’ai été promu brigadier en 2014 à 21 ans. J’ai été retenu pour le recrutement semi-direct des sous-officiers et j’ai intégré l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active en 2016 à 23 ans où j’ai obtenu un excellent classement. Motivé et suivi avec bienveillance par mes chefs à mon retour, j’ai préparé et obtenu mon baccalauréat en candidat libre en 2017 puis j’ai bénéficié des cours par correspondance de préparation au concours de l’École Militaire InterArmes (EMIA) en 2018. Puis, à 26 ans, en 2019, j’ai réussi le concours, voie Corps Technique et Administratif. Après une année de scolarité à l’EMIA (le cursus sur épreuve dure deux années maintenant), j’ai choisi d’intégrer la division d’application Gestion des Ressources Humaines (GRH) durant laquelle j’ai suivi un enseignement académique conduisant à l’obtention d’une licence. À l’issue, j’ai été affecté au 2e Régiment étranger d’infanterie où je sers depuis 2021. Quelles sont vos perspectives ? En tant qu’officier semi-direct, je pourrai suivre la voie de l’enseignement militaire supérieur mais j’ai encore quelques années devant moi. À court terme, je vais être projeté sur un poste dans un domaine extérieur à la RH (chef de cabinet d’une autorité) mais ce sera une expérience très enrichissante, me préparant assurément pour l’après. À moyen terme, je suis susceptible d’occuper un poste de référent en ressources humaines ou de servir en administration centrale sur des postes de chargé d’études ou de gestionnaire. Quel regard portez-vous sur votre parcours ? Il est résolument atypique et c’est en grande partie parce que j’ai dû œuvrer à rattraper mes lacunes académiques pour devenir officier. Mais j’en retire une certaine fierté puisque j’ai gravi de nombreuses marches de l’escalier social que l’armée de Terre promeut. Par ailleurs J’ai vraiment bénéficié de la bienveillance de mes chefs qui m’ont accompagné lors de mes préparations aux différents examens et concours. C’est toujours très motivant et agréable d’être suivi et soutenu par ses chefs dans ses projets sur le long terme. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui s’engage ? Avant tout, je lui dirais d’aller au bout de ses études au moment de l’engagement car c’est toujours fastidieux de cumuler les études avec la vie militaire. Au jeune déjà engagé, il doit regarder toujours plus loin et s’autoriser à être ambitieux. Il faut se donner les moyens de réussir et conserver la soif de se former pour progresser. Par exemple, j’ai entamé un cursus de Master en gouvernance européenne par le biais de l’enseignement à distance au sein de Sciences Po Grenoble, un autre défi exigeant et ouvrant des opportunités dans le futur. Je m’étais engagé pour atteindre le grade de major, et depuis mes 28 ans, je suis lieutenant. J’aime dire aux jeunes que je rencontre que leur carrière leur appartient et qu’il revient à chacun de s’élever par l’effort pour forger son avenir avec le travail pour loi et l’honneur comme guide.
    5 points
  37. Bonjour à tous, Voici mon retex "à froid" de la FGR-1 effectuée cet été. J'espère que le retex pourra être utile aux éventuels futurs stagiaires. Petit avertissement : pour notre FGR-1, nous n'étions pas à l'ENSOA mais en "section délocalisée" dans un CFIM à une centaine de km. Avant la formation : La note de service (envoyée 2-3 semaines avant le début du stage) ne comprend pas de PATRACDR. A ce niveau de responsabilité, on estime qu'il est normal de savoir ce qu'on emporte pour 3 semaines de formation dont au moins 10 jours sur le terrain. Pour ma part j'avais constitué mon paquetage de la sorte : - 2 treillis félin - 1 treillis PO - 2 ubas (indispensable pour le terrain en été) - 5 tshirt coyotte - 2 tshirt de sport - tenue de sport "rénovée" - kway - 2 paires de haix/lowa (perso, perçu, les cadres s'en foutent complétement) - 1 paire de chaussures de sport - effets ISTC et combat (bab, lunettes gants...) - bache, tendeurs, duvet été - gilet de combat perso (à ne pas oublier pour éviter de se retrouver en gilet tta) - ceinturon/holster perso (toute le terrain se fait en double dotation pamac/famas donc impératif) - les petits plus : lingettes, kit nettoyage armement, trousse de secours... La FGR-1 est une formation de trois semaines très exigeante intellectuellement et physiquement, il est nécessaire de s'entrainer auparavant pour éviter l'échec. Personnellement je me suis préparé de la sorte : - intellectuel : revoir les cours de FGI, de CME et de CTE. Revoir les bases de chef de trinôme ainsi que les actes élémentaire et actes réflexes du combattant. L'encadrement ne laissera pas passer qu'un futur sous-officier semi-direct ne connaisse pas ça. - physique : course, tractions, renforcement musculaire. Il ne s'agit pas d'une sélection FS mais un minimum de condition physique est nécessaire pour ne pas mal être noté. Important : des tests de CCPM comme la natation se sont déroulés et on fait partie de la note finale. - pratique : dans les mois qui précédent la participation à la FGR-1 il est important de venir au régiment pour pratiquer le tir (tir PA pour ceux qui ne serait pas encore familier avec la MOAL PA), les mises en situation sur le terrain et autres activités comme le TIOR, C4... La formation : Semaine 1 : Arrivée au CFIM (moyens perso ou mis à disposition par le régiment d'origine). Rencontre avec les autres stagiaires. Nous sommes une trentaine de stagiaire et venons tous de différents régiments et différentes armes. Il y avait quelques CCH, un majorité de CPL et deux 1ere CL. L'encadrement est composé de 1 CDS (réserviste, ancien d'active), 1 SOA (actif), 2 CDG (1 actif et 1 réserviste). Cet encadrement était régulièrement renforcé par des cadres du CFIM ou de l'ENSOA qui venait pour des cours particuliers. La première partie de la semaine (de J0 à J+3) se déroule au CFIM. Nous avons le droit à de nombreux cours théorique sur le C3T. Cours qui se concentrent sur la reprise des bases C3T puis le rôle du chef du groupe et du groupe dans la section. Ces cours sont entrecoupés de séances de sport : footing, renfo musculaire, CCPM natation... A J+3 nous partons pour un premier terrain à 30min de route du CFIM Premier terrain : Des l'arrivée sur place, nous sommes mis dans le vif du sujet. On commence par une journée de formation au combat AZUR. On voit d'abord le niveau individuel, puis chef d'équipe et enfin chef de groupe. A la fin de la journée nous avons le droit à une mise en situation avec la mission de s'emparer d'une rue. Première mise en pratique des acquis théorique et pratiques des derniers jours. Le premier terrain dure 6 jours au cours des quels nous sommes régulièrement mis en situation en tant que chef de groupe. Nous avons majoritairement du combat, du sport, des trans, de la topo, marches de nuit... Vers le 5e jour de terrain nous nous somme rendus à l'ENSOA afin de valider notre tir PA sur PAMAC 50 et PAMAS. Je conseille aux personnes qui s'apprêtent à passer cette formation de s'entraîner à la MOAL avant, la nôtre n'ayant duré que très peu de temps. Ça serait dommage de faire échec à la formation en raison d'un tir PA raté. La fin du terrain est marquée par un léger repas cohésion (surtout des fruits car les rations en pleine canicule, c'est pas drôle) et une marche d'une 15e de kms vers le CFIM. Deuxième semaine : La deuxième semaine est marquée encore une fois par de nombreux cours théoriques. Cependant ceux si sont plus spécifiques : pédagogie, vie en campagne, carrière du sous-officier et du militaire du rang... Nous devons également retravailler des acquis comme la topo, les trans, NRBC car l'évaluation théorique finale arrive rapidement. Comme la précédente période au CFIM, ces cours sont entrecoupés par des périodes de sport : PO individuel et en groupe, footing... Les nerfs sont mis à rude épreuve : pour toute personne qui n'est pas très scolaire, l'enchaînement des cours et des périodes de révisions fait rapidement saturer. Nous nous entrainons également à rédiger de nombreux SMEPP (ordre préparatoire à la mission du chef de groupe) à partir de nombreux OI (ordres initiaux du chef de section). Cet exercice plus fastidieux qu'il n'en a l'air nous donne l'occasion de combiner nos acquis théoriques des cours aux acquis pratiques du terrain. La fin de semaine est marquée par l'évaluation théorique finale sous forme de QCM (sans points négatif). Les domaines abordés sont les suivants : C3T, secourisme, topo, trans, code du soldat, pédagogie (à ne surtout pas négliger), NRBC, droits et devoirs du soldat... Et c'est ainsi que se termine cette "merveilleuse semaine" de boulot théorique et d'évaluations au CFIM. 2e terrain : Le deuxième terrain, plus court (3 jours), se trouve cependant être le plus intense. L'encadrement doit nous faire valider plusieurs modules ISTC arme longue (B, C, D nuit) et nous évaluer lors de différentes mise en situation sur notre rôle de chef de groupe. Après plusieurs jours de théorique et de courtes nuits, les stagiaires sont mis à rude épreuve : - combat (forêt + azur) - marches de nuits avec moyens réduit (sans carte avec seulement croquis topographique réalisé au préalable dans un temps limité) - restitution topo ou trans voire NRBC - journée et début de nuit ISTC avec pas mal de problèmes d'armement (c'est ça de racler les fonds de tiroir du CFIM pour armer une section de réservistes...) Durant ce dernier terrain, en tant que stagiaire sous-off nous sommes évalués sur notre capacité à rédiger un SMEPP et le transmettre à son groupe, donner des cadres d'ordre clairs, gérer son stress et son groupe dans des situations compliquées, faire preuve de résilience morale et physique. L'encadrement est particulièrement vigilant sur ce dernier point et n'a pas hésité à sanctionner les stagiaires qui "se laissaient un peu trop mourir"... Fin du stage : La fin du stage a été marquée par un très gros nettoyage armement (c'est pas parce qu'elles ne fonctionnent plus qu'il ne faut pas les nettoyer...), une initiation à la piste commando du CFIM et bien évidemment la fameuse cérémonie de remise des gratons de sergent bien mérités ! Conclusion : De ce stage je tiens à noter plusieurs points particuliers : - c'est une super formation pour un militaire de réserve qui souhaite gagner en compétences et s'investir encore plus dans son unité d'origine. On en sort grandi et avec un grand nombre de savoir faires acquis en très peu de temps. - Je ne recommande toutefois pas à quelqu'un qui a très peu de réserve (- de 2 ans) ou de motivation de la faire. On sent très rapidement le manque d'expérience de ceux qui n'ont jamais eu la fonction de chef d'équipe ou qui ne l'ont pas beaucoup pratiqué. Si on est pas motivé, on subit la manip de A à Z. Il y a eu un échec sur la formation comme ça. - Le stage peut se réaliser avec une blessure. Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de sport et de manips "physiques", il est possible de réaliser le stage et de bien se classer avec des restrictions physiques. Nous étions quelques uns à avoir eu une opération chirurgicale (+4 mois post-op du genou pour ma part) et en compensant avec le théorique, en étant impeccable dans la vie de tous les jours et en assurant niveau combat on a réussi à bien se classer dans la section. Ce n'est donc pas impossible mais il faut être irréprochable sur le reste et ne pas se servir de la blessure comme une excuse pour être nul. - j'ai personnellement beaucoup apprécié la mixité de l'encadrement (active-réserve). Ça permet d'avoir de nombreux RETEX sur la réalité du combat (plusieurs des encadrant avaient déjà "connu le feu"), de prendre du recul sur certaines situations et d'abandonner certains tics d'apparence ou de travail que les réservistes ont beaucoup. C'est également très valorisant de voir que les actifs sont sortis ravis d'avoir pu encadrer des réservistes et d'avoir pu changer d'avis sur notre manière de travailler. Je recommande donc à tout réserviste qui se sent prêt à être sous-officier et à assumer (dans un premier temps !) la fonction de chef de groupe à postuler pour ce stage. On y apprend beaucoup et on sait qu'on va pouvoir faire bénéficier notre compagnie de réserve de tous ces acquis ! Merci de m'avoir lu, en espérant que ce petit RETEX puisse être utile à tous. Désolé pour les coquilles d'orthographe qui peuvent être présentes dans le texte !
    5 points
  38. Être à l'heure c'est déjà être en retard ...😂
    5 points
  39. Chacun son avis. En gros, votre idée, on va interdire aux femmes de travailler car les hommes ne savent pas se comporter. Le même type d'argument que certains donnent à des femmes qui se font agresser... c'est de leur faute, soit parce que pas assez habillées, soit parce qu'elles répondent, soit parce que...! Je trouve votre discours étrangement dangereux, au final, voilons nous de burkas pour ne pas tenter les hommes qui ont des accès de testostérone! Interdisons les femmes de sortir dans les bars et les boîtes, parce que même les bons hommes peuvent trop boire, avoir des accès de testostérone et ne pas savoir se tenir face à de belles femmes qui font la fête ! Interdisons les femmes d'aller à la piscine ou la plage car leurs corps à moitié dénudés donnent trop de tentation aux violeurs... Donc, en résumé, interdisons les especialités de combat aux femmes parce que même le meilleur soldat du monde peut devenir un violeur sous un coup d'accès d'hormones...... Déjà vous dépeignez une piètre image des militaires français, notamment les combattants (parce qu'apparemment des agresseurs, il n'y a que dans ces unités.....), comme vous donnez raison à la banque de féministes qui disent que tous les hommes sont des agresseurs/violeurs et en plus votre discours tient une drôle de ressemblance à la Charia... Cachons les femmes, elles peuvent donner des tentations aux hommes et rendre le mec le plus carré criminel... En résumé, s'il y a des agresseurs, c'est la faute aux femmes qui sont une trop grande tentation... D'ailleurs commençons par interdire les OPEX aux femmes, on ne sait jamais, apparemment on se fait toutes agresser parce qu'on picole et qu'on est loin de chez nous..... On marche vraiment sur la tête... Quant aux barèmes, ça se change, c'est déjà le cas dans beaucoup de pays pour les unités de combat. C'est déjà le cas dans certaines unités. Ça n'a jamais fait de morts. Quant à la séparation homme-femme, je n'ai aucune réglementation qui dit qu'il faut séparer hommes et femmes et encore moins en mission opérationnelle. D'ailleurs, je n'ai jamais vu se creuser des trous de combat pour homme et pour femme.... il me semble plutôt que cela relève des décisions de commandement pour se protéger, en plus du bon sens quand cela est possible, car je n'ai jamais vu une note officielle le stipulant. Si quelqu'un l'a, je suis preneuse... De toute façon je ne changerai pas votre avis et vous ne changerez pas le mien, mais heureusement que ce n'est pas vous qui prenez les décisions sinon je pourrais pas faire le boulot que je fais. Et j'attends avec impatience que vous veniez me démontrer que je suis une mauvaise militaire, incapable de faire mon boulot, parce que je suis une femme... à savoir que lors de ma formation, à l'époque, il n'y avait pas de barème femme (sauf à l'ETAP pour le brevet para). Après je suis d'accord, il ne faut pas qu'il y ai de faveur de traitement, pour personne. Ce n'est pourtant pas compliqué à faire.. Et comme vous dites, c'est un travail à faire à deux, des chefs et de la féminine. Maintenant des problèmes, il y en aura toujours. Et ça, qu'on soit homme ou femme. Il est complètement irréaliste de croire qu'une armée que d'hommes est irreprochable... Pourtant je suis la première à dire qu'il y a des femmes qui n'ont rien à foutre dans l'armée et faudrait vite les virer... de là à dire il faut toutes les interdire.. Mais il y en a aussi des hommes qui n'ont rien à foutre dans l'armée... Dans ce cas là, vaut mieux dissoudre l'armée pour être sûr qu'il n'y aura pas de soucis, mais jamais 😅
    5 points
  40. C'est quand même bizarre ce "stress" qui envahit l'esprit de nos cadets ! Mais visez le côté "découverte" et "aventure". Bon Dieu ! Pour une fois dans votre vie, faites vous confiance ! Vous serez surpris d'apprendre (à vos dépens) ce que vous êtes capable d'endurer en termes de privation. BTX
    5 points
  41. Mis à part des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle Une activité essentielle de l'evat😉 le "présentez balai" , " ramassez feuilles"....
    5 points
  42. Bonjour à toutes et à tous, Je me permets humblement de vous présenter un RETEX destiné à celles et ceux qui s’intéressent à la réserve opérationnelle et se demandent quelles sont les marches à suivre, les délais, et je vais m’efforcer de donner un maximum d’infos. 1ere étape, une fois la décision prise de s’engager, il faut commencer par s’inscrire sur le site internet de la réserve opérationnelle ( https://www.reservistes.defense.gouv.fr ), en se créant un compte dans la section idoine. De mémoire (j’aurais dû prendre des screenshots) cela commence par un questionnaire, suivi d’un choix d’unité. Il convient de privilégier les régiments stationnés près de chez soi, à une ou deux heures de voiture, mais l’on peut postuler ailleurs. Tout dépend de la demande de chaque régiment au moment où l’on s’inscrit, cette demande en réserviste est fluctuante. L’étape suivante est peut-être la plus stressante du processus d’engagement, c’est celle de l’appel téléphonique. Un militaire vous contactera par téléphone, grosso modo n’importe quand, entre 8h et 17h. Ratez l’appel 3 fois et c’est dead. Prenez l’appel et vous aurez un entretien bref avec une personne souhaitant s’assurer de vos motifs, de votre conscience des risques, etc, préalablement à la validation de votre inscription. Vous aurez la joie de voir votre profil sur le site internet évoluer à chaque étape. D'ailleurs, pas de panique si le processus d'engagement saute des étapes ou les fait dans le désordre, chaque régiment gère un peu à sa sauce. Vient ensuite l’appel par un militaire du régiment sélectionné, de même il appellera 3 fois max. Pour aller plus vite vous pouvez aussi prendre les devants, appeler le régiment et demander à être mis en contact avec la personne en charge des dossiers de réservistes. C’est par exemple ce que j’ai fait après 1 mois d’attente d’un coup de fil. J’ai été mis en contact avec un Adjudant-Chef réserviste qui m’a pris en charge et envoyé une flopée de documents, par mail, à remplir et renvoyer. Vient alors l’amusante partie administrative. Vous devrez remplir les documents reçus et les renvoyer par mail et/ou par courrier. Ce fût pour moi l’étape la plus longue car 1) l’ADC est réserviste et n’est présent que quelques jours par mois, 2) la messagerie interne (l’intradef) est très tatillonne sur les pièces jointes (max 9 mo). J’ai ainsi perdu 1mois et demi, persuadé d’avoir renvoyé les documents, lesquels n’avait pas passé le pare-feu. Parmi ces documents, en plus des documents spécifiques propres au régiment / à la réserve, qui vous seront fournis, prévoyez : lettre de motivation - copies des diplômes, de la CV, de la CNI, du Permis - un extrait d’acte de naissance - un relevé de groupe sanguin (un établissement français du sang pourra vous filer ça en 2 mn, si vous êtes donneur) – photocopie de l’avis d’imposition – photocopie de la JAPD – RIB – certificat médical d’aptitude (doc fourni par le régiment à remplir par votre médecin traitant) Une fois tout cela rassemblé, envoyé, et reçu, vous serez conviés à vous rapprocher de l’antenne médicale des armées la plus proche, pour prendre rendez-vous avec eux afin de procéder à la visite médicale, poussée, délivrant le certificat médico-administratif d’aptitude initiale. C’est là que vous serez fixés sur le fameux SIGYCOP. Note, si vous voulez intégrer un régiment de montagne, pensez à le préciser au médecin, sinon il faudra lui faire refaire le document. Je dis ça, je dis rien… Puis envoyez le certif’ au régiment. Une fois tous les docs reçus, le régiment vous recontacte. Gardons à l’esprit que le sous-officier en charge sera sûrement réserviste lui-même, donc il ne faut pas s’attendre à ce que ça aille à la vitesse du son. Qui plus est, une pandémie avec confinement n’aide pas… La prochaine étape de votre engagement est, justement, l’engagement. Vous recevrez par courrier recommandé votre Engagement à Servir dans la Réserve, à renvoyez paraphé, signé. A réception, le régiment vous appelle et finalise le processus en vous envoyant, par courrier à nouveau, votre contrat signé par les deux parties. Bravo, bienvenue. Prochaine étape, la FMIR, Formation Militaire Initiale du Réserviste, laquelle dure 2 semaines. La mienne a eu lieu le 1er aout 2020, au 13e BCA à Chambéry. Attaquons donc le gros morceau. 14 jours, programme très (très) intense, énormément de choses à acquérir très rapidement, pour pouvoir en faire une restitution notée, à l’échec éliminatoire, parfois le jour même. Je vais procéder à un retex qui j’espère sera le plus précis, exhaustif et compréhensible possible. Commençons donc par la préparation du départ en FMIR, c’est-à-dire la confection du paquetage. Normalement, le sous-off de liaison vous enverra par mail un petit livret explicatif. Le mien contenait un document à remplir, un programme détaillant grosso-merdo les 2 semaines, une liste de choses à emporter avec soi. Je m’en vais dresser ici la liste des affaires que j’ai emporté, ou vu les autres emporter. En noir l’indispensable, en vert le nécessaire, en rouge l’inutile. C’est parti : Sac à paquetage (le gros), sac montagne (moyen-gros), sac musette (30 ou 45L). Notons que les sacs diffèrent selon les perceptions, à vous de gérer. Uniforme FELIN x2 (tenue de travail ou tenue de combat, c’est le même) Uniforme F2 x2 (un neuf pour les cérémonies, un usé pour les parcours d’obstacles. Si vous en avez perçu 2 neufs ou 2 usés, à vous de gérer) Sac de couchage (pas besoin de prendre les 2, j’ai pris le plus léger because mois d’août) Tapis de sol Bidon (gourde) avec quart, couverts monobloc, gamelle. Réchaud. Concernant le réchaud, ne prenez pas une usine à gaz de camping de 3 kg, c’est totalement superflu. Un petit kit compact de moins d’1 kg, pourquoi pas, sinon faites comme moi, ne vous emmerdez pas avec un réchaud. Je rappelle qu’il faut porter tout ce que l’on emporte… Lampe frontale de perception Blouson en polaire (c’est un oreiller de luxe) Tee-shirt TTA x2 (vous pouvez prendre des tee-shirts Décat’ du moment que ça voit vert TTA ou kaki) Ensemble intempérie (haut et bas en goretex) Casque F1 Coudières et genouillères (mettez-les dans le casque). Paire de gants (de combat) Chaussettes vertes x3. Le débat fait rage sur les zinternet pour savoir si les chaussettes montantes TTA sont, ou non, de la grosse merde. Personnellement je n’ai porté que ça pendant 2 semaines, les lavant à tour de rôle et les garnissant de talc chaque matin, et n’ai récolté qu’une seule petite ampoule (avec les rangers). Ces chaussettes sont, selon moi, tip top. Alors oui elles tiennent chaud, mais leur épaisseur assure également un bon maintien dans les chaussures de combat. En plus elles sèchent vite. A vous de voir, sinon prenez des paires de chaussettes de rando Décat’ vertes. Chaussettes de sport x3 (blanches ou noire, hautes ou basses) Chaussures de sport (de perception ou pas) Chaussures de combat (j’ai vu les copains porter les Haix, les Sable, ou les Rangers, à chacun de voir) Chaussures rangers (le top pour le parcours d’obstacle, et la cérémonie) Le chapeau de brousse TTA de la honte Ceinturon F1 de cérémonie Ceinture TTA (verte ou kaki) Bouchons anti-bruit Lunettes balistiques (celles de perceptions = kaka. Trouvez-vous des lunettes de soleil Décat’ aux normes balistiques, ça ne coûte rien et c’est incomparablement mieux) Culotte de sport noire (prenez un short de sport simple et efficace, couleur noire, plutôt que le fringue officiel, hideux et mal-pratique, de perception. Pour mesdames, privilégiez un legging sportif noir ou quelque chose du genre) Maillots de sport manche courte x2 (de perception) Survêtement réglementaire (pas servi du tout, à prendre selon la saison) K-way ou sweat de sport (de perception) La tarte et les insignes régimentaires Un petit cahier ET un petit calepin, quelques stylos 2 cadenas 1 bâche verte (pas si indispensable mais tellement pratique) Nécessaire de camouflage, nécessaire de cirage. (peuvent au pire être empruntés aux copains) Voilà, ça c’était la to-do liste officielle. A présent voyons les divers trucs à emporter qui vous faciliteront incomparablement la life à un moment ou un autre. Ces objets ne sont pas obligatoires, mais ils sont parfaitement utiles : Caleçons. Prenez-en au moins 5, les boxers de chez Décat’ sont parfaits et se lavent / sèchent en un temps record. 1 serviette de toilette Affaires de toilette perso. (pour les mecs c’est rasage, le stagiaire moquette n’a pas le droit de prétendre porter la barbe, fût-elle belle et entretenue) Cotons-tiges, WD 40, quelques cure-dents, et une vieille brosse à dent. Et votre nettoyage de FAMAS ne sera plus jamais le même… Talc et crème anti-frottement (Décat’ ou Nok), Compeed. Vos pieds sont vos outils les plus précieux et les plus malmenés pendant ces 2 semaines. Donc, tous les matins, c’est crème sur les ièp’ et talc dans la chaussette. NB : les compeed et les chaussettes mili vertes ne font pas bon ménage (l’un absorbe l’autre et vice-versa), donc veillez à couvrir votre ampoule de compeed et le compeed de sparadrap. Chatterton noir. Utile pour le FAMAS et pour gérer les 32157 sangles et lanières de vos sacs. Boules Quiès. Pour le dormeur sensible aux divers sons de la vie en collectivité. Une montre. 10 balles chez décat’ et vous brillerez en société. Piles. La lampe frontale de perception nécessite 3 piles AAA, par exemple. Une petite trousse de secours, du désinfectant, une pince à épiler, de la lysopaïne, un coupe-ongles, de l’antihistaminique, du doliprane, du baume du tigre ou de la crème à bobo. Pour la bobologie au quotidien, pas seulement pour vous mais surtout pour aider les copains. Le kit de 3 trousses de voyage de chez Décat’. Mon dieu ce petit ensemble de compartimentage rectangulaire a changé ma vie. Une trousse pour le nécessaire de toilettes, une pour les objets divers (clés, argent, électronique, etc) une pour les sous-vêtements et tee-shirts. Et paf, ça fait 3 objets à caser dans le sac, au lieu d’une multitude. De la thune. Prévoyez une dizaine d’euros en pièce (pour les veinards qui auront accès à un lave-linge). De plus prévoyez 10 ou 20 € en pièces, pour vous faire zizir à la popotte. Une brosse et un tube de lessive à main (ou un savon). Pour nettoyer vos fringues. Une petite corde ou du tendeur. Pratique pour sécher le linge, et, combiné à la bâche, pour parfaire votre abri. Le sur-sac de couchage en Goretex et le tee-shirt à manches longue F1. C’est du fond de sac, utile si ça caille dehors. Quelques sacs de congélation (avec le zip) pour stocker des trucs mouillés, ou pour les protéger de l’humidité. Un savon à fringues ou un calepin, par exemple. Des masques jetables. Ambiance Covid-19 uniquement respectée à l’ordinaire (le réfectoire), mais si vous ne voulez pas subir les masques lavables en polaire #troupesdemontagne™ (je vous jure que c’est vrai), prenez en quelques un. Voilà. A présents quelques astuces et conseils pratiques : Mettez vos initiales ou un symbole distinctif sur vos effets et objets. Ne prenez pas de livre, vous n’aurez pas le temps de lire plus une page en deux semaines (pensant lire à mon rythme habituel, j’ai trimballé 3 livres). Pensez à votre chargeur de portable. Les sous-vêtements chauds de perception sont à prendre selon la saison. Les uniformes FELIN sont adaptés à plusieurs températures, voir l’étiquette (le « zone tempérée » tient plus chaud que le « zone chaude »). N’embarquez pas les affaires de montagne ou de grand-froid s’il fait 30° dehors. Ne prenez pas vos 2 duvets, en bref ne prenez pas absolument tout le merdier obtenu lors de la perception : adaptez votre paquetage à la saison, pensez qu’il faut tout porter sur son dos. Concernant les sacs, mettez le plus lourd vers le fond, pensez à bourrer entre chaque ajout, répartissez le poids de manière équilibrée, mettez le tapis de sol à la verticale (il créera une sorte de paroi rigide dans l’intérieur du sac et améliorera l’équilibre). Si vous le pouvez, virez les sacoches auxiliaires, roulez les sangles superflues et scotchez-les au chatterton. Concept de fond-de-sac : les trucs qui ne doivent pas quitter le sac. C’est-à-dire le tapis de sol, le haut d’uniforme intempérie en goretex, le sursac goretex, un ou deux fringues chauds / de rechange. C’est le fond, la base de tout sac, qui sera utile si les circonstances l’exigent, FMIR ou pas. On peut y ajouter aussi un peu de bouffe et une bouteille d’eau. Un sac bien fait tient debout tout seul. Je précise que je ne suis pas sponsorisé par Décathlon. Bon je pense avoir à peu près fait le tour de l’étape paquetage. Je m’en vais à présent narrer deux semaines de dinguerie. Notons que chaque journée commence à 6h ou 6h30, ne comporte de pause que pendant les 3 repas pris à 7h, 12h et 19h en moyenne, et se termine entre 22h et minuit. Jour 1 : arrivée au 13e BCA, courte marche vers le bâtiment de la 5e compagnie. Le logement se fait en dortoir. Accueil et présentation à 16h par l’encadrement, constitué de 3 1ere classe, 3 caporaux, 2 sergents, 2 sergent-chefs, et l’Adjudant-chef de section. Ma section FMIR comporte 24 stagiaires. Après une introduction-présentation de la FMIR, l’encadrement nous explique que le rythme ne fera que s’accélérer, de même que l’exigence, la sévérité, et les accomplissements. Nous avons 2 semaines pour caser le programme de 3 mois de FGI... Repas du soir à l’ordinaire, puis quelques généralités sur les rassemblements, la formation, le garde-à-vous, tout ça tout ça. Dès le premier soir, cours en salle de classe sur le FAMAS, puis sur la hiérarchie. Jour 2 : perception du FAMAS (oui, déjà), puis la journée consiste en découvrir, apprendre, assimiler et savoir la substantifique MOAL (Maîtrise Opérationnelle de l’Armement Léger), de même que les 4 règles indispensables de l’armement et les 5 fondamentaux du tir, le démontage-remontage du FAMAS, etc. No spoil. Jour 3 : départ le matin vers la base militaire de Vulmix, près de Bourg-Saint-Maurice. Répétition-rabâchage de la MOAL et des cours de la veille, nouveaux cours. Jour 4 : Division de la section en trois groupes (3 golfs), Golf 1 part passer la journée sur le pas de tir, restituer l’apprentissage de la veille, à balles réelles. Golf 2 passe la journée sur le PSC1, à apprendre comment réagir à des accidents, malaises, crises cardiaques et autres joyeusetés. Dans la foulée, examen et validation du PSC1, super utile dans le civil, de rien c’est gratuit. De même, le SC1 (secourisme de combat) sera enseigné et validé par tous, je ne me souviens plus quel jour. Golf 3 fait du sport et enchaîne les cours sur divers sujets, comme le combat, le droit, l’armement, le NBC, la transmission, etc. Enormément de cours à assimiler immédiatement. Puis pendant les jours 5 et 6, les trois Golfs alternent les ateliers. Concernant le tir à balles réelles, c’était une chouette expérience. Pensez à toujours appliquer les 4 règles de bases du maniement de l’arme, les 5 fondamentaux, et tout ira bien. Astuce apprise dans la sueur : avec chaque tir, il est possible que l’œilleton du FAMAS, avec le recul, passe de précis à bof. Je conseille de vérifier entre chaque tir pour éviter de voir sa performance se dégrader sans raison apparente, s’inquiéter d’être une quiche au tir, avant de réaliser que l’œilleton est sur bof. Je dis ça je dis rien… Appliquez consciemment et consciencieusement les fondamentaux et ce que l’on vous a appris, et vos tirs du soir n’auront rien à voir avec ceux du matin. La soirée du jour 6 est clôturée par du tir de nuit. Toute la section est sur le pas de tir, chacun doit effectuer 5 tirs dans le noir, sur des cibles brièvement illuminées par les phares du camion de transport. Une soirée à flinguer des cibles et à mater le ciel étoilé de Savoie, ça vaut le détour. Jour 7 : Les 3 groupes étant tous au même niveau concernant le tir, le secourisme et les cours, nous voilà vendredi et c’est l’heure du parcours d’obstacle, destiné à améliorer la cohésion de la section. Il faut savoir, et comprendre, que passer ses journées et nuits avec de parfaits inconnus dans un contexte inconnu, nécessite chez chacun des ajustements immédiats de la mentalité, de la patience, etc. La cohésion est indispensable, et elle ne s’invente pas. Le parcours-cohésion est une épreuve sportive par équipe qui ne peut se terminer qu’en s’entre-aidant, en se soutenant, se relayant, en se coordonnant. C’était une expérience très amusante. Notons l’arrivée du Chasseur Dubois, aimable et discret tronc d’arbre d’une vingtaine de kilos pour 2m50 de long, membre à part entière de la section. Où nous allons il ira, où nous dormons il reposera. « Si le chasseur Dubois, lequel n’a ni jambe ni bras, touche le sol, cela lui fera très mal. Si vous laissez pareille chose arriver à ce membre de votre section, vous allez tous prendre très cher », dixit le caporal. Les encadrants feront leur possible pour le dérober, le faire tomber, nous le voler, comme pour les FAMAS. Spoiler : on a pris cher. Superbe outil de cohésion que le chasseur Dubois, et on est passé à ça du chasseur Michelin, m’a confié un autre caporal… Jour 8 : Marche à la tarte ! Aimable randonnée de 12 ou 13 km avec un dénivelé de 500m, je crois. Rien d’effarant, il faut toujours assurer la cohésion et aider les plus fragiles et Dubois. Notons un encadrant qui, par fourberie, a trouvé le moyen de se retrouver portant Dubois à la place d’un membre de la section, uniquement pour le lâcher et laisser choir au sol à grands cris. C’était une splendide journée d’été savoyard et je décrète par la présente que la Savoie est la plus belle région de France. Après ma terre natale de Bretagne, bien sûr (ai-je seulement besoin de préciser l’évidence-même). Petite cérémonie de remise officieuse de la fameuse tarte, dans un cadre splendide, un moment empreint de fierté. Jour 9 : La journée consiste en la préparation à une mission simulée de combat, laquelle a lieu à partir de 16h, par trinômes issus des golfs (remaniés). Gilet de combat, casque, sac au dos, FAMAS chargé (balles à blanc), let’s go crapahuter dans les bois subir divers scénarios (no spoil) pendant plusieurs heures. Une fois la nuit tombée, les golfs se dirigent vers un lieu de bivouac où nous seront pris à partie à la grenade, à l’IED, sous des feux sporadiques, dans le noir, etc. Délirant, épuisant. La nuit s’effectue à la belle-étoile filante, avec tours de gardes entre trinômes issus des golfs, et tentatives diverses de l’encadrement de pénétrer notre périmètre. Coups de feu, insultes, alertes. Mention spéciale au cadre en tenue ghillie et NVG qui a bien failli y parvenir, mention honoraire à l’ombre se mouvant doucement vers un bosquet, vers 4h du matin, que j’ai pendant 20mn pris pour un cadre plutôt patient, avant que l’ombre n’émette un « meuh », car c’était une simple et aimable génisse. Pour ce qui est de la contemplation méditative des cieux, la nuit étoilée des monts savoyards n’est qu’à peine un cran en-dessous d’une nuit en mer. Jour 10 : débrief à 6h du mat, remise en condition, et on enchaîne sur la journée, car le repos c’est pour les civils. Et paf, nouveau parcours de cohésion, plus foufou que le précédent, mais tout aussi exutoire et décrassant. L’encadrement ayant une imagination infinie, nous avons fait la connaissance du chasseur Dufer, lequel ne reste dans la section qu’une journée, car il ne s’entend pas bien avec Dubois, au final. Qu’il soit constitué de fer rouillé et porteur d’environ 1800 maladies n’y est pour rien. Jour 11 : Les dingueries de combat sont derrière nous, la journée est plutôt scolaire et orientée sur diverses classes de topographie, théorie, NBC, juridiction, IED, etc. L’encadrement nous accorde de longues plages de révision et de repos en vue de l’examen. Jour 12 : Après une superbe course à pied au petit matin, ce jour est celui de l’examen final, un parcours de restitution de l’intégralité des acquis. Organisé en 6 ateliers répartis sur un large secteur autour de la base, le parcours prend quelques heures et est une épreuve physique, mentale, intellectuelle, par trinômes. Comme pour la mission de nuit, chacun porte le gilet de combat, FAMAS avec chargeurs, le sac chargé au dos, le casque. De plus et à chaque atelier, le stagiaire doit littéralement remplir un questionnaire écrit, lequel est également noté. Atelier 1 - connaissances générale, atelier 2 - transmissions, atelier 3 – PSC1 / SC1, atelier 4 – armement, atelier 5 – combat, atelier 6 – NRBC. Entre chaque atelier, diverses IED, grenades, contacts à balles blanches, et encadrants oisifs vous infligeant diverses épreuves physiques. A l’armée, on aime le HIIT en tenue et situation de combat, le tout sous un orage et une pluie diluvienne. L’épreuve est physique et il faut se dépasser, tout donner. Mention spéciale à l’épreuve de démontage-remontage de FAMAS sous chrono, à l’arrière d’une camionnette cheloue, dans le noir, avec du Ultravomit à fond pour ambiancer. Le programme de la FMIR étant quasi-achevé, ce soir-là a lieu la soirée de cohésion, où apparaissent par magie bières, saucissons, burgers, gâteau d’anniversaire d’une stagiaire, chants, ambiance bien défoulante. Le caporal-chef dansant sur une table en imitant Moumou la mouette laisse une empreinte sur la rétine. Jour 13 : Réveil et découverte de la disparition de 3 FAMAS et de Dubois, pourtant harnaché au cadre métallique de 2 lits superposés. Je rends hommage à la fourberie d’un encadrant qui a su, au cœur de la nuit et tel le proverbial ninja, dérober d’une traite tout ce bazar sans réveiller quiconque. Sinon et à part la purge des punitions qui s’en suivent, la journée consiste en la remise en condition du matériel, des personnels, des logements. Je quitte la section car je suis réquisitionné par les sergent-chefs pour revenir en avance au 13eBCA, pour restitution d’un camion rempli de matériel. Une fois que c’est fait, quartier libre jusqu’au lendemain matin. J’apprend que la section a dégusté sa race, de nuit, pour diverses causes auxquelles l’ami Dubois n’est pas étranger. Dernier jour : Arrivée du reste de la section vers 10h30, cérémonie vers 11h30 en présence du CDU. Toute la section et les encadrants se présentent en ordre et au pas chasseur (90 pas/mn) sur la place d’arme du bataillon, où ne nous attendent pas les familles, pour cause de Covid. Les trois meilleurs de la promotion sont présentés au commandant, lequel nous remet personnellement les tartes, pendant que les encadrants remettent les leurs aux autres stagiaires. La section est officiellement rebaptisée Promotion Jacques Renoux, en hommage à un jeune chasseur, membre de la résistance, tué en 1944 dans le Vercors, et la major de promo prononce un discours relatant la biographie de ce jeune homme. Une fois la cérémonie achevée, la section se rassemble devant le bâtiment de la 5e cie, où nous poireautons littéralement pendant plusieurs heures, le temps que les véhicules soient lavés et restitués. Manque de bol, les beaux griffons tout neufs du bataillon, de retour d’exercice, font déjà la queue devant la station de lavage. Pendant ces heures de patience, un stagiaire chasseur est envoyé chercher les clés du GBC, un autre une bobine de ligne de mire, une autre une boite à impacts… Finalement l’on est rendu à la vie civile vers 18h, et le temps de se changer, chacun part retrouver un parent ou son véhicule. On aura perdu 3 membres de la section, par abandon, dans le processus. J’ai été « tué » par au moins 5 grenades à plâtre, car les encadrants aiment particulièrement en user et abuser. La section est dispersée mais garde son canal de discussion, partage les photos et vidéos, une brouette et demie de souvenirs. Les potos, si vous me lisez, rendez-vous au BAM, au BSM, aux exercices, au CAME, en Sentinelle et j’en passe. Je salue ici la mémoire de l’Adjudant-Chef B, qui m’a aidé à faire tout mon dossier, et est prématurément décédé chez lui, pendant ma FMIR. Voici donc, le petit retex de 32 kilomètres de long, à destination de tous et particulièrement des futurs réservistes en quête d’éclaircissements.
    5 points
  43. Salut , je ne sais pas si tu vas trouvé beaucoup de spécialistes de la désertion sur ce forum .
    5 points
  44. j'avais trouvé il y a quelques années "la traduction" humoristiques de certaines notations militaires : D'une très grande compétence : N'a pas encore commis d’erreurs majeures D'une intégrité morale hors du commun : Agit toujours à la limite supérieure du règlement Potentiel illimité : Devrait terminer sa carrière comme Capitaine de Frégate Grande vivacité d'esprit : A toujours trouvé des excuses à ses erreurs Saisit chaque occasion pour progresser : Rend volontiers de menus services à ses supérieurs Aborde les problèmes difficiles avec logique : A toujours trouvé quelqu'un pour faire son travail à sa place Esprit d'analyse très poussé : Particulièrement confus Esprit imaginatif et novateur : Professionnellement incompétent D'une très grande disponibilité : N'hésite pas à prendre sur ses heures de loisir pour le bien du service (A des problèmes conjugaux) Pilote exceptionnel : Totalise à ce jour autant d'atterrissages que de décollages Se situe dans la moyenne : Pas brillant du tout Légèrement inférieur à la moyenne : Parfaitement stupide Clairon
    5 points
  45. Après pratiquement 3 mois d'attente, je suis déclaré apte sans restriction, comme quoi il ne faut pas perdre espoir, maintenant je dois attendre ma date pour passer le sport au CSO.
    5 points
  46. dans les romans de Sven Hassel, un des héros, "Le Légionnaire" chante au moment de l'assaut "viens douce mort, viens" Dans son roman "à la vitesse de la lumière", Javier Cercas a une page sur l'assaut et le danger assez extraordinaire tous les soldats font face au danger et face à celui-ci il faut savoir rester humble. Si vous rêvez du danger vous êtes dangereux pour les soldats qui vous entourent Rêver du danger est tout le contraire du courage
    5 points
  47. PAPAMILI Faites-vous référence à ceci ? Je suis amateur de cette douceur et il m'arrive en effet, accompagné d'oignons, d'en déguster quelque fois. BTX
    4 points
  48. Bonjour, bonsoir, N'ayant vu aucun post si apparentant sur le forum, je vous partage les barèmes des différentes épreuves du CCPG tels qu'affichés à l'ENSOA, avec toujours comme objectif de donner le meilleur de soi ! 2400m, corde, pompes, natation, 8km, PO (22-37 ans) 2400m, pompes, natation (tous âges) 2400m, pompes, natation (tous âges)
    4 points
  49. Un commando de Marine a 45j de permissions comme tout militaire. Qu'il ai le temps de les poser, c'est une autre question... Il aura ses weekends comme tout militaire s'il n'est pas en mission, entraînement hors garnison, nuitées sur le terrain... Il n'est pas obligé de rester sur base, comme tout militaire, hors situations mentionnées avant. Pour les communications à l'étranger, ça dépend de la mission. Parfois oui, parfois non, parfois de temps en temps. Je ne suis pas commando Marine mais je connais quelques FS... la vie de famille est extrêmement compliquée. Personne ne vous le cachera. Les absences sont largement supérieures aux présences. Certains finissent par partir des FS pour épargner la famille, ce n'est pas inusuel. La conjointe doit être extrêmement compréhensive, autonome et supporter les longues absences. C'est possible, mais difficile. Beaucoup divorcent ou restent seuls. Certains passent un "marché" avec leurs femmes "le jour où tu en as vraiment marre tu me dis et je pars de l'unité". à chacun de trouver et réussir. C'est beaucoup de boulot.
    4 points
  50. Donc on résume il faut trouver un régiment prestigieux mais sans trop de contraintes personnelles, beaucoup d'action mais sans un niveau sportif trop élevé, TDM de préférence mais faut que ça bouge plus que les autres... On sait que c'est la faute des médias, mais comme beaucoup sur ce forum vous cherchez à intégrer des armes de mêlée pour de mauvaises raisons. Prenez le temps de vraiment vous renseigner vraiment sur le quotidien du soldat, pas sur ce qu'il représente. Nous sommes en mesure d'expliquer ou donner des infos sur pleins de spécialités moins connues plutôt que faire des concours de zizi. Cordialement
    4 points

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